Voici
l'extrait du baptême
de Jean-Alain LE
CARVAL écrit
de la main du curé
de la paroisse de
Penmarch. "Jean-Alain Le Carval
fils légitime
de Alain et de Marie
Le Dréau,
mari et femme, né
au village de Langrouguen
en cette paroisse
le premier novembre
mil sept cent quatre
vingt onze, a été
solonnellement baptisé
par moi soussigné
curé, parrain
et marraine ont
été
Jean Le Dréau
qui signe, Anne-Marguerite
Le Carval qui, avec
le père présent,
déclare ne
savoir signer. Signatures
de Jean Joseph Le
Dréau, G.
Morvan curé
de Penmarch".
2.
Jean Alain LE CARVAL
: les origines
Jean
Alain LE CARVAL
est donc né
à Penmarch
à Langrouguen.
Son père,
Alain Le Carval
est né
à Kérouil
en Penmarch,
son arrière
grand-père
est né
à Saint
Guénolé,
paroisse de
Beuzec Cap Caval.
Ils portent
tous le nom
de LE CARVAL
jusqu'au haut
de la pyramide
de l'arbre tandis
que maintenant
le "LE"
a disparu pour
la plupart sauf
dans la région
de Penmarch
où, aux
XXIème
siècle
portent toujours
le nom LE CARVAL.
Cela peut se
traduire par
les enregistrements
en mairie où,
dans certains
d'entre elles,
les "L"
étaient
classés
dans "L"
tandis que dans
d'autres mairies
ils étaient
classés
dans "C".
Puisque les
obligations
de registres
se situent au
milieu de XVIème
siècle,
il n'est pratiquement
pas possible
d'aller au-delà
dans l'époque
du temps sauf
pour une catégorie
de personnes,
ce qui n'est
pas le cas ici.
Certains historiens
ont cherché
les origines
bien au-delà
mais trouvent
les mêmes
écueils
dans leurs recherches.
Il y a la particularité
de trouver les
CARVAL dans
le Pays Bigouden
et le Cap Sizun
pour plus de
90% des personnes
au XXème
siècle.
Cependant, sur
la partie possible,
pour
l'instant, il
n'est pas établi
de lien entre
les familles
CARVAL du Pays
Bigouden et
celles du Cap
Sizun ce qui
semble assez
curieux. Peut-être
faut-il remonter
plus haut pour
en trouver.
3.
Jean Alain LE CARVAL
: ses enfants
Jean
Alain LE
CARVAL
se marie
en 1806
à
Plonéour,
à
Catherine
GADONNA
dont la
famille
habite Kéréon
à
Plonéour.
La famille
GADONNA
habite Plonéour
depuis qu'il
est possible
de trouver
une trace.
De leur
union naît
7 enfants
: 1.
Marie Catherine
LE CARVAL:
1810-1852
qui se marie
à
Alain LE
CORRE :
8 enfants 2.
Jean Marie
CARVAL
: 1813-1863
qui se marie
à
Urbanne
QUILLIEC
puis à
Tudyne LE
GUEN : 15
enfants 3.
Noël
LE CARVAL
: 1815-1815 4.
Jean LE
CARVAL :
1819-1871
qui se marie
à
Louise LE
GARREC :
8 enfants 5.
Corentin
LE CARVAL
: 1823-1905
qui se marie
à
Anne LE
CALVEZ :
8 enfants 6.
Yves LE
CARVAL :
1826-1892
qui se marie
à
Corentine
LE GARREC
puis à
Jeanne LE
LOCH : 12
enfants 7.
Catherine
LE CARVAL
: 1829-1855
qui se marie
à
Henri BOIS
: 1 enfant
Jean
CARVAL né
en 1813
ne porte
pas, à
sa naissance,
"LE
CARVAL"
mais simplement
"CARVAL",
tous les
autres enfants
portent
"LE
CARVAL".
Jean CARVAL
(1813-1863)
sera premier
adjoint
au maire
de Plonéour-Lanvern.
Jean
Alain LE CARVAL
a donc 52 petits-enfants.
De ces enfants je
suis de la branche
de Corentin LE CARVAL
(1823-1905)
4.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
ses
frères
: Les
parents
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
sont
Alain
LE
CARVAL
(1758-1836)
et
Marie
LE
DRÉAU
(1756-1809)
comme
indiqué
sur
son
acte
de
baptême.
Le
couple
Alain
LE
CARVAL-Marie
LE
DRÉAU
a
10
enfants.
Ils
sont
mariés
le
9
février
1779. 1.
Alain
LE
CARVAL
(1780-1780) 2.
Jean Alain LE CARVAL
(1781-1836)
marié
à
Catherine
GADONNA
:
8
enfants 3.
Marie
Anne
LE
CARVAL
(1783-1817)
mariée
à
Nonna
LE
BOENNEC
:
13
enfants 4.
Yves
Joseph
LE
CARVAL
(1785-1823)
marié
à
Marie
Louise
MAVIC
:
3
enfants 5.
Alain
Yves
LE
CARVAL
(1788-1843)
marié
à
Marguerite
LE
CORRE
:
9
enfants 6.
Anne
LE
CARVAL
(1791-1832) 7.
Marie
LE
CARVAL
(1791-1791)
mariée
à
Jean Marie
GUÉGUEN
: 7 enfants 8.
Catherine
LE
CARVAL
(1793-1859)
mariée
à
Henri
GLOAGUEN
:
5
enfants 9.
Pierre
LE
CARVAL
(1795-1832)
marié
à
Jeanne
ARNOULT
:
2
enfants 10.
Marie
Anne
LE
CARVAL
(1802-1809)
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
donc
47
neveux
et
nièces.
5.
