Cuisine marocaine

L A C U I S I N E M A R O C A I N E

1 - Tajine

2 - Couscous

3 - Méchoui

4 - Pâtisserie

1. Le couscous :

Cette photo n'est pas issue d'un livre de cuisine mais prise aux Cascades d'Ouzoud. Après avoir regardé les chutes d'eau tomber sur 3 paliers puis après avoir remonté à flanc de montagne par des petits sentiers, le temps de se restaurer arrive d'autant que le chauffeur de taxi nous avait conduit à une très grande vitesse pour une raison que j'explique dans l'un de mes 3 livres "Nos péripéties au Maroc". Il est vrai que nous étions partis sur les chapeaux de roues de Marrakech. La route entre Marrakech et Ouzoud distante de 160 kilomètres fut avalée en moins de 2 heures avec des pointes de 110 ! En tout début de route, la vitre arrière de son véhicule tombe dans la portière. Il la remonte tant bien que mal si bien qu'avec la vitesse la chaleur était ventilée. Par contre, difficile de prendre des photos sauf à qu'elles soient floues. Notre chauffeur de taxi habituel étant indisponible nous avons fait appel à un autre. Cela changeait de nos habitudes très "cool". Nous savions que nous devions le retrouver vers 16h pour un retour express sur Marrakech alors un bon couscous bien garni était de mise afin de pouvoir tenir jusqu''à la viile ocre en ayant soin de bien le digérer avant sous peine d'avoir des remontées mécaniques. Le chauffeur coupait les virages où, pour ne pas voir l'obstacle, fermer les yeux était de rigueur ! Le retour moins rapide par la force des choses car toute la route d'Ouzoud à l'intersection d'Azilal avait été goudronnée entretemps. Il lui fallait rouler plus lentement sous peine de glisser le gravillon. Le couscous fut bien digéré ! Le lendemain nous allions au plateau du Kik avec Marmara. Ce fait fut à l'origine de l'écriture de mes livres de nos péripéties au Maroc avec d'autres vécues par la suite.

2. Le couscous du chef :

Ce couscous est pris l'année suivante dans un restaurant place Jeema-El-Fna au mois de juin. Malgré la chaleur extérieure très proche de 50° le couscous est descendu tranquillement car nul besoin d'aller dehors sous cette canicule. Nous avons eu la surprise d'avoir été servi par le fils de l'ancien propriétaire décédé subitement 11 mois auparavant à cet endroit. Ce propriétaire a été durant sa vie un des plus grands acteurs de cinéma français. Son rire et son comique restent gravés dans les mémoires et dans ses films. Après le couscous, nous avons été gratifiés d'une photo avec le fils de cet acteur. C'était la surprise et le couscous du chef ! Mais nulle part il n'était écrit "J'ai glissé chef" ! Un couscous succulent et tant garni qu'il fallut prendre son temps pour le consommer tandis que sur la place Jeema-El-Fna la fête battait son plein car peu importe l'heure c'est la fête.

3. Les cornes de gazelles :

Après un bon couscous rien de tel que d'aller en face acheter des cornes de gazelles à la Patisserie des Princes dans le passage Bab Agnaou au bout de la place Jeema-El-Fna. Lorsque l'on pénètre dans cette patisserie, tous les parfums de l'Orient arrivent jusqu'aux narines pendant que, sous la chaleur, la file d'attente est longue pour arriver jusqu'aux fameuses pâtisserie. La farine, le beurre, la fleur d'oranger, le sucre glace, la canelle, un zeste de citron dans un subtil mélange apporte à ces cornes de gazelles un goût inégalable. Devant toutes ces gâteaux présents dans cette patisserie, les yeux s'ouvrent grands, les papilles attendent avec impatience de croquer ces divines réalisations. La patisserie faisant salon de thé, c'est l'occasion rêvée de les déguster avec un Thé à la menthe Le goût n'en sera que meilleur. Pour ne pas rester sur sa faim, prendre quelques autres à consommer le lendemain est une bonne idée même si le prix est assez cher, de l'ordre de 130 dirhams le kilo (13 euros) mais point besoin de prendre autant pour se faire plaisir.

4. Les glaces à l'Argana :

Au coin gauche de la place Jeema-El-Fna se trouve le café brasserie l'Argana. Le mercure ne voulant pas descendre, aller prendre une glace pour se rafraîchir peut s'avérer utile. Il existe sur cette place d'autres glaciers comme la Pâtisserie des Princes mais l'Argana offre un "grand plus". Il suffit d'aller à l'étage et regarder de là-haut tous les mouvements sur la place. A partir de 17h les repas en plein air ou sous tentes commencent chaque jour. Une vue imprenable sur ce monde qui fourmille quelques mètres plus bas où l'on voit les fumées des grillades monter vers le ciel bleu. Devant une glace, une limonade, un jus de fruit, rien de tel pour joindre l'utile à l'agréable et décompresser d'une journée sous une chaleur torride. Le bruit assourdissant s'entend jusqu'à tard le soir où, avat de partir, les marchands ramasseront leurs échopes pour recommencer le lendemain. Sur toute la place les odeurs de ces grillades auxquelles ont été ajoutées les épices en tous genres rappellent, ne serait-ce qu'un instant si nous perdons le fil des événements, que nous sommes dans ce pays où les saveurs orientales se mêlent aux parfums d'Orient. La glace commence à fondre, il est temps de la manger.