|
1.
Plonéour-Lanvern
:
De
tout temps le droit de disposer
a été d'actualité.
Cependant, il a évolué
avec le temps. Posséder une
maison, un morceau de terrain voit
s'étaler ses limites par
des lois ou des décisions
en dépit parfois des réalités.
Certes, il est essentiel d'avoir
des lignes de conditions mais très
souvent ces lignes sont franchies
par certains au détriment
des autres. La raison du plus fort
vient parfois avoir raison des plus
faibles. Pourtant le grand principe
est de pouvoir disposer de ce que
l'on a. Dans le secteur agricole
la préemption de la safer
a toujours été présente
mais leur sens dévie souvent
où l'achat d'un bien agricole
ne servira pas uniquement à
une activité agricole. Cela
provoquera des heurts dans la population
terminant souvent dans des lieux
où les délits sont
traités. Le droit de disposer
est minoré voire opposé
à certains au profit d'autres
qui pleurent de leur situation.
Personne n'est obligé de
tenir une profession où la
sensation d'être mal rémunéré
est souvent mal expliquée.
La possibilité de changer
existe car tout n'est pas non plus
rose au bout d'une chaîne
de fabrication qu'elle soit alimentaire
ou secteur tertiaire.
|
2.
Le
remembrement :
Avec
le temps il est forcé
que les successions ont abouti
à des morcellements de
parcelles de terrain quand d'autres
ont été achetés
différemment, autrement
dit leur démembrement.
Faire l'opération inverse
consistait à supprimer
ces limites de chaque parcelle
en créant d'autres plus
grandes. Dans ces opérations
il y a eu des gagnants donc
forcément des perdants.
Dans la campagne plonéouriste
les esprits se sont bien échauffés
durant cette période
des années 1960. Dans
les commissions du remembrement
des agriculeturs en faisaient
partie. Ceux qui en faisaient
partie ont vite flairé
l'opportunité d'avoir
des échanges de terrain
au détriment des autres.
C'est ainsi que des terrains
ont changé de main mais
la nature des échanges
était souvent moi-disante
pour certains. Chacun connaissait
les terrains de leurs voisins,
leur nature, leurs problèmes
alors que les bureaucrates n'en
savaient rien. Pour eux, "coller"
un terrain à un autre
c'était seulement une
opération sur le papier
sans entrer dans les détails
sur le terrain. Rien de tel
pour se fâcher avec ses
voisins de façon durable
quand cela ne finissait pas
par coups. Celui qui perdait
ses bonnes terres tempestait
quand celui qui les récupérait
se frottait les mains. Il avait,
pour lui, une décision
administrative qui l'emportait.
Le droit de disposer
avait donc ses limites.
|
3.
La
construction des routes
:
Dans
la campagne plonéouriste
les moyens pour aller d'une
parcelle à une autre,
d'une ferme à une
autre, étaient des
chemins de charrois, la
plupart du temps bordés
d'arbres remarquables des
2 côtés. Les
moyens de locomotion étaient
réduits souvent tirés
par des chevaux à
crottins avant que le cheval
vapeur ne vienne les remplacer.
La préparation de
la construction de ces routes
était aussi dramatique
que le remembrement. Ces
2 éléments
se sont succédés
pour mettre de l'ambiance
au fond des campagnes. Ceux
qui étaient attachés
à la matière
noble qu'était le
bois, les arbres ne voulaient
pas que les bulldozers viennent
déraciner ces arbres
plantés par leurs
ancêtres. Les châtaigniers,
les cerisiers, les pommiers,
les noyers, les figuiers,
les ormes, les chênes,
les cyprès, les pins,
les sapins pour ne citer
que ceux-là allaient
vivre, pour la plupart,
leur dernière saison
ou leurs derniers instants.
Les drôles de machines
allaient les pousser vers
le sol, tête contre
terre et les empêcher
de pousser encore plus haut.
Les talus dressés
sur le bord de ces routes
seront érasés
afin d''élargir ces
chemins de charrois ou chemins
de terre. Les chemins voient
disparaître ces parties
ombrageux permettant d'éviter
les affres d'un soleil trop
puissant ou trop cuisant.
Autour des hameaux la terre
offrait un visage de nudité
que seule la volonté
des hommes à reconstruire
l'image du passé
pouvait germer dans leur
coeur comme pour ne pas
oublier le travail des ancêtres
considérés
comme les âmes du
village. Si ces ancêtres
avaient rejoint le monde
de la perpétuité,
il n'était pas rare
que les familles s'y rendaient
au
cimetière
pour
converser avec eux quand
d'autres allaient allumer
un cierge dans l'église
pour conjurer le sort qui
leur était réservé.
Rien n'y fera, la volonté
des hommes aura raison des
exhortes de toutes sortes.
|
4.
La
safer :
La
création de la
safer, le 5 août
1960, a pour but à
réorganiser les
exploitations agricoles
afin de les rendre plus
productives. Les années
ont dévoyé
le but initial en créant
un "état
dans l'état"
puis en arrachant une
grande partie de la
liberté des propriétaires
terriens surtout s'ils
ne sont pas agriculteurs.