LE
CARVAL
à
PLONÉOUR
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
n'est
pas
le
premier
LE
CARVAL
à
venir
ou
à
être
présent
à
Plonéour.
En
1736
Yves
LE
CARVAL
de
Plomeur,
en
se
mariant
à
Jeanne
LE
FAOU,
fait
venir
à
Plonéour
les
LE
CARVAL.
On
les
trouve
à
Kérambleudou,
à
Kéricun
en
1776
mais
Kéricun
se
trouve
dans
la
paroisse
de
Lanvern.
Il
est
difficile
de
savoir
exactement
l'époque
où
les
LE
CARVAL
sont
à
Plonéour
d'autant
qu'il
n'y
a
pas
de
registres
au
delà
d'une
certaine
période.
Pendant
la
période
où
Jean
Alain
LE
CARVAL
est
maire
de
Plonéour,
puis
maire
de
Plonéour-Lanvern,
son
père
fera
partie
de
son
conseil
municipal.
Plus
tard
un
de
ses
petits-enfants,
Jean
Marie
CARVAL
de
Kéréon
deviendra
premier
ajoint
au
maire,
pour
une
période,
lorsque
Pierre
Jean
DANIEL
est
maire.
6.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
la
révolution
française
de
1789
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
un
peu
plus
de
7
ans
lors
de
la
Révolution
Française
de
1789.
Un
âge
suffisant
pour
se
rappeler
de
ces
événements
même
si
le
système
de
communication
était
différent
de
celui
d'aujourd'hui.
En
1789,
Jean
Alain
LE
CARVAL
était
à
Penmarch
avec
ses
parents,
ses
frères
et
sa
soeur.
7.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
ses
parents
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
se
marie
en
1806.
Il
a
25
ans,
sa
femme
n'a
pas
16
ans.
S'il
n'est
pas
l'aîné
de
la
famille
il
le
devient
par
obligation
puisque
le
premier
enfant
du
couple
de
ses
enfants,
Alain
né
en
1780,
n'a
pas
survécu.
Jean
Alain
LE
CARVAL
n'a
pas
28
ans
lors
du
décès
de
sa
mère,
Marie
LE
DRÉAU,
en
1809.
Le
plus
jeune
des
enfants
a
14
ans
lorsqu'ils
perdent
leur
mère.
Alain
LE
CARVAL,
leur
père
ne
se
remarie
pas.
Sur
les
10
enfants
du
couple
2
ne
survécurent
pas
et
la
dernière
née
en
1802
décède
à
7
ans.
Au
décès
de
sa
femme,
Alain
LE
CARVAL
a
51
ans.
Né
à
Kérouil
en
Penmarch
il
est
à
Langrouguen
où
il
est
"laboureur
de
terre".
Beaucoup
des
LE
CARVAL
sont
marins
et
le
seront
par
la
suite.
Alain
LE
CARVAL
vient
à
Plonéour
en
1800,
à
Lescoulouarn.
Sa
dernière
fille,
Marie
Anne
née
en
1802
naît
à
Lescoulouarn.
En
1800
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
19
ans.
Lescoulouarn
est
situé
en
prolongation
de
Kéréon.
La
proximité
fera
qu'en
1806
il
se
marie
à
Catherine
Gadonna
le
1er
juillet.
Sur
son
acte
de
mariage
il
signe
"Jean
Allain
Le
Carval".
A
sa
naissance
il
n'y
a
pas
de
"2
L"
à
Alain.
Il
n'y
aura
pas
non
plus
sur
les
autres
actes
de
naissance.
Lors
de
la
célébration
du
mariage
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
il
y
a
4
témoins
:
Alain
LE
CARVAL
père
du
marié,
Jacques
GADONNA,
père
de
la
mariée,
Jean
Marie
GADONNA,
frère
de
la
mariée
tous
trois
habitant
la
commune
de
Plonéour
et
Nonna
BOENNEC,
beau
frère
du
marié.
Le
mariage
est
célébré
par
Pierre
Marie
MERMET,
secrétaire
de
mairie
de
Plonéour,
délégué
pour
remplir
la
fonction
d'Officier
d'État
Civil.
8.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
sa
profession
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
est,
comme
son
père,
cultivateur
à
Penmarch
d'abord
où
il
aide
ses
parents
puis
à
Kéréon
à
Plonéour
à
partir
de
1806
lorsqu'il
se
marie
à
Catherine
GADONNA.
Comme
son
père,
Jean
Alain
LE
CARVAL
sera
veuf
puisqu'il
perd
sa
femme
en
1831
alors
qu'il
n'a
pas
50
ans.
Marié
le
1er
juillet
1806,
il
résidera
presque
30
ans
à
Kéréon
pendant
lesquelles
il
sera
maire
17
ans
et
6
mois.
S'il
a
bien
été
adjoint
au
maire,
il
a
dû
être
également
conseiller
municipal
quelque
temps
avant.
9.
La
nomination
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
comme
maire
:
Au
début
du
XIXème,
et
même
après,
devenir
maire
n'est
pas
soumis
au
suffrage
universel
comme
maintenant.
Pour
les
communes
de
moins
de
5
000
habitants,
la
nomination
d'un
maire
est
faite
par
le
préfet,
au
delà
de
5
000
habitants
c'est
le
Consul
qui
se
charge
de
la
nomination
du
maire.
En
janvier
1816,
Jean
Alain
LE
CARVAL
est
adjoint
au
maire
de
Plonéour.
Le
maire
de
Plonéour
est
Yves
ARNOULT,
notaire.
Ce
dernier
a
déjà
exercé
le
mandat
de
maire
de
Plonéour
de
1806
à
1812.
En
janvier
1816,
Yves
ARNOULT,
maire
de
Plonéour
devint
notaire
à
Pont-l'Abbé,
emportant
ses
minutes
dans
cette
commune.
