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 S A H A R A   O C C I D E N T A L

1 - Sahara occidental

2 - Laâyoune Port

3 - Boujdour port

4 - Dakhla

1. En route vers le Sahara Occidental :

Sahara Occidental

En arrivant  à Laâyoune on est au Sahara Occidental qui est d'une superficie de 266 000 kilomètres carrés où le désert prédomine pour une population de 600 000 habitants. Due l'on soit à Laâyoune, Boujdour ou Dakhla le ciel bleu est présent, la chaleur aussi mais au bord des côtes atlantiques il fait bien moins chaud qu'à l'intérieur des terres. Le sahara occidental a des frontières avec 3 pays : Maroc, Algérie, Mauritanie. La longueur de la frontière avec l'Algérie est de 42 kilomètres, elle est de 443 avec le Maroc et 1 561 avec la Mauritanie. La longueur des côtes atlantiques longeant le Sahara Occidental est de 1 110 kilomètres. Le long de ces côtes les réserves de poissons sont immenses. C'est à Laâyoune qu'il est débarqué le plus grand tonnage de cette région et avec Boujdour et Dakhla c'est plus d'un tiers des pêcheries du Maroc. Beaucoup de ces pêches servent à l'alimentation des marocains mais une grande partie est exportée, ce qui fait rentrer des devises au Maroc. Les réserves halieutiques sont très importantes dans cette façade de l'Océan Atlantique. Pour l'instant l'administration du Sahara Occidental est faite par le Maroc mais les sahraouis demandent l'indépendance de cette région depuis que l'Espagne s'est retirée en 1975 de l'administration de cette région. Si la majeure partie de son territoire représente le désert, en face dans la mer la richesse de leurs eaux poissonneuses fait de cette région un atout économique. Au Sahara Occidental il y a 6 200 kilomètres de routes mais seulement 1 350 sont goudronnées. Ces lignes droites des frontières du Sahara Occidental avec le Maroc, l'Algérie et la Mauitanie ont été faits par les français lors de la colonisation de la Mauritanie

2. Laâyoune au Sahara Occidental :

Laâyoune Port

Le port Laâyoune débarque 300 000 tonnes de poissons chaque année. Plus de 500 bateaux côtiers, plus de 200 sardiniers, plus de 900 barques artisanales. Chaque jour 100 000 caisses de poissons sont débarquées à la criée de Laâyoune. Plus de 20 usines de congélation de poissons sont présentes à Laâyoune. Des unités de productions de conserves de sardines dont la plus ancienne conserverie de sardines au monde, Chancerelle, s'approvisionnent à Laâyoune. Afin de préserver la fraîcheur des sardines, Chancerelle vient de construire une usine nouvelle à Laâyoune qui fera l'étêtage et le vidage des sardines avant de les acheminer vers son usine d'Agadir par des camions frigorifiques. Pour que les sardines soient préservées dans de bonnes conditions, l'industriel fournit la glace aux bateaux qui sont sous contrat avec lui. Le temps d'acheminement vers l'usine de préparation est ainsi réduite. Chaque année ce sont 23 000 tonnes qui sont travaillées dans l'usine d'Agadir. Les fabrications sont faites suivant le savoir-faire de l'entreprise.

3. Boujdour au Sahara Occidental :

Boujdour éoliennes

Sur cette façade atlantique le vent déude, le soleil brûle la terre. Sept kilomètres avant Boujdour un parc éolien d'une trentaine d'éoliennes de 3,6 MG va augmenter la production d'électricité au Maroc. Cela un parc éoloen de 100 MG permettant de réduire de 300 000 tonnes le CO2 dans l'atmosphère. D"autres parcs éoliens sont prévus dans la Province d'Essaouira, à Tarfaya, à El Marsa et à Midelt. Boujdour c'est aussi un port de pêche où sont débarquées des tonnes de poissons notamment les sardines. Le trajet se fait toujours sur la nationale 1 qui longue toute la côte atlantique. Boujdour est une ville d'un peu plus de 40 000 habitants. La distance entre Laâyoune et Boujdour est un peu moins de 200 kilomètres. Boujdour a son phare, qui ressemble un peu au phare d'Eckmühl, qui a une hauteur de 45 mètres. Il émet une lueur toutes les 15 secondes visibles jusqu'à 40 kimmètres à la ronde. C'est pratique pour les marins pour se repérer.

4. Dakhla au Sahara Occidental :

Dakhla

En continuant sur la route nationale 1 après Boujdour, Dakhla se trouve à 350 kilomètres au sud d'une population de plus de 100 000 habitants. Le climat est désertique où il pleut moins de 20 jours par an pour environ 30 mm. Dakhla est une presqu'ile du Sahara Occidental sur la côte atlantique. Un port de pêche est présent car il existe de nombreux bateaux et barques qui pêchent le poisson. Dakhla est la dernière ville avant la frontière mauritanienne distante de 380 kilomètres. En été, bien que sur le bord des côtes atlantiques la température atteint parfois 48° à l'ombre. Le vent permet au kite surfeurs de venir surfer sur les plages. Dakhla est à 450 kilomètres de Nouadibou, capitale économique de la Mauritanie et situé également au bord de l'atlantique dans la suite de la route de Dakhla à la frontière mauritanienne. Dans cette région du Sahara Occidental sous administration du Maroc les habitants parlent l'espagnol et divers dialectes, le berbère et des langues vernaculaires. L'arabe est enseigné dans les écoles et jusqu'à la fin de l'administration espagnole en 1975 c'est l'espagnol qui est enseigné. On y trouve aussi le portugais parlé par des habitants. Les nomades ne parlent pas l'espagnol car ils n'ont pas été scolarisés.