Un grand boulevard va
s'ouvrir pour une corporation
au détriment
d'une autre. Vouloir
rendre les exploitations
agricoles plus productives
est donner un "blanc
seign" sans savoir
où cela peut
mener. A l'époque
la dimension des exploitations
agricoles oscillait
entre 8 et 20 hectares
avec un potentiel de
polyculture assez restreint.
La population française
de cette époque
est de 46 millions d'habitants
encore éloignée
des 50 millions de consommateurs
puisqu'il faudra attendre
la fameuse année
1968 pour y parvenir.
En 2023, la France compte
68 millions d'habitants
soit 22 millions de
plus qu'en 1960. Au
niveau mondial 3 millards
d'habitants en 1960
et 8 milliards en 2023.
Les exploitations agricoles
de 1960 étaient
en mesure de nourrir
ses habitants. Le but
initial de la création
de la safer tendait
à mieux rentabiliser
les exploitations sans
connaître les
limites fixées.
Produire "plus"
en dénaturant
le qualitatif au profit
du quantitatif allait
avoir l'effet d'obtenir
un pléthore de
tonnage incontrôlable.
Qui dit "pléthore
de marchandises"
dit automatiquement
des prix revus à
la baisse par le jeu
de l'offre et de la
demande. Lorsqu'au surplus
de tout cela, les divers
plans européens
font entrer sur le marché
les produits des pays
à faible coût
de main d'oeuvre, le
tassement des prix est
inéluctable.
Cette protection des
terres à caractère
de monopole, s'écartant
de son but primitif,
risque un jour d'éclater
car la réduction
de certaines zones à
urbaniser va à
l'encontre de l'augmentation
structurelle de la population.
Vouloir augmenter la
population de sa ville
en réduisant
l'espace pour les loger,
ne peut aboutir qu'à
imiter les exemples
de New York où
les gens vivent dans
des gratte-ciels. Dans
certaines villes françaises,
des immeubles tendent
à entasser des
personnes dans des espaces
restreints. L'entassement
des hommes c'est un
peu comme l'entassement
des pommes. Dans des
cités les fenêtres
des uns touchent celles
des autres avec une
vue rapprochée
sur le voisin. Ce système
préemptoire de
la safer, s'accordant
tous les droits, est
contraire à sa
destination première.
Ses effets risquent
de se payer comptant
les années à
venir si du lest n'est
pas mis en place. Pour
l'instant cela n'est
pas le cas, renforcé
au contraire par des
mesures autoritaires.
Le droit de disposer
a disparu.
|
5.
POS
- SRU - PLU :
La
loi d'orientation foncière
de 1967 instaure le
POS, plan d'occupation
des sols, document d'urbanisme.
Par conséquent,
être propriétaire
d'un bien ne donne pas
le droit de disposer
à sa guise, que
ce bien soit privé
ou public. De tout temps
le sol a été
un élément
de la vie des habitants
où les impôts
prenaient leur source.
Auparavant, en 1962,
la PAC est créée
afin de mieux organiser
la productivité
des entreprises agricoles.
Ces aides européennes
sont un grand volet
de dépenses des
fonds européens.
Dans ces années
1960, le POS, la PAC,
la safer deviennent
des outils mis au secteur
agricole qui va disposer
d'éléments
non négligeables
à leur expansion
nécessaire pour
une meilleure visibilité
et rentabilité.
Comme déjà
remarqué, l'agriculture
au Pays Bigouden n'a
rien de comparable avec
d'autres régions.
Si les agriculteurs
vont cultiver des légumes
pour les conserveries
locales tels que haricots,
petits pois, flageolets,
laitues, oignons, carottes,
les surfaces individuelles
ne sont pas énormes.
Les industriels iront
s'installer dans les
régions où
les surfaces sont 10
fois ou 100 fois plus
élevées
permettant une meilleure
rentabilité.
Certes, le gain en productivité
n'aura pas que des effets
positifs. La qualité
va se ressentir. Pour
activer les rendements
l'utilisation intensif
de produits phytosanitaires
et phytopharmaceutiques
vont être utilisés,
sorte de dopage aux
plantes ou aux animaux
pour pousser plus vite.
Or ces produits sont
nocifs à la santé.
Malgré la prise
de conscience ils vont
continuer à polluer
l'environnement. Or,
les cultures ont lieu
près des habitations
où la dispersion
de ces produits va endommager
la vie des habitants
à priximité.
Le POS est remplacé
par le PLU en 2008,
ce qui ne changera pas
la vision des choses.
Il est revu en 2022
avec
la réthorique
"Dans le projet
de révision du
PLU
la commune doit
limiter sa consommation
d'espace : il n'est
pas prévu d'étendre
l'urbanisation sur le
secteur".
Ceux qui avaient déjà
le zonage en terrain
constructible se sont
vus retirer cette possibilité.
Ne dit-on pas "donné c'est
donné, reprendre
c'est volé".
Il est reparti à
favoriser le secteur
agricole, déjà
bien favorisé,
oubliant que dans ce
même PLU opposable,
il est dit "Agir pour une
meilleure protection
de l'environnement et
pour le cadre de vie
des habitants".