Ne
pouvant
plus
exercer
le
mandat
de
maire
de
Plonéour
qu'il
détenait
depuis
novembre
1815,
le
29
janvier
1816,
il
proposa
au
Préfet
la
nomination
de
Jean-Alain
LE
CARVAL
dont
voici
un
extrait
de
sa
lettre
au
Préfet
:
Pont-l'Abbé,
29
janvier
1816
Monsieur le préfet, Les deux citoyens que je crois les plus propres à
remplir vos vues sont Jean Allain LE CARVAL adjoint de la mairie et Yves MAVIC,
conseiller municipal. Ils sont tous deux pleins d'amour et de respect pour notre
bon roi et pour son auguste famille et tiennent une conduite à l'abri du plus
léger reproche. Il est malheureux que leur éducation ne corresponde pas à leurs
autres qualités. Cependant ils savent lire et écrire et je connais dans nos
campagnes plusieurs maires qui n'ont pas plus d'instruction qu'eux.
Je crois cependant, monsieur le préfet, que le moyen d'assurer la marche des
affaires administratives dans la commune serait de nommer pour maire Jean Allain
LE CARVAL et pour adjoint (...).
C'est
ainsi
qu'en
février
1816,
Jean-Alain
LE
CARVAL
fut
nommé
maire
de
Plonéour
en
remplacement
de
Yves
ARNOULT,
désormais
résident
en
la
commune
de
Pont-l'Abbé,
comme
notaire.
10.
Jean
Alain
LE
CARVAL
en
mairie
:
Voici
la signature de Jean-Alain LE
CARVAL sur tous
les
actes
de
naissances,
de
mariages,
de
décès
et
documents
administratifs
de
la
commune
de
Plonéour
et
celle
de
Plonéour-Lanvern
ensuite.
Ce
qui
peut
frapper
c'est
que
dans
sa
signature
il
signait
J.
alaincarval
maire,
encerclant
son
nom.
Le
premier
acte
de
naissance
qu'il
signe
est
du
17
avril
1816
en
tant
que
maire.
Cependant,
il
signe
également
l'acte
de
naissance
du
5
février
1816
dont
le
maire
est
Yves
ARNOULT,
Jean
Alain
CARVAL
étant
adjoint
au
maire
mais
le
12
février
1816
il
indique
être
maire.
S'il
est
bien
né
"Jean
Alain
LE
CARVAL,
il
se
peut
bien
qu'il
soit
appelé
"Alain
CARVAL"
comme
son
père.
Sur
son
acte
de
décès
du
23
avril
1836,
il
est
indiqué
"Allain
Le
Carval,
ancien
maire
de
Plonéour".
Là
il
y
a
aussi
"2
L"
à
Alain,
donc
Allain". Très
souvent
le
second
prénom
était
celui
d'usage.
Son
grand
père
s'appelait
aussi
Allain
Le
Carval.
De
par
sa
signature,
son
nom
était
déjà
"alaincarval".
Il
faut
se
remettre
dans
la
période
d'autrefois.
De
même,
sur
son
acte
de
décès,
il
est
mis
"veuf
de
Catherine
Le
Gadonna.
Là
aussi
le
"Le"
est
mis
parfois
et
pas
dans
d'autres
cas.
11.
Les
actions
Jean
Alain
LE
CARVAL comme
maire
:
Nommé
maire
par
le
Préfet
Jean-Alain
LE
CARVAL
réunit
son
premier
conseil
municipal,
le
30
mars
1816,
sous
sa
présidence
et
il
est
nommé
comme
adjoint
au
maire
Jean
Marie
LE
BIHAN
des
GARENNES.
Lors
de
ce
1er
conseil
municipal
le
conseil
installe
Allain
LE
CARVAL
en
tant
que
conseiller
municipal
en
remplacement
de
Jean
TANNEAU.
Allain
LE
CARVAL
n'est
autre
que
le
père
de
Jean
Alain
LE
CARVAL,
après
qu'il
ait
prêté
le
serment
suivant
"Je
jure
obéissance
aux
Constitutions
du
Royaume
et
fidélité
au
Roy"
après
quoi
un
procès
verbal
est
dressé.
Sont
présents
à
ce
1er
conseil
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
-
Thomas
CANÉVET
-
Yves
MAVIC
-
Guillaume
LE
LAY
-
Yves
LE
PAPPE
-
François
LE
LAY
-
Noël
MARZIN
-
Yves
LE
BERRE
-
Jean
Marie
QUEINNEC
-
Pierre
LE
GUIRRIEC
-
Allain
LE
CARVAL
Jean
Marie
LE
BIHAN
DES
GARENNES
ne
sera
qu'un
adjoint
éphémère
puisque
Jean
Alain
LE
CARVAL
le
remplacera
par
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC,
dans
la
même
année,
précisément
le
15
décembre
1816.
Entre
les
deux
hommes,
ce
sera
une
longue
collaboration
puisque
durant
toute
la
durée
des
mandats
de
maire
de
Jean-Alain
LE
CARVAL,
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
sera
son
adjoint.
Le
frère
de
ce
dernier,
Jacques
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
est
maire
de
Peumerit
avant
la
nomination
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
comme
maire
de
Plonéour.
En
1816,
les
deux
frères
occupent,
pour
l'un
le
poste
de
maire
à
Peumerit,
pour
l'autre
le
poste
d'adjoint
à
Plonéour.
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
est
à
la
fois,
négociant,
agent
des
Postes
et
débit
de
tabac
à
Plonéour.
Pour
autant,
il
ne
deviendra
jamais
maire
de
Plonéour,
restant
un
fidèle
adjoint
à
Jean
Alain
LE
CARVAL.
