Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

Les curés et vicaires de PLONÉOUR et PLONÉOUR-LANVERN

 Curés

 Période

 Durée

Vicaires

  Période

 Durée

Henri NÉDELEC

1596-1607

11 ans

 

 

 

Guillaume AULTRET

1607-1623

16 ans

 

 

 

Jacques L'HONORÉ

1633-1664

31 ans

 

 

 

Michel RIOU

1664-1665

1 an

 

 

 

Mathurin LEFEVRE

1665-1675

10 ans

 

 

 

Jean LE RASLE

1675-1692

17 ans

 

 

 

Julien MAINGUY

1692-1697

5 ans

 

 

 

Michel BILLIART

1697-1701

4 ans

 

 

 

Rodolphe BRANQUEC

1701-1708

7 ans

 

 

 

Robert PRADEN

1708-1731

23 ans

 

 

 

Jean BODIVIT

1731-1747

16 ans

 

 

 

Jean HÉNAFF

1747-1754

7 ans

 

 

 

Barthélémy GUILLOU

1754-1785

31 ans

 

 

 

Jean CUDENNEC

1785-1786

1 an

 

 

 

Alexandre de LA BARRE

1786-1788

 2 ans

 

 

 

François Sébastien MORVAN

1788-1802

14 ans

Henri MÉVEL
Yves FOLLIC

1785-1792
1796-1792

7 ans
6 ans

 Yves FOLLIC

1802-1807

5 ans

 -

 -

 

 Jacques LE GALL

1807-1814

7 ans

 -

 -

 

 Jean BILLON

1814-1817

 3 ans

 -

 -

 

  Pierre GUINEMENT

1817-1819

 2 ans

 -

 -

 

François TROUBOUL

1819-1832

13 ans

 -

 -

 

 Pierre DESQUATREVEAUX

1832-1833

1 an

 -

 -

 

 Alain GALLIOU

1833-1835

  2 ans

 -

 -

 

 Jean LE DRÉAU

1835-1850

15 ans

 -

 -

 

 Sébastien LE QUÉRÉ

1850-1864

14 ans

 

 

 

 Pascal QUELENNEC

1864-1867

 3 ans

 

 

 

 Yves HINGANT

1867-1872

 5 ans

 

 

 

Pierre CAER

1872-1874

4 ans

 

 

 

Pierre LE SANN

1874-1878

4 ans

 

 

 

François LE FLOCH

1878-1888

10 ans

 

 

 

François FAUJOUR

1888-1890

12 ans

 

 

 

Yves LE COZ

1890-1900

10 ans

Jean Marie LE BIHAN
Eugène COGNEC 

1899-1900
1899-1900

 

Jean Pierre FÉREC

1900-1909

 9 ans

Eugène COGNEC 
Jean Marie LE BIHAN
 Corentin YVINEC

1900-1909
1900-1909
1907-1909

 

Jean Marie QUÉRÉ

1909-1921

12 ans

Eugène COGNEC 
Corentin YVINEC
Jean René HUNANT
François LÉON
Guillaume QUÉMÉNER

1909-1912
1909-1919
1909-1921
1911-1914
1912-1921

 

Jean Pierre MAGUET

1921-1940

19 ans

Guillaume QUÉMÉNER
Jean René HUNANT
Jean HASCOET
Yves PHILIPPE
René GUICHAOUA
Alexandre MOULLEC
Jacques LE GUEN
Yves PAUL
Albert GRALL
René LE CLECH

Auguste SEITÉ
 Alain SEZNEC

1921-1923
1921-1928
1923-1924
1923-1929
1924-1934
1928-1931
1929-1940
1929-1934

1931-1939
1932-1934
1939-1940
1939-1940


7 ans
1 an
6 ans
10 ans
3 ans
11 ans
5 ans
8 ans

2 ans
1 an
 1 an

Pierre MORVAN

1940-1942

2 ans

  Jacques LE GUEN
Louis SALINOC
Alain SEZNEC 

1940-1942
1940-1940
1940-1942

 2 ans
6 mois
 
 2 ans

François SACCADAS

1942-1946

4 ans

Jacques LE GUEN
Alain SEZNEC

1942-1946
1942-1946

4 ans
4 ans

Thénénan GOURRIOU

1946-1953

7 ans

  Jacques LE GUEN
Alain SEZNEC
Jean CORFA

Jean PRÉMEL

1946-1948
1946-1952
1948-1953
1952-1953

2 ans
6 ans
5 ans
1 an

Jean LE GOFF

1953-1958

 5 ans

 Jean PRÉMEL
Paul JOLIVET

1953-1958
1953-1958

5 ans
5 ans

Sébastien LE BERRE

1958-1970

12 ans

Jean Louis LE ROY
 Jean Louis BÉCHU
 Emile DONOU

1959-1968
1960-1966
1966-1970

9 ans
6 ans
4 ans 

Yves MÉVELLEC

1970-1974

 4 ans

  Emile DONOU
Jean LE BARS

Hubert BOUCHÉ

1970-1972
1970-1973
1971-1974

2 ans
3 ans

5 ans

Charles LE DU

1974-1982

8 ans

Hubert BOUCHÉ
Joseph CONGAR

1974-1980
1974-1982

5 ans
8 ans

Yves PENNEC

1982-1990

8 ans

 