A lire l'ensemble il
est dit le tout et son
contraire. Cela risque
de grincher dans les
chaumières et
mettre de la surchauffe.
Certains vont y trouver
leur compte quand d'autres
pas. Une ressemblance
du temps du remembrement.
Ensuite penser à
augmenter la population
de plus de 1 000 personnes
sur 7 ans en réduisant
l'espace fera que les
habitants vont se trouver
concentrés dans
des zones avec une densité
pas forcément
une cinécure.
Vouloir "refaire"
du centre bourg une
attraction commerciale
ne peut se dire que
dans les mots car les
maux de ce bourg sont
l'exode des commerces.
S'il en reste quelques-uns
ils sont loin d'arrêter
les voitures qui passent.
Lorsque la vitesse,
déjà mise
à 30 kms/h va
passer à 20 kms/h,
il va falloir accepter
le détournement
effectué par
les automobilistes en
changeant d'itinéraire.
Le bourg se videra lui-même
sauf des piétons
et des vélos,
pas tous encore. Le
carrefour du Pays Bigouden
risque de n'y posséder
que le nom. C'est la
rançon du progrès.
|
6.
LES
COHABITATIONS :
Avec
ce nouveau PLU,
de nouvelles cohabitations
sont projetées
sur le papier. Dès
lors qu'il a été
établi suivant
les conditions en vigueur,
il est opposable tant
sur le fond et que sur
la forme. Vouloir rendre
le centre bourg attractif
commercialement puis
économique c'est
un pari osé dès
lors que d'autres contraintes
vont s'y opposer. De
plus, vouloir des commerces
de proximité
ne peut dépendre
de la seule volonté
d'une commune car les
commerçants sont
libres de disposer de
l'endroit où
ils entendent se fixer.
Par nature, ils choisiront
une zone de chalandise
plus disante qu'une
zone exodée au
fil du temps. Les offres
sont plus disantes ailleurs
où les grands
commerçants ont
placé leurs pions
sur l'échiquier.
Des constructions ont
été faites
entre Plonéour-Lanvern
et Pont-l'Abbé
où ces nouveaux
habitants vont faire
leurs achats dans la
capitale bigoudène
ou dans la zone y touchant
mais au sud à
Plonéour-Lanvern.
Le commerce s'effectue
davantage dans ce périmètre
qu'au centre bourg.
Pour dynamiser commercialement
un bourg, il faut des
acteurs économiques
or ils ne sont pas présents
à cet endroit.
De surcroît, les
habitants plus anciens
vont aussi faire leurs
achats dans la capitale
bigoudène car
les commerces de proximité
affichent des prix bien
trop élevés
dans un contexte inflationiste
appelé à
durer encore quelques
années. Vouloir
modifier les moyens
de transports c'est
oublier que le temps
de la charette a vécu.
Le vélo pourrait
aussi avoir cette tendance.
La cohabitation déplacements
doux avec déplacements
automobiles n'a jamais
été en
faveur des cyclistes
ou des piétons.
Il suffit d'avoir sillonner
les routes du Pays Bigouden,
de l'Ouest Cornouaille
et du Sud-Finistère,
pour se rendre compte
de la dangerosité
de cette cohabitation.
S'il est encore vu
des cyclistes, en groupe,
le nombre n'a cessé
de diminuer depuis quelques
années. Trop
ont été
victimes d''accidents
faisant réfléchir
les autres. Quant à
dire de vouloir partager
les routes en y créant
des pistes cyclables
il y a effectivement
des endroits où
cela est possible quand
d'autres ne le sont
pas. Quant à
vouloir y mettre sur
la route menant de Plonéour-Lanvern
à Pont-l'Abbé,
cela est beaucoup trop
dangereux. Il existe
des solutions en prenant
les routes périphériques
où le danger
est moindre tout ceci
en évitant le
centre bourg qui a déjà
du mal à évacuer
le passage des voitures.
Y réduire la
vitesse va, de fait,
obliger les automobilistes
à dévier
leur trajectoire. Les
touristes ne s'y attardent
plus. Quant à
la réduction
de la consommation foncière
incitée par le
gouvernement, la commune
s'est inscrite dans
ce programme en y associant
divers critères
contradictoires, par
le PADD,
qui ne pourront pas
cohabiter longtemps
sans créer des
remous ou des échauffes.
Mais voilà,
dans ce monde rien n'est
éternel, tout
se meut. Le droit de disposer
peut aussi changer de
place sur l'échiquier.
En
pensant y mettre un
cadre nouveau, le verre
du miroir pourrait se
fissurer apportant l'inverse
de ce que souhaité.
|
7.
LES
OBJECTIFS
:
Les
objectifs
d'une
révision
d'un
PLU
avec
des
axes
pour
le projet
d'aménagement
et de
développement
durables,
PADD,
doivent
leur
cohérence
à
la réalité
du terrain.