Toutefois,
certains
habitants
de
la
commune
de
Lanvern
vont
préférer
Plonéour
à
Lanvern.
C'était
il
y
a
200
ans
exactement
!
Commune
de
Lanvern
:
Depuis
la
révolution
la
paroisse
de
Lanvern
est
devenue
"commune"
amputée
de
la
partie
de
la
trève
de
Saint-Honoré
qui
devient
aussi
une
commune.
La
commune
de
Lanvern
se
révèle
être
une
commune
en
parties
éclatées
non
contiguës
:
quelques
maisons
autour
de
Lanvern,
des
fermes
allant
de
Lanvern
à
Tréouron,
Kéristic,
Kéravel,
Kersonis
et
la
plus
grande
partie
partant
de Kerguien
longeant
Leurélis,
Kerviligou,
se
prolongeant
vers
Bodérez
puis
allant
jusqu'au
Moulin
de
Bondivy, La
Tour,
Lestréguéoc,
Kéricun,
Kervélen,
Kersaux.
Tréordo
qui
touche
Leurélis
fait
partie
de
la
commune
de
Plonéour
tandis
que
Leurélis
fait
partie
de
la
commune
de
Lanvern.
Cette
dernière
partie,
la
plus
grande
de
Lanvern,
est
enclavée
touchant Tréogat,
Peumerit
et
Plonéour
mais
pas
le
bourg
de
Lanvern.
Administrer
une
commune
n'est
pas
chose
facile.
Si
l'on
trouve
bien
un
maire
pour
la
commune
de
Saint-Honoré,
il
n'est
pas
trouvé
de
maire
pour
Lanvern.
Il
y
a
bien
un
conseil
municipal
à
Lanvern
mais
l'administration
de
Lanvern
est
faite
par
Plonéour
chef-lieu
de
canton
après
la
révolution,
lequel
chef-lieu
sera
modifié
pour
être
Plogastel
Saint
Germain.
Certains
habitants
de
la
commune
de
Lanvern commencent
à
s'intégrer,
de
façon
administrative
avec
Plonéour
et
pour
cause
:
Jean
Alain
LE
CARVAL,
dès
sa
nomination
de
maire
en
1816,
administre
Lanvern
dont
les
registres
rapportent
qu'il
indiquait
être
maire
de
Plonéour
et
Lanvern. Un
document
distinct
indique
Jean
Alain
CARVAL
maire
de
Lanvern.
Or,
Plonéour
et
Lanvern
sont
bien
2
communes
distinctes
en
1816.
Lanvern
n'a
pas
réellement
de
bourg,
ce
qui
rend
la
commune
difficile
à
gérer
et
la
vie
de
la
commune
n'est
pas
soutenue.
Jean-Alain
LE
CARVAL
tient
très
bien
sa
commune
et
sa
gestion
est
appréciée
de
tous. Même
si
l'administration
de
Lanvern
est
faite
par
Plonéour,
les
budgets
ne
sont
pas
confondus
mais
distincts.
Il
apparaît
que
Jean
Alain
LE
CARVAL
était
le
maire
des
deux
communes
à
la
fois,
sa
nomination
préfectorale
en
1816
lui
conférant
ce
titre.
De
toute
évidence,
à
partir
du
moment
où
l'administration
de
la
commune
de
Lanvern
était
faite
par
Plonéour,
le rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour
devenait
inéluctable
à
court
terme
mettant
fin
à
la
partie
enclavée,
le
tout
englobé
dans
la
nouvelle
commune
de
Plonéour-Lanvern.
Il
est
difficile
de
se
transposer
à
cette
époque
car
il
n'y
a
pas
de
photo
permettant
de
retrouver
quelques
traces
de
souvenirs
de
ce
début
du
XIXème.
L'église
est
dans
un
état
de
délabrement,
ce
qui
n'empêche
pas
aux
fidèles
de
se
rassembler
pour
les
offices.
En
1817,
Jean-Alain
LE
CARVAL
inscrit
au
budget
la
création
de
la
maison
commune,
plus
connu
sous
le
nom
de
mairie.
La
même
année
il
fait
acquérir
par
le
conseil
municipal
le
presbytère.
Pour
que
cela
puisse
se
faire
il
réunira
au
conseil
municipal
les
élus
et
les
plus
imposés
de
la
commune.
Il
lui
fallait
bien
trouver
un
équilibre
à
son
budget
afin
de
payer
l'acquisition.
A
noter
que
parmi
ces
personnes
les
plus
imposées,
Jean-Alain
LE
CARVAL
en
faisait
partie
car
il
était
le
15e
le
plus
imposé
dans
l'ensemble
et
le
6e
parmi
les
cultivateurs
de
Plonéour.
Lorsque
Jean-Alain
LE
CARVAL
est
nommé
maire
de
Plonéour,
la
commune
compte
moins
de
2
050
habitants.
La
mairie
:
En
mars
1817,
Jean
Alain
LE
CARVAL
crée
la
mairie
de
Plonéour
dite
"maison
commune".
Auparavant
les
réunions
du
conseil
municipal
avaient
lieu
dans
une
maison
particulière.
Pour
que
la
vie
de
la
campagne
et
de
la
ville
soit
bien
administrée,
Jean-Alain
LE
CARVAL
propose
la
nomination
de
deux
gardes
champêtres
sachant
que
la
commune
n'a
pas
les
moyens
de
les
payer.
L'un
d'entre
eux
est
affecté
au
bourg
et
à
ses
environs
et
l'autre
à
la
parcelle
du
Stang
et
autres.
Ne
pouvant
leur
donner
de
traitement,
il
est
convenu
que
leur
est
acquis
le
montant
des
contraventions
qu'ils
pourraient
infliger
aux
administrés
en
cas
de
divagations
d'animaux
ou
autres
non
respects
des
règles
que
la
mairie
a
mis
en
place.