 

 

Joseph MOULLEC

1990-1997

7 ans

 

 

 

Louis MIOSSEC

1997-2001

4 ans

 

 

 

Depuis 2001 il n'y a plus de curé à Plonéour-Lanvern. Le presbytère de la route de Quimper est transformé en logements, le jardin abrite les services techniques. Désormais le presbytère est remplacé par une "maison paroissiale" se trouvant tout près de l'église. Le dernier curé est Louis MIOSSEC en 2001. Le dernier vicaire est Joseph CONGAR en 1982. Jean CORFA fut vicaire en 1948 à 26 ans jusqu'en 1953. Il est décédé en octobre 2017 à 95 ans. Jean Louis BÉCHU fut vicaire de 1960 à 1966 est décédé en septembre 2017. Yves PAUL, né en 1904, fut vicaire de 1929 à 1934 et enseignait à la même période à l'école Notre Dame de Bon Secours. En 1954 il est recteur de Saint Jean Trolimon. Il démissionne en 1971 et décède en 1972. A Plonéour puis Plonéour-Lanvern plusieurs natifs sont devenus prêtres ou missionnaires. Il apparaît que seul René GUICHAOUA de Kervant, né en 1897, fut vicaire à Plonéour-Lanvern. Il l'a été de 1924 à 1934. Dès sa nomination comme prêtre, en 1924, il enseigne à l'école Notre Dame de Bon Secours. Il devient le directeur de l'école en 1929 jusqu'en 1934 année où il doit diminuer sa charge de travail à cause de la maladie. Il décèdera en 1946. Ce n'est pas courant qu'un prêtre soit nommé vicaire dans sa ville natale et devienne directeur de l'école de son village.

. Jacques L'HONORÉ, curé de Plonéour, curé de Lanvern : 

Jacques LHONORE

Jacques L'HONORÉ a marqué son passage à Plonéour pour avoir été curé durant 31 ans d'affilée puis avoir été à la fois curé de Plonéour et de Lanvern de 1661 à 1664, puis curé de Lanvern de 1664 à 1670. Curé de Plonéour il a beaucoup fait pour la chapelle de Languivoa. C'est durant son règne de recteur de Plonéour que le clocher fut construit à Languivoa en 1636. En 1638 le portail ouest est achevé et porte l'inscription "Ce portail fut achevé le 10 octobre 1638, noble Me Iaq Lhonoré, Recteur". Le Me avant son nom veut dire "Messire". Son nom figure sur une porte avec la date de 1634 et sous un grande fenêtre portant la date de 1642. S'il était présent à Plonéour lors de la construction du clocher en 1636, il a vu le clocher décapité en 1675 lors de la révolte des bonnets rouges puisqu'il n'est décédé qu'en 1677. Jacques L'HONORÉ était Chanoine de Cornouaille. Sa famille est liée à celle de Jean du MARC'HALLACH seigneur e Kerraoul en Plonéour. Ce dernier a également une pierre tombale dans l'église de Languivoa et est présent à Lanvern. Entre 1633 et 1670 Jacques L'HONORÉ a servi la paroisse de Plonéour, la paroisse de Lanvern, la chapelle de Languivoa, la trêve de Saint Honoré et d'autres chapelles présentes sur le territoire de Plonéour.

. François Sébastien MORVAN, curé de Plonéour : 

