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1.
La
stèle
dans
l'enclos
illuminé
:

Le
menhir
désormais
placé
dans
l'enclos
de
l'église
a
son
histoire
mais
son
histoire
amène
aux
habitants
une
autre
histoire
pour
la
construction
de
maisons,
de
logements,
de
modifications
dans
un
rayon
de
500
mètres.
Tel
ce
grand
industriel
Raphalen qui,
pour
construire
sa
maison,
se
trouve
en
opposition
avec
un
fonctionnaire
qui
lui
interdit
de
mettre
tel
ou
tel
matériau
en
ornement
pour
son
habitation.
Racontant
son
histoire
:
"Il
paraît
qu'il
y
a
un
monument
historique
dans
les
environs"
dit-il
en
souriant.
Un
de
ses
employés
lui
dit
"C'est
le
menhir
sur
la
place
de
l'église".
"Ce
morceau
de
pierre"
dit-il.
Il
demande
à
son
employé
d'aller
lui
chercher
une
carte
postale
avec
la
photo
de
caillou
dressé
à
cet
endroit,
chez
"Gob"
à
la
librairie
pourqu'il
l'envoie
à
ce
fonctionnaire.
Au
reçu
de
la
carte,
au
dos
de
laquelle,
de
sa
belle
écriture,
il
met
un
mot
dont
il
me
dit
un
jour
son
contenu.
Cette
pierre
perda,
le
temps
de
lire
cette
missive,
son
aspect
historique
pour
le
reprendre
à
l'issue
du
litige.
Mais
aujourd'hui,
la
couleur
d'un
bâtiment
devra
suivre
l'aspect
historique,
tout
comme
la
modification
d'une
entrée
d'un
logement
ou
celle
d'une
fenêtre. C'est
une stèle
diront les géographes ou
les férus de patrimoine,
ce qui est exact.
Les
cannelures
de
la
stèle
se
retrouvent
sur
la
pierre
à
l'entrée
du
cimetière.
Était-ce
une
suite
des
stèles
pour
une
destination
logique
dans
des
endroits
funénaires.
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2.
Plonéour-Lanvern,
menhir et croix :

Lorsqu'on
arrivait, autrefois, à Plonéour-Lanvern,
il était impossible de rater
le menhir qui trônait sur
la place de l'église. Cette
photo du début du XXème le
montre, plein cadre, à
sa gauche une croix en granit. Lors
des travaux de 1960 le menhir fut déplacé
vers la gauche et la croix fut définitivement
retirée, envoyée dans
les jardins du presbytère.
Cette croix provient de la chapelle
de Lanvern et fut transférée
à Plonéour-Lanvern
après le rattachement de
Lanvern à Plonéour.
Lorsqu'il fut décidé
de restaurer la chapelle de Lanvern,
la croix reprit sa place devant
la chapelle près du maronnier.
Plus tard, lorsque l'aménagement
du bourg est effectué avec
la mise en place des muretins, le
menhir est remonté dans l'enclos
de l'église. Ce menhir, stèle
gauloise, date de l'âge du
fer. Une légende dit que
ce menhir a le don de rendre la
fécondité aux femmes
infertiles. Les femmes, en mal d'enfant,
venaient se frotter le ventre contre
cette stèle. Lors des pardons et
des fêtes on y dansait
autour de ce menhir. Une autre légende
dit que ce menhir était le
mât
du bateau qui amena Saint-Énéour
à Plonéour. A gauche
de la croix on voit la maison de
René DANIEL qui fut maire
de Plonéour de 1888 à
1929 soit 41 ans.
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3.
Plonéour-Lanvern,
vue d'ensemble il y a 100 ans :
Cette
vue d'ensemble de l'église
de Plonéour-Lanvern avec
le menhir, la croix et sa place
où l'on voit des jeunes
enfants danser autour du menhir
pendant qu'une charrette, à
grandes roues, tirée
par deux chevaux traverse la
place. Cette photo, du début
du XXème siècle,
montre qu'un mur a déjà
été contruit autour
de l'église, le cimetière
de jadis n'existant plus transféré
à la sortie du bourg
sur la route de Tréogat.
La construction de cette église
a été faite en
1847, inaugurée dès
1848 sauf le clocher qui ne
fut terminé qu'en 1877.