Le
presbytère
:
Si
en
1817,
le
principe
de
l'achat
du
presbytère
est
acquis.
Il
faut
trouver
l'argent
nécessaire
pour
le
payer.
Dans
la
séance
du
conseil
municipal
de
mars
1817,
vu
la
lettre
du
Préfet
du
9
janvier
1817
autorisant
la
réunion
du
conseil
afin
d'établir
un
octroi
pour
pallier
aux
dépenses
de
la
commune.
Le
conseil
arrête
sa
demande
d'octroi
près
du
Préfet.
En
1819
Jean
Alain
LE
CARVAL
réunit
avec
son
conseil
municipal,
à
nouveau
les
plus
imposés
de
la
commune.
Il
expose
le
besoin
impérieux
de
recourir
à
un
impôt
pour
payer
le
presbystère.
C'est
ainsi
qu'il
fera
adopté,
pour
3
ans,
un
impôt
de
0.10%
sur
les
contributions
foncières
et
de
0.20%
sur
les
contributions
mobilières,
en
supplément
des
impôts
déjà
payés
par
ceux-ci.
Ces
montants
ainsi
récoltés
serviront
à
payer
le
presbytère
et
ses
dépendances.
Il
y
a
désormais
un
presbytère,
un
curé
mais
ce
dernier
se
trouve
dans
la
même
situation
que
les
deux
gardes-champêtres.
Il
ne
doit
sa
subsistance
qu'aux
dons
de
ses
fidèles
lors
des
messes,
baptêmes,
mariages
ou
décès
ainsi
que
les
offrandes
pour
les
messes
et
le
services
pour
le
repos
des
âmes.
Le
curé
ne
semble
pas
pouvoir
subsister
de
son
ministère
par
les
seules
quêtes,
services
et
messes.
Il
demande
qu'un
traitement
lui
soit
affecté.
Les
caisses
de
la
commune
ne
peuvent
y
subvenir.
En
1819,
le
Préfet
ordonne
le
traitement
de
trois
cents
francs
au
curé
soit
le
dixième
de
la
valeur
du
presbytère.
Ne
pouvant
payer
ou
n'ayant
pas
prévu
cette
dépense
au
budget
de
la
commune,
le
montant
du
traitement
du
vicaire
est
soumis
à
une
souscription
volontaire
ou
un
don
par
les
fidèles.
A
cette
époque
la
population
de
Plonéour
est
de
2
050
habitants,
enfants
et
anciens
compris.
La
foire
du
13
:
Les
foires
font
partie
du
quotidien
de
cette
époque
mais
leur
nombre
est
prévu
par
une
loi. Dans
l'ancien
régime,
il
y
avait
4
foires
à
Plonéour
:
le
10
janvier,
le
5
mai,
le
3
juillet,
le
1er
septembre.
A
partir
de
1793,
Plonéour
obtient
6
jours
de
foires
dans
l'année
prévus
comme
ceci
:
a)
le
jour
de
foire
est
le
mardi b)
les
6
mois
sont
les
suivants
:
janvier,
mars,
mai,
juillet,
septembre
et
novembre.
Cela
est
ainsi
depuis
1793
et
l'on
dit
dans
tout
le
canton
que
les
foires
de
Plonéour
sont
les
plus
belles,
Plonéour
étant
chef-lieu
de
canton..
La
commune
de
Plogastel,
désormais
canton,
sollicite
le
changement
du
jour
foire
le
fixant
au
lundi
au
lieu
du
mardi.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
son
conseil
acceptent
ce
changement.
Cependant,
la
commune
de
Plogastel
fait
valoir
à
celle
de
Plonéour
qu'elle
lui
fait
une
concurrence
commerciale
puisque
les
transactions
se
font davantage
à
Plonéour
qu'à
Plogastel
alors
que
Plogastel
est
chef-lieu
de
canton.
Jean-Alain
LE
CARVAL
répond
que
Plogastel
ne
doit
pas
s'étonner
d'une
bien
moindre
fréquentation
de
sa
foire
puisque
les
chemins,
pour
ne
pas
dire
routes,
sont
d'un
accès
difficile,
affreux
et
mal
entretenus
pour
arriver
au
sommet
de
la
commune
faisant
remarquer
qu'il
n'y
a
pas
d'abris
en
cas
de
pluie,
de
grosses
averses
ou
d'orages.
Si
la
loi
de
1793
autorisait
la
tenue
de
6
foires
chaque
année
à
Plonéour,
la
réalité
est
bien
différente.
Un
tableau
général
indiquant
le
lieu
et
la
date
des
foires
est
imprimé
chaque
année
afin
que
les
participants
puissent
s'y
rendre.
Suite
à
une
erreur
d'impression,
les
services
du
département
indiquent
qu'à
Plonéour
la
foire
se
tient
le
13
de
chaque
mois
au
lieu
des
6
prévues
par
la
loi
de
1793.
Le
maire
de
Plogastel
considère
que
cela
constitue
un
abus
de
la
part
de
Plonéour.
C'est
pour
cette
raison
qu'il
a
sollicité
la
modification
du
jour
de
foire.
Jean-Alain
LE
CARVAL
et
son
conseil
municipal
profitent
de
cette
erreur
d'impression,
pour
demander
la
régularisation
de
cette
date
du
13,
chaque
mois,
comme
cela
se
passe
depuis
des
années.
Jean-Alain
LE
CARVAL
obtient
satisfaction
et
il
est
désormais
acquis
à
Plonéour
que
chaque
13
du
mois
il
y
a
une
foire.
