La CULTURE est un élément essentiel de la civilisation. Il appartient de "sauvegarder" cette Culture, autant que de besoin, afin que les Créateurs puissent continuer à créer. Il est essentiel que pour ce faire, il faut que les créateurs puissent vivre de leurs oeuvres et que les utilisateurs ne prennent pas les oeuvres à leur propre compte comme un bien personnel. Ce droit moral inaliénable appartient aux auteurs, aux compositeurs, aux créateurs.

 

Sur cette page des nouveautés concernant la CULTURE seront présentes notammanet les manifestations culturelles prévues que ce soit dans la région ou ailleurs.

Si la CULTURE est tout ce qu'il rest quand on a tout oublié, il ne demeure pas moins que nous, les solaires, devons pérenniser cette culture partout dans le monde.


La CULTURE, élément essentiel de notre civilisation, doit être sauvegardée de tous les atteintes dont elle fait l'objet depuis ces dernières années. En 1999, j'avais soulevé le sujet de cette sauvegarde près de la SACEM dont je suis Sociétaire depuis 40 ans. Mon appel a été entendu notamment par Jacques DEMARNY, parolier de mon ami Enrico MACIAS à l'époque Président de la SACEM.

Depuis les choses ont évolué à vitesse "Grand V" sans tenir compte des intérêts des créateurs. Si la mise en place de la HADOPI a été une première avancée, elle demeure néanmoins trop lente et trop imparfaite.

Le laxisme, dans ce domaine, permet à tous les utilisateurs de faire ce qu'ils veulent des oeuvres d'autrui. La Culture peut être partagée dès lors que tous les droits de reproduction, d'écoute, de mises en ligne sont acquittés. Ce n'est pas le cas. Il faudra, à nouveau, remettre le dossier sur la table d'une façon plus concertée et plus encadrée.

Combien de responsables de "blogs ou de sites internet" se permettent d'illustrer ces blogs ou ces sites sans demander "expressément" les autorisations aux sociétés qui représentent les auteurs, les compositeurs, les créateurs de films et tout ce qui est sujet aux droits d'auteurs, aux droits de reproductions mécaniques, informatiques ou automatiques.

Il devient nécessaire que des mesures urgentes soient prises "en amont" et qu'aucune oeuvre ne soit présente sur un site internet sans que le paiement n'ait pas été effectué auprès du SESAM.

Il ne suffit pas, aux Parlementaires, de nous pondre des lois. Il faut qu'elles soient applicables dans ce monde moderne. Demain, si rien ne se fait de concret dans ce domaine, ce sont les Auteurs, Compositeurs, Créateurs eux-mêmes qui prendront les choses en mains en multipliant directement les interventions auprès des personnes ayant pris l'initiative de mettre leurs oeuvres en ligne sans autorisations.

Cela est possible si les Sociétés d'Auteurs n'avancent pas plus vite dans cette lutte contre ce système où les droits d'auteurs ne sont pas préservés.

Voici un extrait de mon livre "La France en danger" où je parle de la culture !

La création artistique fait partie du domaine de la Culture.

            Créer des œuvres n’est pas donné à tout le monde. En France on dit que la culture est ‘de gauche’. Comment un parti politique peut-il s’approprier un domaine qu’est la ‘culture’ dont les créateurs viennent de tous les horizons. Pour moi, la Culture n’est ni de droite, ni de gauche mais ‘Universelle’. De tout temps les créateurs ont existé et l’idée de dire que la culture était plus d’un bord que de l’autre n’est pas venue à l’esprit des gens.

            Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de mettre en ligne les chansons, les textes, les vidéos. De quel droit tous ces internautes peuvent le faire. Il ne s’agit même pas de les faire payer pour les mettre sur leurs blogs ou sites mais de l’interdire.

            Mettre une vidéo d’un chanteur sur internet où il interprète une chanson c’est donner la chanson entière à la terre entière, c’est ‘voler’ aux auteurs, aux compositeurs et aux interprètes leurs créations. Pourquoi vont dire certains !

            Tout simplement qu’à partir d’une vidéo sur internet il est possible d’extraire la chanson dans son intégralité en version audio et de la mettre en format d’écoute soit wav ou mp3, format compressé. Où est le respect des droits d'auteurs ?

            Certes sites mettent tous les textes des chansons de certains artistes. De quel droit ? Et le prolongement va jusqu’à mettre sur des serveurs des compilations entières au format mp3 téléchargeables facilement. Il en est de même pour les films.

Les téléchargements des œuvres de l’esprit sont des « téléchargements illégaux », alors comment une ancienne Ministre de la République censée défendre le droit public peut arguer de ‘dépénaliser’ le ‘vol’ en disant qu’elle va instaurer une nouvelle taxe à faire payer par tout le monde. Elle se trouve aux antipodes dans la réalité sauf que dans ce système, elle risque d’attirer les personnes qui jugent logique de télécharger les œuvres à partir d’internet. Acheter un album coûte un peu d’argent alors que télécharger ne coûte rien. En proposant une telle mesure elle doit oublier le travail colossal fait derrière pour créer et finir une chanson, un film, ou toute autre forme de création.