C'est aujourd'hui une même
vue d'ensemble qu'il est possible
d'avoir sauf la croix, le menhir
ayant été remonté
dans l'enclos. Sur la droite,
juste au-dessous de la croix
il y avait un escalier permettant
de monter vers l'enclos de l'église.
Juste derrière le menhir
c'est la sacristie, partie attenante
à l'église.
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4.
Plonéour-Lanvern,
vue d'ensemble 100 ans plus tard
:
Cette
vue d'ensemble de l'église
de Plonéour-Lanvern de
2017 montre que le menhir
a été déplacé,
que la croix n'existe plus.
La physionomie est pratiquement
la même à la
différence où
les chevaux sont remplacés
par des chevaux vapeur.
Il y a des panneaux de signalisation
et des lampadaires qui n'existaient
pas, il y a 100 ans. Il
y a toujours un escalier
pour monter dans l'enclos.
En dessous,
à
la place
du pont
bascule servant à
peser les cochons les
jours de foires et un
abri
à
vélo
les autres jours,
des
toilettes
ont
été
faites,
désormais
fermées
pour
vétusté.
Le mur, face à
l'entrée latérale
sud, avait jadis 2 escaliers,
1 à gauche et
1 à droite. Sur
la photo un abri-bus
qui a désormais
disparu.
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5.
Plonéour-Lanvern,
vue
d'ensemble
100
ans
plus
tard
:

Lorsqu'on
arrive aujourd'hui à
Plonéour-Lanvern le menhir
est toujours là. Il surplombe
la place juché dans l'enclos
de l'église. On n'y danse
plus près de ce menhir
car il n'y a plus de place.
Ce menhir a été
classé monument historique
par arrêté du 16
janvier 1924. Cela obligea certains
propriétaires à
en tenir compte lors de la construction
de leur maison. Haut de 3,50
mètres il est en granit
et date de la période
néolitique. Il existe
d'autres menhirs dans la campagne
de Plonéour-Lanvern comme
à Kériforn, Lescoulouarn,
Trévilit,
le Méjou ainsi que sur
la route de Tréméoc,
celui-ci datant environ de 4
000 ans avant Jésus-Christ.
Des menhirs de Lescoulouarn
ont
été
repris
par
un
médecin,
passionné
de
ces
pierres.
Lorsqu'il
est
décédé,
puis
lorsque
ses
enfants
vendent
le
terrain
pour
la
construction
de
logements,
la
stèle
disparaît
de
cet
endroit.
Non
classée
et
non
répertoriée
elle
ne
formait
pas
d'obligations
comme
celle de l'enclos.
Cette photo, même si elle
est en noir et blanc, date de
2017.
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6.
Préparé
pour
descendre
:
Placé
dans
l'enclos,
le
menhir
s'apprête
à
descendre
après
un
séjour
dans
l'enclos
de
l"église
où
il
fût
placé
lors
de
l'aménagement
du
bourg
où
les
murets
vinrent
s'intégrer
au
paysage.
Le
menhir,
dont
les
scientifiques
indiquent
qu'il
s'agit
d'une
stèle
reprendra
sa
place
plus
bas,
descendant
de
son
piédestal,
planté
dans
l'enclos
paroissial.
Pour
beaucoup
cette
stèle
cannelée
était
un
menhir,
tenant
son
nom
de
men
pour
pierre
et
hir
pour
long.
D"ailleurs
quelques
enseignes
intègreront
le
nom
comme
le
menhir
cinéma
ou
la
crêperie
du
menhir.
Le
cinéma
et
la
crêperie
n'existent
plus.
Puisque
stèle
gauloise
de
l'âge
du
fer,
monument
historique
depuis
le
16
janvier
1924,
il
reste
à
savoir
depuis
quand
elle
trône
sur
la
place
de
l'église
dans
un
endroit
qui
fut
jadis
un
cimetière.
Il
est
fort
possible
qu'elle
y
soit
depuis
des
siècles
où
la
présence
gauloise
a
été
mise
à
jour
par
la
découverte
de
pièces
lors
de
la
création
de
la
maison
Quéneudec
en
1856.
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7.
Personne
n'en
parle
:
Cette
pierre
semble
aussi
être
une
stèle
de
dimension
plus
basse.