Jean-Alain
LE
CARVAL,
profite
de
cet
échange
pour
fixer
les
tarifs
des
droits
de
place,
à
savoir
0.75
franc
pour
la
journée
d'homme
et
3
francs
pour
la
journée
de
voiture.
Par
l'appellation
voiture,
cela
est
charrette.
Nous
sommes
en
1825
lorsque
cette
histoire
de
foire
de
Plonéour
et
Plogastel
intervient
entre
les
conseils
des
deux
communes.
Entre
Plogastel
et
Plonéour
il
existe
une
autre
commune
:
Lanvern.
Rattachement
de
la
commune
de
Lanvern
à
Plonéour
:
Le
31
janvier
1827,
par
ordonnance
la
commune
de
Lanvern
est
rattachée
à
Plonéour
pour
donner
naissance
à
la
commune
de
Plonéour-Lanvern.
Plonéour
avait
pris
l'ascendant
sur
Lanvern.
Par
évidence,
les
deux
maires
de
Lanvern
et
de
Plonéour
ont
été
les
deux
derniers
maires
de
ces
deux
communes.
Pour
Plonéour,
Jean
Alain
LE
CARVAL
est,
pour
l'éternité,
le
dernier
maire
de
Plonéour
et
le
dernier
maire
de
Lanvern.
Une
nouvelle
commune
est
née
:
Plonéour-Lanvern.
Jean-Alain
LE
CARVAL
est
reconduit
par
le
Préfet
comme
maire
de
la
nouvelle
commune. Il
administrait,
de
fait,
déjà
les
deux
communes.
Il
devient
donc
le
premier
maire
de
Plonéour-Lanvern,
nom
de
la
nouvelle
commune.
Le
rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour
implique
que
tous
les
habitants
de
la
commune
de
Lanvern
font
désormais
partie
de
la
commune
de
Plonéour-Lanvern,
aux
contours
parfois
mal
définis
à
l'époque.
La
population
totale
de
Ponéour-Lanvern
est
désormais
de
2
900
habitants
environ.
Le
rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour
intervient
"jour
pour
jour"
à
11
ans
après
la
nomination
de
Jean-Alain
LE
CARVAL
comme
maire
de
Plonéour
et
maire
de
Lanvern
le
31
janvier
1816.
Etait-ce
un
hasard
du
calendrier
ou
une
volonté
de
marquer
l'histoire.
Personne
n'est
plus
là
pour
nous
le
dire.
Confection
du
cadastre
en
1828
Jean-Alain
LE
CARVAL
réunit
son
conseil
municipal,
le
20
mars
1828,
ainsi
que
les
plus
imposés
de
la
commune
afin
de
nommer
les
classificateurs
en
vue
de
la
confection
du
cadastre
et
déterminer
les
contours
de
la
commune
de
Plonéour-Lanvern.
Lors
de
la
nomination
d'un
des
gardes
champêtres
l'un
était
pour
la
parcelle
du
Stang
et
autres.
Annexion
du
quartier
du
stang
en
1829
:
Dans
la
foulée,Jean-Alain
LE
CARVAL
annexe,
en
1829,
tout
le
quartier
du
Stang
à
Plonéour-Lanvern
ce
qui
provoqua
la
réclamation
des
maires
de
Tréguennec
et
de
Saint-Jean
Trolimon.
Lors
de
la
nouvelle
délimitation
de
la
commune
de
Plonéour-Lanvern,
à
cet
endroit
du
Stang,
les
maires
de
Tréguennec
et
de
Saint-Jean
Trolimon
ne
firent
aucune
observation
mais
vinrent
protester
par
la
suite.
Après
le
rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour,
Plonéour-Lanvern
s'agrandit
à
nouveau
en
1829.
Jean-Alain
LE
CARVAL
réunit
son
conseil
municipal
déplorant
la
réclamation
des
maires
de
Tréguennec
et
Saint-Jean
Trolimon
et
la
rejète,
considérant
l'annexion
comme
définitive
au
seul
motif
qu'ils
ont
été
informés
avant
la
délimitation,
que
le
fait
de
n'avoir
porté
aucune
observation
vaut
acceptation
pure
et
simple.
Le
rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour
et
les
nouvelles
délimitations
de
la
commune
font
d'elle
la
plus
grande
du
Pays
Bigouden.
A
noter
que
lors
de
la
création
des
communes,
Saint-Honoré
qui
dépendait
de
la
paroisse
de
Lanvern
devint
une
commune
distincte
avec
un
maire
bien
défini,
rattachée
plus
tard
à
Plogastel
Saint
Germain.
La
commune
de
Lanvern
n'était
pas
la
même
que
celle
de
la
paroisse
de
Lanvern,
puisqu'elle
était
amputée
de
la
trève
de
Saint
Honoré.
Cette
même
année
de
1829,
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
son
conseil
municipal,
fixent
les
nouveaux
tarifs
pour
les
foires
car
Plonéour-Lanvern
est
devenu
le
lieu
de
rencontres
et
d'échanges
par
excellence
dans
le
Pays
Bigouden.
Précédemment,
les
tarifs
sont
fixés
pour
la
journée
d'hommes
et
de
voitures.
Désormais,
comme
la
foire
prend
de
l'ampleur,
Jean-Alain
LE
CARVAL
propose,
en
janvier
1830,
de
modifier
les
tarifs
du
droit
de
place
en
tenant
compte
des
chevaux
et
des
boeufs
en
supplément
des
hommes
et
des
voitures.
Le
nouveau
tarif
est
établi
à
1
franc
pour
la
journée
d'homme,
1
franc
pour
la
journée
de
cheval,
1
franc
pour
la
journée
de
voiture,
0.50
franc
pour
celle
des
boeufs.