5. Conserverie Erg à Dakhla au Sahara Occidental :

Dakhla

Sur 30 hectares du site industriel du port de Dakhla, les activités liées à la pêche se sont élargies. L'armateur possédant 3 gros bateaux de pêche a finalisé la capture des sardines dans l'océan jusqu'à la fabrication permettant de l'avoir dans l'assiette. La conserverie Erg qui se crée en 2014 effectue la transformation du poisson de façon très rapide puisque le poisson ne met pas 30 minutes pour arriver du port à l'usine. Les chaînes ultramodernes avaient, au départ, la capacité de fabriquer 350 000 boites par jour. En 2018 l'usine s'est agrandie permettant aujourd'hui de fabriquer 580 000 boites par jour. Cette augmentation de la capacité de fabrication a un effet sur l'emploi puisqu'il passe de 580 à 880 personnes en équivalent à temps plein. Erg conserves possède les marques Oméga, Karma ou César mais fabrique aussi aux marques distributeurs. Les fabrications se font en boites illustrées ou sans illustrations dites boites blanches. Le conditionnement des cartons est de 100 boites pour le format 1/6club ou 1/5P. Pour les expéditions un conteneur de 20 pieds comprend 1 500 cartons de 1.5P ou 150 000 boites et 1 620 cartons de 1/6P25 ou 162 000 boites. Les exportateurs accordent une remise de 2% pour une commande de 325 000 boites soit 2 conteneurs entiers. Les horaires de travail sont de 8h à 18h soit 10 heures par jour sur 6 jours. Si les chaines tournent pour 60 heures, les ouvrières ont un horaire moindre certaines à temps complet d'autres à temps partiel.

5. Sardinières à la conserverie Erg à Dakhla :

Dakhla

Ces ouvrières assidues à la préparation des sardines dans les boites à la conserverie Erg de Dakhla savent qu'elles vont permettre la fabrication de plus de 500 000 boites à la journée. Les sardinières sont assises tandis qu'à côté d'elles des hommes leur apportent les caisses de sardines pour les uns et rangent les plateaux préparés pour les autres. Les différentes étapes avant la stérilisation sont effectuées. Les différentes préparations sont un peu les mêmes : sardines à l'huile, à la tomate, au citron, au basilic, aux olives, à la catalane, à l'escabèche, au piment. Quant à l'huile elle sera d'olive, d'olive extra, d'olive extra vierge, d'arachide, de tournesol, de soja ou végétale. Les sardinières verront toutes sortes de marques et de couleurs passées sous leurs yeux. La quantité journalière ne leur laisse pas le temps de les voir car elles sont prises par le travail sur les sardines à l'aide de leurs ciseaux, de leurs mains pour que la rotation se fasse au plus vite. A Dakhla elles sont au Sahara Occidental où la chaleur est forte mais à cet endroit ne rime pas avec désert car au bord de ces côtes atlantiques les sardines sont par centaines de millions pour venir remplir les boites de la conserverie. Rien ne sera perdu car le groupe auquel appartient la conserverie fabriquera des sous produits avec les restes ou déchets consécutifs à la mise en boites.

6. Route et vitesse 100 au Sahara Occidental :

Route au Sahara Occidental

Sur la route nationale 1, comme sur les autres routes sauf précisions, la vitesse autorisée est 100 kms/h sauf sur des portions de route où les dangers obligent à une limitation de vitesse. La vitesse des camions ne roulent qu'en principe qu'à 90 kms/h voire 80 kms/h. La portion de route ici montre les bords non stabilisés. Les camions roulent aussi à cette vitesse. Les routes sont étroites et parfois le croisement de 2 camions s'avère difficile. Au Maroc beaucoup d'accidents par rapport au nombre de voitures en circulation. En ville la vitesse est limitée à 60 kms/h et 40 kms/h en centre ville. Sur les autoroutes la vitesse maximale est de 120 kms/h. Outre la vitesse, beaucoup de véhicules, camions compris, sont mal entretenus ou ont beaucoup d'années et de kilomètres. Petit à petit le contrôle technique deviendra obligatoire car le nombre de véhicules ira croissant. Le nombre de morts sur les routes marocaines est de près de 3 600. Par rapport au nombre de véhicules cela représente 8 fois plus qu'en France. La superficie du Maroc 446 550 kilomètres carrés et il faut rajouter le Sahara Occidental, ce qui ferait 710 850. Conduire au Maroc oblige à prendre beaucoup de précautions peu importe les endroits où l'on se trouve.

7. Route et sable au Sahara Occidental :

Route au Sahara Occidental

Sur la route nationale 1, c'est aussi la rencontre avec du sable. Lorsque le vent souffle, le sable est monté comme des congères et le paysage n'est plus le même. S'essuyer une tempête de sable où la route en est recouverte ça vaut le coup les yeux mais bien moins pour le véhicule. Le sable va s'infiltrer partout et attention aux phares, il faut les protéger sinon ils vont être rayés complètement. Mais une tempête de sable c'est parfois une visibilté de 10 mètres et pas besoin d'être toujours au Sahara Occidental. A partir d'Agadir on peut l'avoir le long de la route vers Guelmim, Tan Tan ou Terfaya et bien sûr à partir de Laâyoune jusqu'à Lagouira. Si l'on projète une escapade vers le Sahara Occidental il ne faut exclure ce genre d'inconvénients. Rouler sur la route dans ces cas devient dangereux d'autant que dans l'autre sens il peut y avoir des voitures donc les accidents peuvent être plus fréquents. Tous les habitués du secteur roulent quand même car ils connaissent ces intempéries. Cela n'écarte pas les dangers car parfois il n'y a plus de route, le sable a tout recouvert.

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