Chaque
commune
est
libre
d'établir
ses
objectifs
par
rapports
à
ses
besoins
ou à
ses
prévisions. 1. Permettre l'accueil
de populations
nouvelles
et diversifiées,
en priorité
au bourg,
à
proximité
des
équipements
et des
services,
afin
de conforter
et animer
la vie
locale,
selon
un rythme
de croissance
dynamique,
dans
la continuité
de ces
dernières
années,
en adéquation
avec
le niveau
d'équipement
et la
capacité
d'accueil
de la
commune. Il
est
dit
en objectif
l'accueil
de populations
nouvelles
au
centre
bourg
afin
de conforter
et animer
la vie
locale,
selon un rythme de
croissance
dynamique,
dans
la continuité
de ces
dernières
années.
Dans
l'objectif
il est
projeté
une
population
plonéouriste
à
7400
habitants
en 2030
donc
en 8
ans.
Plonéour-Lanvern
voit,
en moyenne,
sa population
augmenter
de 35
à
50 habitants
par
an.
Pour
passer
de 6347
à
7400,
il en
faudra
un minimum
de 20
ou 25
ans
sans
oublier
que
dans
toutes
données
démographiques
d'une
commune,
il y
a des
pauses.
Les
augmentations
de la
population
peuvent
tenir,
en grande
partie
des
zones
sud
: Kerganet,
Hellen,
Brénanvec,
Les
Lavandières.
Ces
habitations
sont
des
cités
dortoirs
de Pont-l'Abbé
puisque
la capitale
bigoudène
est
d'une
superficie
presque
3 fois
moins
grande
limitée
d'où
la stagnation
de la
population.
Projeter
une
croissance
une
croissance
économique
dicte
à
ne pas
oublier
la zone
dicte
de Kerganet-Brénanvec
ci-dessous
développée.
Ce n'est
pas
le centre
bourg
qui,
en eployant
le
néologisme,
est
exodé
de la
plupart
de ses
commerces
implantés
dans
cette
zone
de Kerganet-Hellen-Brénanvec.
1901 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1931 |
1936 |
1946 |
1954 |
1962 |
1968 |
1975 |
3 770 |
3 925 |
4 103 |
4 247 |
4 536 |
4 375 |
4 281 |
4 130 |
4 040 |
4 208 |
4 087 |
4 364 |
1982 |
1990 |
1999 |
2005 |
2006 |
2010 |
2015 |
2020 |
2021 |
2025 |
|
|
4
508 |
4
619 |
4
800 |
5
265 |
5
395 |
5
825 |
6
079 |
6
300 |
6
347 |
6
403 |
|
|
En 120 ans la démographie
a augmenté
de :
6347-3770
= 2577
habitants
soit
une
moyenne
de 20
de plus
par
an.
Entre
1968
et 1982,
années
l'augmentation
est
de 421
soit
33 de
plus.
Il faut
noter
qu'en
1926
la population
était
supérieure
à
celle
de 1982.
Les
instituts
de statistiques
prévoient,
en estimation,
une
population
de Plonéour-Lanvern
à
6708
habitants
en se
basant
sur
les
évolutions
moyennes
entre
2014
et 2020,
au 1er
janvier
2030.
2. Affirmer le bourg
comme
pôle
principal
de l'urbanisation
en privilégiant
la densification
du tissu
bâti
existant.
Faire
du neuf
avec
des
anciens
bâtiments
va conduire
à
un surcoût
évident
même
si c'est
déconstruit.
La densification
du bourg,
même
allongé,
peut
se faire
mais
cela
ne sera
pas
en relation
directe
avec
un commerce
retrouvé
mais
davantage
dans
une
optique
de créations
de logements
y compris
sociaux.
Les
habitudes
des
gens
ont
changé
et les
offres
les
attirent
vers
les
grandes
surfaces
qui
habillent
du sol
au plafond.
Tenir
un commerce,
dans
ces
conditions,
devient
un pari
impossible
surtout
s'il
faut
s'acquitter
d'un
loyer. 3. Limiter le développement
des
pôles
d'urbanisation
secondaire
et permettre
pour
certains,
leur
densification. 4. Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale.. Des
objectifs
à
mettre
en oeuvre
avec
d'autres
pour
améliorer
le cadre
local. 5.
Assurer
la protection
des
espaces
agricoles
(modération
de la
consommations
des
espaces
agricoles
et naturels,
protection
des
sites
d'exploitation
agricole),
prése'rvement
des
boisements
et des
talus
boisés,
permettre
l'accueil
des
activités
secondaires
et tiertiaires,
renforcer
l'attractivité
commerciale
du centre
bourg,
maintenir
le commerce
de proximité
au sein
des
centralités
urbaines,
offre
d'accueil
au tourisme. Tous
ces
objectifs
abordés,
il faut
qu'ils
soient
concordants.
Densifier
le centre
bourg
n'est
pas
forcément
"améliorer
le cadre
de vie".
Vouloir
accroître
la population
n'est
pas
non
plus
une
accroche
prioritaire
pour
un cadre
de vie
meilleur
car nous
savons
ce que
donne
l'entassement
des
pommes.
Faire
apparaître
les
déplacements
doux
comme
alternative
à
un meilleur
cadre
de vie
n'est
qu'un
leurre
surtout
en densifiant
le centre
bourg.
|
8.
PADD
:
Le
projet
d'aménagement
et
de
développement
durables,
PADD,
détermine
les
grandes
orientations
d'aménagément
du
territoire.