Elle
se
trouve
à
l'entrée
du
cimetière
côté
route
de
Tréogat.
Elle
est
aussi
cannelée
comme
celle
présente
à
l'enclos
paroissial.
De
mémoire,
je
l'ai
toujours
connue
à
cet
endroit
où
l'entrée
du
cimetière
se
faisait
par
la
grande
porte
route
de
Tréogat.
Son
aspect
pourrait
faire
penser
à
ce
qu'elle
servait
de
bénitier
vu
le
creusement
dans
la
pierre
permettant
à
l'eau
de
rester.
Si
elle
peut
faire
partie
de
ces
nombreuses
stèles
présentes
à
Plonéour-Lanvern,
son
endroit
est
choisi
puisque
leur
placement
se
faisait
dans
des
lieux
funéraires.
Cette
stèle
ne
doit
pas
être
là
depuis
les
temps
gaulois
car
le
cimetière
n'existait
pas
à
cet
endroit
à
cette
époque.
Pouvait-elle
être
présente
près
de
l'église
comme
la
grande stèle et
avoir
suivi
la
translation
du
cimetière
à
partir
de
1849
?
Autrefois,
la
croyance
et
le
suivi
religieux
étaient
très
forts
mais
cette
stèle
basse
n'a
pas
été
classée.
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8.
Bien
dans
l'enclos
:
Le
menhir
placé
dans
l'enclos
a permis
de libérer
des
places
de parking
sur
le centre-bourg
où
jadis
il était
placé
au croisement
des
rues
principales.
Certes,
là-haut
personne
n'allait
plus
danser
mais
il faisait
partie
du décor
à
cette
hauteur
depuis
près
de 50
ans.
Dire
qu'il
allait
retrouver
sa place
initiale
n'est
juste
que
dans
les
mots
car
là
où
il sera
descendu
ne sera
pas
cet
endroit.
Pour
l'accueillir,
un décor
en pierre
apparente
qu'il
existe
dans
différents
corps
de fermes
laissés
à
l'abandon
à
cause
d'un
PLU
rejetant
la possibilité
de remonter
des
bâtisses
afin
de favoriser
l'agriculture
comme
si sous
ces
bâtiments,
les
carottes
et les
navets
allaient
pousser.
La vue
de cet
emplacement
était
déjà
suffisante,
une
autre
viendra
avec
le menhir
déplacé
vers
le bas
où,
monument
historique,
il trônera
sur
la place
de la
République
comme
une
star
respectée
où
les
alentours
devront
aussi
le respecter
dans
un cercle
de 300
ou 500
mètres.
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9.
Une
vue
différente
:
Un
décor
en
escalier
attend
la
stèle
qui
viendra
prendre
place
au
rez
de
chaussée
de
cette
construction
où
jadis
5
places
de
parking
devant
les
toilettes
permettaient
de
se
garer.
L'enclos
de
l'église
date
de
temps
anciens
où
il
est
aperçu
sur
des
CPA
du
début
du
siècle
dernier.
Le
bourg,
s'il
change
de
visage,
ne
changera
pas
autant
que
cela
car
les
automobilistes
vont
continuer
à
le
contourner
d'autant
que
la
vitesse
sera
limitée
à
30.
Il
n'est
plus
le
temps
des
commerces
florissants
où
la
tendance
a
mis
sa
flèche
vers
le
bas.
La
fermeture
de
5
mois
pour
les
travaux
ont
donné
l'habitude
de
contourner
le
centre
où
plus
aucune
surface
de
distribution
ne
dessert
la
ville.
Les
consommateurs
ont
trouvé
des
enseignes
moi-disantes
que
Casino
ou
Intermarché
qui
ont
fermé
leurs
portes
sans
que
rien
ne
les
remplace.
Le
centre
bourg
pourrait
devenir
simplement
un
lieu
de
passage
sans
que
le
touriste
y
fasse
halte
d'autant
que
la
signalisation
n'apporte
que
des
directions.
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10.
Descendue
pour
des
années
:

Elle
est
descendue
de
l'enclos
de
l'église
pour
se
poser
dans
ce
nouveau
lieu
pas
très
loin
de
son
emplacement
d'origine
mais
plus
près
de
l'ancienne
bascule
qui
servait
à
peser
les
cochons
le
13
et
le
dernier
vendredi
du
mois.