François Sébastien MORVAN

Avant et après la révolution française de 1789, François Sébastien MORVAN était curé ou recteur de Plonéour puisqu'il a exercé son ministère de 1788 à 1802. A ses côtés les 2 vicaires Henri MÉVEL et Yves FOLLIC qui quittent Plonéour en 1792 lorsqu'arrive un curé constitutionnel au nom de Pierre ROIGNANT. En quelque sorte à Plonéour, il y a 2 recteurs en des lieux différents, l'un rattaché au Saint-Siège l'autre à l'état. Le 1er janvier 1792 le recteur François MORVAN adresse ses voeux à ses paroissiens à la chaire de l'église de Plonéour. Les propos tenus par le curé ne plaisent au maire Pierre LE BOÉDEC, celui-ci est secrétaire du juge de Paix du Canton de Plonéour. Le recteur François MORVAN ayant refusé de devenir curé constitutionnel est l'objet initial d'un litige qui s'est installé entre le curé et le maire. Pierre ROIGNANT prêche la soi-disante bonne parole, oubliant ce qui le lie à son sacerdoce. Il l'oublie tellement qu'il lorgne la fille du maire, Agathe LE BOÉDEC qu'il finit par épouser le 11 juin 1794. Le couple s'installe à Kermorvan en Plonéour, lieudit qui veut dire "maison Morvan" comme un clin d'oeil au curé de Plonéour du même nom qui fut éloigné de Plonéour par lui et les siens. Pierre ROIGNANT installe le presbytère chez lui à Kermorvan. Dans cette demeure habitait Hippolyte CHARPENTIER notaire royal qui installe son office notarial Tréogat peu après son mariage avec la fille de Pierre MERMET. Pierre ROIGNANT abdicataire en tant que prêtre, continue ses prêches qui provoquent une grande confusion dans Plonéour. Le vicaire Henri MÉVEL, réfractaire, revient à Plonéour en 1795. Il refuse de célébrer un baptème à Plonéour dont la marraine est Madame Agathe ROIGNANT. Son mari Pierre ROIGNANT saisit le district de Pont-Croix dont fait partie Plonéour. Une sacrée ambiance à Plonéour à l'époque. Le couple ROIGNANT finit par quitter Kermorvan pour aller à Tréordo, domaine de Pierre LE BOÉDEC. Pierre ROIGNANT est en même temps agent à la mairie de Plonéour et signe les actes d'état civil en tant qu'officier d'état civil. A cette période le schisme existait à Plonéour par ces prêtres constitutionnels. François MORVAN fut arrêté puis envoyé à Brest le 25 janvier 1792 d'où il partira vers l'Espagne puis à Santiago du Chili. Il essaie de revenir à Plonéour en 1802. Pendant toute cette période il est considéré comme recteur de Plonéour. Dans les faits Pierre ROIGNANT a remplacé François MORVAN. En 1802 Yves FOLLIC son vicaire est nommé curé de Plonéour après avoir quitté Plonéour en 1792 puis être revenu. Durant cette période après la révolution l'église de Plonéour fut le théâtre de toutes sortes de choses jusqu'à souiller les lieux sacrés. A Tréluan, des messes au culte révolutionnaire furent dites mais tous les participants sont condamnés. A la fin de cette période l'église de Plonéour menaçait de tomber en ruines, puisque dans un état de délabrement avané. En 1804 le maire Pierre MERMET fit entreprendre des travaux en changeant la charpente, mettant des ardoises et reprenant les murs qui menaçaient de s'écrouler. Après toutes ces péripéties, l'église de Plonéour avait besoin de renouveau, les paroissiens avaient besoin de sérénité après cette période très difficile pour eux.

. François TROUBOUL, curé de Plonéour : 

François TROUBOUL

François TROUBOUL est né le 16 septembre 1772 à QUERRIEN. A la révolution française il refusa de prêter serment et fut déporté, comme François Sébastien MORVAN, en Espagne. Il était curé de Pluguffan avant de devenir curé de Plonéour. Il est le 1er curé de Plonéour-Lanvern, la paroisse de Lanvern ayant été rattachée à celle de Plonéour en 1827 en même temps que le rattachement de la commune de Lanvern à Plonéour le 31 janvier 1827. Tout au long de son règne à Plonéour il eut comme maire Jean Alain CARVAL puisque ce dernier l'a été de 1816 à 1833. François TROUBOUL arrive à Plonéour en 1819 et loge au presbytère route de Quimper acheté en 1817. Le curé ne semble pas pouvoir subsister de son ministère par les seules quêtes, services et messes. Il demande qu'un traitement lui soit affecté. Les caisses de la commune ne peuvent y subvenir. En 1819, le Préfet ordonne le traitement de trois cents francs au curé soit le dixième de la valeur du presbytère. Ne pouvant payer ou n'ayant pas prévu cette dépense au budget de la commune, le montant du traitement du curé est soumis à une souscription volontaire ou un don par les fidèles. A cette époque la population de Plonéour est de 2 050 habitants, enfants et anciens compris. Des budgets exsanges laissent prévoir que l'église de Plonéour ne pourra être suivie pour les réparations diverses que le temps continue à malmener. Le maire essaie d'augmenter les recettes comme pour les foires mais elles ne suffiront pas. Le curé était assisté de 2 vicaires dans ses périodes de 1819 à 1832. Il est resté 13 ans curé à Plonéour et Plonéour-Lanvern, le nombre de vicaires différents a été de 8. L'église était bien différente de celle de maintenant. Son clocher était situé au centre. Le curé et les vicaires s'occupaient aussi des chapelles situées sur le territoire de Plonéour puis de Plonéour-Lanvern.

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