C'est
le
projet
d'urbanisme
d'une
commune
contenu
dans
le
PLU
pour
les
années
à
venir
suivant
les
enjeux
qui
ont
été
identifiés
lors
d'un
diagnostic.
Les
4
axes
directeurs
sont
déclinés
:
1. Poursuivre une
croissance
dynamique
en
mettant
à
profit
une
situation
attractive
et
un
cadre
de
vie
de
qualité
au
sein
du
Haut
Pays
Bigouden, 2.
Répondre
aux
besoins
en
logements
en
renforçant
l'agglomération
principale, 3.
Développer
le
tissu
économique
de
la
commune, 4.
Agir
pour
une
meilleure
protection
de
l'environnement
et
pour
le
cadre
de
vie
des
habitants. .
le
PADD
:
avec
une
perspective
d’atteindre
une
population
de
7
400
habitants
à
l’horizon
2030
au
travers
de
son
PADD,
la
commune
exprime
les
grandes
lignes
des
mesures
qu’elle
envisage
de
mettre
en
oeuvre
pour
accueillir
les
populations
(habitat,
équipements
communaux,
activités
économiques
et
touristiques) Il
est
très
bien
d'avoir
des
projets
pour
sa
commune
afin
de
l'embellir,
de
faire
venir
des
acteurs
économiques
pour
maintenir
une
croissance
commerciale.
Cependant
les
acteurs
économiques
se
fixeront
sur
des
axes
ou
des
secteurs
porteurs
afin
d'avoir
un
volume
d'affaires
pour
se
maintenir. Projeter
une
croissance
démographique
va
dans
le
bon
sens
mais
force
est
de
constater
qu'actuellement
beaucoup
de
nouvelles
habitations
sont
davantage
articulées
autour
de
la
périphérie
de
la
capitale
bigoudène.
En
réalité
cette
zone,
de
part
et
d'autre,
que
ce
soit
Kerganet,
Hellen,
Brénanvec
et
Les
Lavandières,
n'est
qu'une
suite
de
Pont-l'Abbé
se
développant
au
sud
de
Plonéour-Lanvern,
à
5
kilomètres
du
centre
bourg.
D'ailleurs,
à
un
moment
donné
le
panneau
d'entrée
dans
cette
ville
était
implantée
juste
après
le
rond
point
de
Kerganet,
faisant
croire
qu'au
sud
de
la
rocade
c'était
Pont-l'Abbé.
Dans
cette
zone,
les
acteurs
économiques,
bien
que
fixés
sur
le
territoire
de
Plonéour-Lanvern,
indiquent
"Pont-l'Abbé"
sur
leurs
publicités
ou
autres.Dans
ces
zones
on
y
trouve
2
supermarchés
de
taille
:
Lidl
et
Leclerc
même
si
ce
dernier
est
un
drive
où
plusieurs
de
commandes
par
jour
sont
préparées,
dont
certaines
livrées
à
domicile,
avec
une
station
service.
Il
serait
trop
long
de
lister
toutes
les
entreprises,
du
grand
magasin
de
M.
Bricolage
à
Gifi,
tous
deux
citant
être
à
Pont-l'Abbé
tout
comme
le
Magasin
Vert
ou
Point
P.
On
y
trouve
2
garages
avec
Peugeot
et
Norauto
qui
affichent
bien
"Pont-l'Abbé",
un
magasin
de
chaussures,
ou
d'habillement,
de
produits
surgelés,
un
nettoyeur
de
voitures
et
beaucoup
d'autres
entreprises.
Les
habitants
de
ces
mêmes
zones
vont
donc
faire
leurs
achats
à
Pont-l'Abbé
et
dans
les
zones
de
Kerganet,
Hellen
ou
Brénanvec.
Les
habitants
des
lavandières
ont
3
supermarchés
à
moins
d'un
kilomètre
puisqu'il
y
a
Netto.
Il
est
forcé
qu'ils
ne
viendront
pas
faire
leurs
courses
au
supermarché
Casino,
même
si
demain
l'enseigne
sera
Intermarché,
situé
au
bourg
de
Plonéour-Lanvern.
D'autre
part
le
Centre
Leclerc
de
Pont-l'Abbé,
est
l'hypermarché
le
plus
actif
et
le
moins
disant
du
Pays
Bigouden.
Les
consommateurs
y
sont
attirés
par
une
offre
constante
de
prix
attractifs
avec
une
maîtrise
bien
rôdée
comprenant
une
poissonnerie
très
pertinente,
une
boulangerie
bien
cossue
tout
comme
un
rayon
boucherie
et
fromages.
Avec
l'ouverture
du
Centre
Culturel
bien
agencé,
les
clients
y
trouvent
leurs
comptes.
En
prime
un
parking
couvert
et
un
énorme
parking
extérieur
sans
qu'il
soit
besoin
de
mettre
son
disque
de
stationnement.
Le droit de disposer
appartient à ces
acteurs
économiques.