Elle
prend
place
où
jadis
nos
vélos
venaient
s'accrocher
sous
cet
hangar
du
pont
bascule
et
plus
récemment
à
l'endroit
où,
il
n'y
a
pas
si
longtemps
les
voitures
pouvaient
stationner.
Placée
où
elle
est,
elle
va
éviter
d'être
heurtée,
comme
en
1974,
par
un
camion
qui
bascula
son
corps.
Pendant
quelque
temps
elle
gisa
sur
le
sol
dans
l'attente
d'une
décision
à
la
mettre
dans
un
endroit,
même
si
jadis
un
adjoint
suggéra
de
l'envoyer
à
Kéricun
mais
voilà
la
vieille
stèle
avait
un
titre
cinquentenaire
de
monument
historique.
Elle
ne
pouvait
donc
pas
mourir
dans
la
décharge
de
Kéricun
parmi
les
déchets
à
ciel
ouvert.
Le
maire,
Armand PAVEC,
la
fit
monter
dans
l'enclos
sans
savoir
que
moins
de
cinquante
ans
plus
tard
elle
retrouverait
son
lit.
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11.
En
place
pour
des
années
:

Débarassé de
ses
protections
pour
une
descente
sans
problème,
le
menhir
vient
de
trouver
une
place
dans
ce
nouveau
décor
de
petite
muraille
destiné
à
l'accueillir.
Lors
de
ce
déplacement,
le
public
a
pu
voir
qu'il
n'était
plus
un
seul
et
unique
bloc
comme
autrefois
qui
se
posait
à
même
le
sol.
Il
a,
sous
ses
pieds,
un
bloc
de
béton
obligeant
à
l'insérer
dans
un
trou
pour
qu'il
tienne
bien.
Certains
peuvent
encore
se
souvenir
de
ce
menhir
planté
à
même
le
sol
aux
axes
des
routes
de
Plogastel,
Tréogat
au
centre
bourg.
Peut-être
que
l'accident
de
1974
a
été
à
l'initiative
de
lui
garnir
les
pieds.
Il
est
vrai
que
le
camion
l'avait
bien
heurté
et
lui
fasse
perdre
son
équilibre.
Sur
le
flanc,
durant
des
années,
la
municipalité
décide
de
le
remonter
à
l'enclos
lors
de
l'aménagement
du
bourg
de
la
première
mandature
d'Armand PAVEC.
Une
nouvelle
vision
du
paysage
plonéouriste
avec
ce
réaménagement
du
bourg
commencé
début
septembre
2025
devant
s'achever
fin
janvier
2026.
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12.
Déplacement
maîtrisé
:
Le
dispositif
du
déplacement
du
menhir
s'est
mis
en
place
le
lundi
27
novembre
2025
à
14
heures
où
l'imposante
grue
est
arrivée
sur
la
place
de
la
République
sous
le
regard
d'une
trentaine
de
personnes
venues
assister
au
transfert.
Le
déplacement
sest
bien
déroulé
pour
mettre
le
menhir
dans
son
visuel
presqu'initial
à
sa
place
du
début
du
siècle.
Il
reste
à
savoir
depuis
quand
il
trône
sur
cette
place
qui
était
jusqu'en
1854
un
cimetière
qui
justifierait
la
présence
d'une
stèle
à
cet
endroit.
La
translation
du
cimetière
a
dû
commencer
en
1849,
sous
Michel QUÉNEUDEC,
pour
s'étaler
sur
environ
5
ans.
La
présence
du
bénitier
d'entrée,
lui
aussi
présentant
des
cannelures,
a-t-elle
suivie
à
cette
époque
ou
plus
tard.
L'actuelle
église
paroissiale
a
été
inaugurée
en
le
2
janvier
1848
donc
avec
tous
les
piliers
d'entrée
ouest
et
le
cimetière
et
comme
maire,
par
intérium
Louis TOULEMONT
avant
que
Jérôme KERNILIS
ne
soit
réintégré
comme
maire.
|
|
Cette
page
sera
complétée
|
|
13.
Météo
de
Plonéour-Lanvern
sur
7
jours
:
|
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|
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1965 -
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