En
1831,
Jean-Alain
LE
CARVAL
devise
la
commune
en
3
sections
pour
les
élections
municipales
:
Lanvern
et
Coatmeur,
Le
Stang
et
la
petite
parcelle,
le
bourg
et
Trégalet.
Courant
1832,
Jean-Alain
LE
CARVAL
laisse
son
adjoint
de
toujours,
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
gérer
les
documents
administratifs
comme
les
actes
de
naissances,
de
mariages
et
de
décès.
En
décembre
1832,
Jean-Alain
LE
CARVAL
perd
sa
femme,
Catherine
GADONNA.
Le
18
août
1833,
Jean-Alain
LE
CARVAL
cesse
ses
fonctions
de
maire
de
Plonéour-Lanvern
mais
reste
conseiller
municipal.
Il
a
exercé
la
fonction
de
maire
durant
17
ans
et
7
mois,
la
plus
longue
depuis
la
création
des
communes.
Sa
soeur
Anne
LE
CARVAL
décède
quelques
jours
plus
tard,
le
25
août
1833.
Ce
n'est
pas
son
adjoint
de
toujours
qui
est
nommé
maire
mais
Jérôme
KERNILIS,
notaire
à
Plonéour-Lanvern.
D.
GUICHAOUA
est
nommé
1er
adjoint
et
Hervé
RIOU,
2ème
adjoint.
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
n'est
plus
adjoint.
Cependant,
si
Jean-Alain
LE
CARVAL
a
cessé
ses
fonctions
de
maire
le
18
août
1833,
il
n'en
demeure
pas
moins
qu'il
est
consulté
pour
les
chantiers
qu'ils
avaient
suggérés
ou
engagés
durant
cette
dernière
mandature
et
qu'il
n'a
pas
pu
les
terminer.
Il
est
présent
à
la
réunion
du
conseil
municipal
du
1er
septembre
1833
dont
il
signe
les
décisions.
Jean
Alain
LE
CARVAL
est
présent
à
la
réunion
du
conseil
municipal
du
seize
février
1834.
En
mai
1834,
deux
gardes-champêtres
sont
nommés.
Le
conseil
municipal
décide
d'établir
un
droit
de
police.
C'est
son
adjoint
de
toujours,
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
qui
est
chargé
de
la
rédaction
de
ces
dispositions.
Si
le
traitement
des
deux
gardes-champêtres
n'est
pas
explicitement
déterminé,
sur
proposition
de
l'ancien
adjoint
de
Jean-Alain
LE
CARVAL,
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
propose
que
les
amendes
soient
versées
à
la
commune
et
que
le
traitement
des
deux
gardes-champêtres
sera
prélevé
sur
ces
amendes,
la
différence
restant
à
la
commune.
Durant
ce
même
conseil,
le
tarif
des
amendes
est
fixé
par
animal
et
par
tête
comme
:
taureau
:
20
centimes,
boeuf
:
20
centimes,
veau
:
10
centimes,
chèvre
:
25
centimes,
génisse
:
10
centimes,
porc
non
muselé
:
50
centimes,
truie
non
muselée
50
centimes,
etc...
A
la
même
séance
du
conseil
municipal,
la
question
des
octrois
est
ajournée,
l'octroi
étant
une
taxe
sur
les
produits.
Le
23
avril
1836,
Jean-Alain
LE
CARVAL
décède
à
Kéréon
en
Plonéour-Lanvern.
Il
n'a
que
54
ans
tandis
que
son
père,
toujours
en
vie
file
vers
ses
80
ans.
La
page
Jean-Alain
LE
CARVAL
se
termine.
Plus
tard
son
fils,
Jean-Marie
CARVAL,
de
Kéréon
également,
deviendra
premier
adjoint
au
maire.
Il
existe
toujours
des
CARVAL
de
la
ligne
directe
de
Jean-Alain
LE
CARVAL
qui
habitent
à
Kéréon
en
Plonéour-Lanvern.
Durant
ses
plus
de
17
ans
de
mandats,
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
réalisé
beaucoup
pour
sa
commune.
Cependant,
il
n'a
pas
pu
remettre
en
état
l'église
qui
s'effondre
en
1836,
la
même
année
où
Jean-Alain
LE
CARVAL
quitte
cette
terre.
12.
5
arrières-petits-fils
de
Jean
Alain
CARVAL décédés
à
la
guerre
14/18
:
A
Plonéour-Lanvern,
5
arrières-petits-fils,
portant
le
nom
CARVAL,
descendants
de
Jean
Alain
CARVAL.
Mon grand-père était l’arrière petit-fils
de Jean Alain CARVAL. A Plonéour, en 1916, 4 arrières petits fils de
Jean Alain CARVAL périrent sur les champs de bataille et un 5e en 1917.
Je rappelle ici leurs noms pour un devoir de mémoire :
CARVAL Jean Marie mort le 01.07.1916
CARVAL Jacques mort le 25.08.1916 (mon grand-père)
CARVAL Corentin mort le 31.08.1916
CARVAL Jean Yves, mort le 08.11.1916
CARVAL Laurent mort le 16.04.1917
13.
L'article
sur
Jean
Alain
CARVAL :
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l'article
du
"Chasseur
Français"
Il
nous
arrive
tous,
à
un
moment
de
notre
vie,
de
penser
ce
que
pouvait
être
la
vie
de
nos
ancêtres.
Refaire
"Le
chemin
à
l'envers"
permet
de
retracer
une
partie
de
leurs
vies
grâce
aux
écrits
qu'il
nous
reste.
Les
réunir
dans
un
ou
plusieurs
ouvrages
c'est
reculer
leur
oubli
pour
plusieurs
décennies.
A
l'époque,
pas
de
caméra
ni
de
photos
pour
les
ascendants
les
plus
lointains.