Les
contructions
au
sud
de
Plonéour-Lanvern,
s'apparentent
davantage
à
des
habitants
proches
de
Pont-l'Abbé,
dont
certains
conviennent
à
dire
que
tout
ce
qui
est
en-dessous
de
la
rocade
est
Pont-l'Abbé
quand
d'autres
souhaitent
même
voir
cette
partie
sud
de
Plonéour-Lanvern
être
rattachée
à
Pont-l'Abbé.
D'ici
là,
bien
des
choses
auront
changé. |
9.
Le
centre
bourg
:
Le
nouveau
PLU
a
été
accepté
par
l'ensemble
des
conseillers
municipaux.
Cela
veut
dire
qu'ils
ont
voté
en
connaissance
de
cause.
Le
PLU
est
donc
opposable
à
tous.
L'un
des
axes
de
cette
révision
du
PLU
est
"Développer
le
tissu
économique
de
la
commune".
C'est une très
bonne
chose.
Pour
ce
faire,
il
faut
tout
faire
pour
attirer
les
acteurs
économiques
à
venir
s'installer
sur
la
commune.
Pour
que
cela
soit
crédible,
il
faut
qu'aucun
élu
n'est
son
entreprise
dans
une
autre
commune
car
comment
pourrait-il
justifier
le
besoin
inmpérieux
de
faire
venir
les
entreprises
dans
la
commune
si
lui-même
a
son
ou
ses
entreprises
ailleurs.
Cela
s'est
déjà
produit
récemment
où
un
maire
en
exercice
a
pris
la
décision
de
démissionner
car
il
avait
une
entreprise
dans
une
autre
commune.
Une
sage
décision
de
ce
maire.
Il
est
vrai
qu'il
n'est
pas
possible
de
faire
valoir
l'intérêt
de
s'installer
dans
une
commune
quand
un
élu
prépare
s'installer
ailleurs.
Un
choix
s'impose
naturellement
:
c'est
la
démission
car
la
crédibilité
des
élus
est
en
cause.
Il
est
de
même
quand
il
est
parlé
de
dynamiser
les
commerces
de
proximité
alors
que
l'on
rencontre
des
élus
dans
la
capitale
bigoudène
la
préférant
aux
commerces
de
proximité.
Là
aussi,
leur
crédibilité
est
mise
à
l'épreuve.
Néanmoins,
comme
il
existe
la
liberté
d'entreprendre
comme
le
droit
de
disposer
de
ses
achats
chacun
y
fera
sienne
de
sa
décision
même
en
dépit
de
ce
qu'il
prône.
Dynamiser
le
centre
bourg
avait
sans
nul
doute
une
solution
pérenne
à
placer
la
barre
assez
haute
mais
force
est
de
constater
que
l'année
écoulée
a
vu
ses
chances
anéanties.
Lorsque
les
dés
sont
jetés
on
compte
les
points.
|
10.
Constructions
:
Quand
le
bâtiment
va
tout
va.
Ces
constructions
devant
le
terrain
de
football
pour
22
maisons
c'est
très
bien.
On
y
trouve
aussi
des
maisons
construites
et
à
contruire
à
Kerallain,
Kerland,
Stang
Goulinet
donc
des
fixations
durables
sur
le
territoire
notamment
dans
l'agglomération.
Les
constructions
du
sud
de
Plonéour-Lanvern
:
Brénanvec,
Kerganet,
Les
Lavandières,
comme
déjà
indiqué,
c'est
un
peu
le
"trop
plein"
de
la
capitale
bigoudène
qui
prend
son
dortoir
à
ces
endroits.
Ces
habitants
font
presque
partie
de
l'agglomération
pont-l'abbiste
que
seul
le
lavoir
les
sépare
l'un
à
Plonéour-Lanvern,
l'autre
à
Pont-l'Abbé.
Des
lavoirs,
il
ne
reste
plus
que
des
souvenirs,
dont
l'un
semble
être
oublié
du
temps.
De
ces
constructions
en
face
du
terrain
de
football,
il
est
possible
de
voir
ces
poteaux
et
fils
électriques
qui
ne
sont
pas
sans
oublier
que
le
transport
de
l'énergie
ou
de
la
communication
doit
se
faire
par
l'aérien.
Du
souterrain
envisagé,
il
n'est
pas
présent
à
cet
endroit,
la
route
vient
d'être
refaite
ce
qui
suppose
que
ces
fils
resteront
aériens,
en
prise
avec
le
vent
qui
passe,
à
souhaiter
qu'il
ne
les
brise
pas.
Depuis
quelques
années
il
y
a
un
maque
évident
de
logements
donc
accueillir
de
nouveaux
habitants
sera
proportionnel
au
nombre
de
logements
disponibles.
Entre
projets
et
réalisations
il
y
a
une
différence
car
certains
n'auront
ni
la
patience
ni
économiquement
le
temps
d'attendre
et
iront
vers
des
lieux
où
il
y
aura
de
la
disponibilité.
Si
l'on
prend
la
nouvelle
cité
de
Kerallain
sur
30
910
mètres
carrés
pour
40
logements,
c'est
bien
pensé,
les
maisons
disposant
de
400
à
450
mètres
carrés.
C'est
en
face
de
l'espace
Raphalen.