            La société moderne, grâce à internet, a vu les applications de ce nouveau mode de communication grandir dans tous les pays du monde. La création de sites internet est une bonne chose quand elle agit dans le système commercial. Elle est comparable à la création d’entreprises sauf que désormais les mêmes critères ne sont pas toujours connus. Les sites de communication ou d’information sont, la plupart du temps, une suite moderne de faire passer les nouvelles plus vite que les éditions ‘papier’. Très souvent il faut s’abonner à son journal habituel pour pouvoir le lire. C’est ce qu’on appelle la « dématérialisation » des fichiers qui permet de gagner du papier, donc du bois et des arbres.

            La mode s’est dirigée vers la création de blogs personnels internet gratuits où l’on trouve la publication et la mise en ligne, sans retenues, de chansons dont les propriétaires de blogs ou de sites n’ont aucun droit pour la diffusion en ligne. C’est aberrant de voir que désormais n’importe qui peut mettre sur son blog ou sur son site des œuvres dont ils n’ont pas l’autorisation des ‘ayants-droits’ pour le faire. Les blogs ou sites qui véhiculent ce genre de choses devraient être fermés et les personnes utilisant cette forme de distribution gratuite devrait être condamnée.

            Il existe des cas où des sites ont été fermés par la justice à la demande des maisons de disques, des représentants des éditeurs et des auteurs. Les jugements sont en cours. Les personnes arguent, pour leur défense, qu’elles n’en tirent pas profit de la mise en ligne des chansons. Elles n’ont rien compris. Ce n’est pas sous prétexte qu’elles ne tirent pas profit qu’elles peuvent se permettre de mettre en lige, des chansons, des films sans autorisations des créateurs. Alors la proposition sociale de « Généraliser » une distribution gratuite des œuvres des autres va dans le sens contraire de la réalité. Certains disent qu’acheter un album de musique coûte trop cher , qu’il est mieux de le télécharger illégalement. Dans un autre exemple on pourrait dire que l’achat de tout produit est trop cher, alors faut-il aller le ‘voler’ ? C’est que rend à dire la proposition socialiste dans ce domaine. C’est du ‘n’importe quoi’. La généralisation d’un téléchargement illégal tend à dire que, finalement il devient ‘légal’ de le faire et que le respect du travail des autres ne compte pas. C’est une ‘proposition électorale grave’, qui voudrait dire que l’on pourrait faire la même chose avec tout autre produit comme la voiture, les logements, l’habillement. Cela risque de ressembler à une « République Bananière ».

            Sa proposition vise en premier lieu à « démonter » ce que le Président Sarkozy a mis en place pour la sauvegarde des droits d’auteurs. Ce n’est pas aux créateurs de faire le prix d’une « guéguerre » entre tous les politiques qui prêchent pour leur paroisse sans tenir compte des autres.

            Alors la proposition de la candidate socialiste est « irresponsable » car c’est une mise à mort des créateurs. C’est réellement débile de faire payer tout le monde alors que c’est seulement une partie des internautes qui téléchargent illégalement. Voilà les limites du socialisme où la « Généralisation » devient le maître mot de leur existence politique. La soif du « Pouvoir » les amène à proposer n’importe quoi « envers et contre tout ». A ce rythme la France n’aura plus cette liberté. J’ai vu, dans d’autres pays du monde, des copies illégales d’artistes français vendues sur les marchés. Il n’est rien de plus facile que de graver un cd, de faire une jaquette aussi vraie que l’originale, et de vendre le tout à des prix bas, au mépris des artistes. Dans ces pays, le respect du droit d’auteurs n’existe pas. On peut joindre à ce sujet, la copie des créations de mode, de chaussures, de montres, et tout objet similaire dit de « contrefaçon ». Cela est simplement du vol !

 En tant qu’ancienne Ministre du Travail elle devrait prolonger ses réflexions en se posant davantage comme « garante du travail des autres » et non « garante d’une socialisation du travail des autres ».

Tout le monde se souvient qu’en 1993 elle n’a pas enrayé la montée du chômage. Il faut croire qu’elle ne tire aucune leçon de son passage à ce ministère. En proposant la loi des 35 heures, on sait déjà qu’elle veut que les français partagent leur travail. Quant à offrir le fruit des recherches des autres sur un  plateau ou sur un clavier d’ordinateur c’est dire que la candidate n’a pas de suite dans les idées. Il est vrai qu’en 1991 elle indiquait que réduire la durée hebdomadaire de travail à 35 heures ne serait pas constitutif de créations de nouveaux postes d’emploi. Elle en fait le contraire par la suite.

Les propositions ont séduit un électorat populaire de gauche tandis que la réalité fait exploser les prix et rend les exportations de plus en plus difficile. A la base ce n’était pas son idée mais celle de DSK, et plus avant celle du programme commun de 1981. Certes, c’est bien d’avoir les 35 heures mais les entreprises ont plié bagages vers des horizons où le prix de la main d’œuvre n’est pas élevé. Les produits reviennent en France à bas prix.

MISE EN LIGNE D'UNE OEUVRE SUR UN SITE OU UN BLOG INTERNET

Il est nécessaire avant toute mise en ligne d'une oeuvre de faire une demande d'autorisation auprès de SESAM, qui gère pour le multimédia, les répertoires de l'ADAGP (oeuvres graphiques et plastiques), de la SACEM (oeuvres musicales), de la SACD (oeuvres à caractère dramatique) et de la SCAM (oeuvres à caractère documentaire). SESAM a mis en place des tarifs par typologie de sites, répondant à des critères prédéfinis, que vous trouverez sur son site. Vous pouvez également y faire, en ligne, vos demandes d'autorisation

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