Seules
des
signatures
si
un
registre
de
baptême,
de
naissance;
de
décès
permettaient
de
suivre
les
mouvements.
Quant
à
leur
quotidien,
tout
était
précaire
sans
aucune
commodité.
L'hiver
avait
prise
sur
eux
car
les
moyens
de
chauffage
étaient
très
limités.
En
campagne,
le
bois
était
la
premère
matière
qui
servait
à
réchauffer
les
maisons
sur
des
âtres
ouverts
où
le
vent
s'engoufrait,
happant
la
chaleur
émise
par
ces
bûches.
Sur
la
table,
une
nourriture
dérisoire
où
le
pain
servait
de
base.
Les
habitations
aux
murs
épais
avec
des
fenêtres
étroites
empêchaient
parfois
le
soleil
de
réchauffer
les
pièces.
Ces
murs
faits
de
pierre
et
de
terre
n'étaient
toujours
droits.
A
l'intérieur,
dans
les
pièces
principales,
le
sol
en
terre
battue
gardait
l'humidité
remontant
le
long
des
murs.
La
lumière
était
celle
du
jour,
la
chaleur
celle
du
soleil.
Sans
même
remonter
si
loin
dans
le
temps,
partout
dans
les
campagnes
on
retrouvait
ce
paysage.
S'il
nous
reste
des
écrits,
tout
le
monde
ne
savait
pas
lire
ni
écrire
ni
compter.
Cela
était
réservé
à
une
catégorie
de
personnes.
Ici
dans
ma
région
point
besoin
de
reculer
si
loin
pour
se
souvenir
de
ces
habitations
modestes.
Dans
certains
coins
l'électricité
ne
vint
qu'après
les
années
50.
Les
bougies,
les
lampes
à
pétrole
servaient
à
éclairer
les
longues
soirées
d'hiver
devant
ces
cheminées
ouvertes.
Le
mot
"confort"
s'il
existait
dans
le
dictionnaire
ne
trouvait
pas
sa
prolongation
dans
la
réalité.
Il
y
avait
cette
différence
entre
la
vie
dans
les
campagnes
et
dans
les
bourgs
des
villes.
Aujourd'hui
cette
différence
perdure
entre
les
citadins
et
les
campagnards.
C'est
pour
cela
que,
petit
à
petit,
certains
ont
quitté
les
campagnes
pour
vivre
en
ville
dans
le
confort
qui
n'existait
pas
chez
eux.
La
présentation,
ici,
n'est
qu'un
petit
aperçu
de
ce
chemin
à
l'envers
dans
lequel
nous
devrions
puiser
des
idées
afin
d'être
moins
exigeants.
D'hier
et
d'aujourd'hui,
le
contraste
est
grand,
il
y
a
tant
de
choses
à
savoir
car
si
nous
sommes
là,
ce
n'est
pas
par
hasard
mais
grâce
à
ceux
qui
ont
tracé
le
chemin
avant
nous.
Avec
la
fusion
éventuelle
de
Tréogat
avec
Plonéour-Lanvern,
cette
dernière
retrouverait
un
accès
à
la
mer.
En
effet
Tréogat
a
un
cordon
dunaire
étendu
entre
Plovan
et
Tréguennec.
Tréogat
c'est
aussi
l'énorme
étang
de
Trunvel.
Déjà,
il
y
a
quelques
années,
une
fusion
avec
la
commune
de
Tréguennec
avait
été
abordée
et
discutée
avec
Plonéour-Lanvern.
Les
discussions
n'avaient
pas
abouti
alors
que
Tréguennec
n'a
qu'une
population
de
300
habitants
pour
926
hectares.
Les
petites
communes
auront
du
mal
à
se
maintenir
en
unité
autonome
car
les
difficultés
de
les
administrer
s'amplifient
avec
les
années.
Devant
les
difficultés
à
gérer
les
petites
communes
beaucoup
préfèrent
fusionner
avec
d'autres
pour
créer
une
commune
nouvelle.
La
même
chose
est
valable
pour
la
commune
de
Saint-Jean
Trolimon
qui
malgré
ses
1485
hectares
a
une
population
inférieure
à
900
habitants.
Fusionner
avec
Plonéour-Lanvern,
mettrait
fin
à
l'enclave
qu'elle
a
dans
cette
commune.
Si
Tréogat
vient
à
fusionner
avec
Plonéour-Lanvern,
ne
serait-ce
pas
le
premier
épisode
d'une
concentration
de
communes
avec,
dans
certains
cas,
des
maires
délégués
aux
anciennes
communes.
Sans
maire
et
sans
conseil
municipal,
Tréogat
n'aurait
pas
de
maire
délégué.
La
commune
nouvelle
issue
de
la
fusion
serait
appelée
à
une
consultation
électorale.
Les
dispositions
de
la
loi
de
2010
y
trouveraient
son
application. La
délégation
mise
en
place
en
place
par
le préfet
va
tenter
aussi
à
essayer
de
trouver
des
candidats
pour
arriver
à
de
nouvelles
élections
municipales
à
Tréogat.
Dans
le
cas
où
aucune
municipalité
ne
puisse
se
construire,
cela
pourrait
aboutir
à
une
fusion
avec
une
commune
voisine.
Ce
n'est
plus
de
la
science
fiction
en
"Pays
Bigouden"
mais
une
réalité.
Ce
pourrait
être
aussi
un
marche
pied
pour
réunir
les
2
EPCI
en
un
seul
sur
le
Pays
Bigouden
tout
en
gardant
leur
spécificité.
"Un
retour
en
bord
de
mer"
de
Plonéour-Lanvern
est
donc
possible.
Le
18
juin
2023,
Tréogat
s'est
doté
d'un
nouvel
conseil
municipal.