Ce
n'est
pas
sans
remarquer
une
certaine
similitude
avec
les
maisons
du
Lotissement
Raphalen
et
de
Kerbréac'h,
ces
derniers
touchant
aussi
Raphalen
dont
la
plupart
travaillaient
à
la
conserverie
Raphalen.
Il
ne
faut
pas
oublier
que
l'entreprise
Raphalen,
outre
donner
du
travail
aux
habitants,
aidait
les
employés
dans
la
construction
de
leur
logement
via
le
1%.
|
11.
Sports
:
A
Plonéour-Lanvern,
le
sport
a
toujours
eu
une
place
importante.
Plonéour-Lanvern
reste célèbre dans le monde cycliste car son Critérium
International était l'un des plus primés en Bretagne
après Châteaulin. Sur ce circuit sont venus les plus
grands noms du peloton international de l'époque comme Jacques
Anquetil, Louison Bobet, André Darrigade, Hugot Koblet, Rudi
Altig, Raymond Poulidor, Raymond Delisle, les Frères Desmet,
Henri Duez, Benoni Beheyt, Emile Daems, André Le Dissez,
Jean Stablinski, Jean Malléjac, Gilbert Scodeller, Jean Bobet,
Roger Rivière, Gérard Saint, Corentin Sévignon.
Le
circuit
développait
6
kilomètres
à
couvrir
25
fois.
En
1953,
sous
une
pluie
battante,
un
jeune
l'emportait
sur
ce
circuit
:
c'était
Jacques
Anquetil.
Le
comité
des
fêtes
arrivait
à
faire
venir
les
professionnels
du
Tour
de
France
en
affichant
un
superbe
plateau.
Sur
ce
circuit,
un
public
bondé
venait
applaudir
ces
champions.
Il
était
possible
de
les
rencontrer
après
le
critérium,
généralement
au
Modern
Dancing.
Quant
au
football,
dès
que
l'on
pouvait
marcher,
les
pieds
allaient
à
la
rencontre
de
ce
ballon.
Il
y
avait
2
équipes
:
l'USB
et
l'USP.
Un
jour
il
a
fallu
fusionner
tout
ça
en
donnant
le
nom
de
FCP.
Les
équipes
recevaient
beaucoup
de
spectateurs
mais
au
fil
du
temps
cela
a
diminué,
profitany
à
d'autres
sports.
C'était
un
peu
la
même
chose
dans
les
villes
de
cette
taille.
Les
divers
changements
des
habitudes
ont
fait
le
reste.
L'équipe
de
football
s'est
doté
d'un
terrain
de
foot
qui
permet
de
jouer
n'importe
quand.
C'est
un
des
travaux
de
la
ville
sur
cette
mandature.
Le
terrain
synthétique,
outre
son
coût
élevé,
devrait
être
refait
et
mis
aux
normes.
Le
problème
était
connu.
La
Commission
Européenne
interdit,
en
octobre
2023,
ce
genre
de
terrain
pour
des
risques
environnementaux
et
sanitaires.
C'était
un
problème
connu.
L'article
paru
dans
le
journal
local
le
fait
apparaître
ce
qui
crée
une
surprise
de
la
part
des
administrés.
C'est
ainsi
qu'ils
apprennent,
par
voie
de
presse,
que
le
coût
a
dépassé
de
300
000
€
l'estimation,
qu'au
surplus
que
le
prévisionnel
de
subvention
estimé
entre
35
et
40%
tombe
à
16%
car
une
subvention
de
la
région,
pour
100
000
€,
n'a
pas
été
allouée
pour
cause
de
non-respect
du
cahier
des
charges. La
municipalité
répond
à
l'article
paru
sur
le
Télégramme
du
17
janvier
2024.
|
A
Plonéour-Lanvern,
le
sujet
du
terrain
de
football
en
gazon
synthétique
prend
une
ampleur
dès
qu'il
ne
semble
pas
avoir
été
établi
aux
normes,
qu'une
subvention
de
100
000
€
n'a
pas
été
allouée
par
la
Région
pour
non-conformité
des
charges,
qu'une
obligation
à
mettre
aux
normes
s'applique
avant
2031,
que
ce
terrain
n'est
pas
le
terrain
principal
pour
l'instant,
que
son
coût
dépasse
les
800
000
€,
supérieur
de
300
000
€
à
l'estimation
primitive,
qu'il
reste
à
mettre
l'éclairage
de
12
lampes
LED
pour
122
000
€
en
coût
estimé
diminué
de
subventions.
A
regarder
le
terrain,
il
est
agréable,
le
gazon
synthétique
imitant
parfaitement
le
gazon
naturel.
Mais
voilà,
ce
n'est
pas
si
simple
:
des
billes
plastiques
y
sont
ajoutées,
comme
semées
qui,
selon
la
Commission
Européenne,
se
diffusent
dans
l'air
causant
un
risque
pour
l'environnement
et
la
santé,
en
établit
l'interdiction.
Ce
sujet
était
déjà
connu
pour
ces
questions
environnementales.
La
diffusion
de
produits
ou
d'éléments
dans
l'environnement
demeure
un
sujet
important
pour
la
qualité
de
vie
des
habitants.
La
municipalité
va
indiquer,
en
réponse
que
tout
est
clair,
qu'il
n'y
aura
pas
de
changement.
Qui
en
fait
croire,
le
match
est
lancé
!
A
lire
le
communiqué
de
la
Commission
Européenne
force
est
de
constater
que
le
renouvellement
de
ces
microplastiques
sera
difficile
dès
lors
qu'ils
ne
seront
plus
fabriqués,
que
par
l'effet
du
temps,
la
quantité
diminuant,
l'assise
du
terrain
synthétique
va
se
trouver
moins
solide
et
devra
procéder
à
un
rechargement
différent. .
La
réponse
:
À Plonéour-Lanvern, « le terrain de sport n’est pas hors-jeu »
selon la municipalité
La municipalité de Plonéour-Lanvern réagit ici aux
propos de Julien Quilliec rapportés dans notre édition du 17 janvier 2024
dans l’article intitulé « A Plonéour-Lanvern, le terrain de sport est déjà
hors-jeu »
« À Plonéour-Lanvern,
le terrain de sport n’est pas hors-jeu, tout comme plus de 200 autres terrains
de même conception en Bretagne. Non, la Commission
Européenne
n’a pas interdit
l’utilisation des terrains synthétiques utilisant les microbilles plastiques,
et non, elle n’impose pas non plus la mise aux normes des terrains existants.
La Commission Européenne a émis des restrictions indiquant que la vente des
microplastiques pour le remplissage des terrains synthétiques serait interdite
à partir de la fin 2031. Cela n’interdit ni leur conception, ni leur
réalisation dans l’intervalle, et encore moins leur utilisation. Il n’est pas
question non plus de mise aux normes, ni maintenant, ni après 2031. Cette
période 2023-2031 sera mise à profit par les professionnels pour améliorer les matériaux
de demain et proposer des alternatives économiques pour les terrains existants.
Il n’en coûtera donc pas plus que ce qui était déjà prévu pour l’entretien du
terrain. Le cahier des charges de la construction du terrain sportif
synthétique du stade de Pen Ar Prat respecte d’ailleurs les exigences des
instances nationales de football, et les réglementations nationales et
européennes (norme AFNOR). Il est à ce titre homologué jusqu’en 2033 par la
Fédération française de football, et est équipé, notamment, d’un filtre à
particules spécifique dédié à la récupération des granulats qui seraient
éventuellement entraînés par la pluie. Aujourd’hui ce terrain, beaucoup plus
utilisé que les terrains enherbés, nécessite beaucoup moins de frais
d’entretien et donne entière satisfaction à tous les utilisateurs. Le coût de
512 000 € annoncé initialement, au moment de l’élaboration du budget 2022,
est proche des montants facturés par le constructeur attributaire des travaux
de création du terrain, soit 264 012 € et 281 248 €. Nous parlons ici
de montants hors-taxes. Quant au soutien de la Région Bretagne, il nous est
acquis par leur parfaite connaissance de nos projets » |
13.
Le
communiqué
de
presse
de
la
Commission
Européenne
:
Commission
européenne
-
Communiqué
de
presse
Protection de l'environnement et de
la santé : la Commission adopte des mesures pour limiter les microplastiques
ajoutés intentionnellement
Brussels, le 25 septembre 2023
Aujourd'hui, la Commission a franchi une étape
importante pour la protection de l'environnement en adoptant des mesures
qui limitent les microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits en
vertu de la réglementation de l'UE sur les produits chimiques (REACH). Les
nouvelles règles empêcheront le rejet dans l'environnement d'environ un
demi-million de tonnes de microplastiques. Elles interdiront la vente de
microplastiques en tant que tels ainsi que de produits auxquels des
microplastiques ont été ajoutés intentionnellement et qui rejettent ces
microplastiques lorsqu'ils sont utilisés. Lorsque cela est dûment justifié, des
dérogations et des périodes de transition permettant aux parties concernées de
s'adapter aux nouvelles règles s'appliquent.
La restriction adoptée comporte une définition
large des microplastiques englobant toutes les particules de polymères
synthétiques de moins de 5 mm organiques, insolubles et résistants à la
dégradation. L'objectif est de réduire les rejets de microplastiques
ajoutés intentionnellement et provenant du plus grand nombre possible de
produits.
Voici quelques exemples de produits courants
entrant dans le champ d'application de la restriction:
-
les matériaux de remplissage granulaire
utilisés sur les surfaces de sport artificielles, qui sont la principale source
de rejet dans l'environnement de microplastiques ajoutés intentionnellement
;
-
les cosmétiques, dans lesquels les
microplastiques sont utilisés à des fins multiples, par exemple en tant
qu'exfoliants (microbilles) ou pour obtenir une texture, un parfum ou une
couleur spécifiques ;
-
les
détergents, adoucisseurs textiles, paillettes, engrais, produits
phytopharmaceutiques, jouets, médicaments et dispositifs médicaux, pour
n'en citer que quelques-uns ;
-
Les
produits utilisés sur des sites industriels ou qui ne rejettent pas de
microplastiques pendant leur utilisation font l'objet d'une dérogation à
l'interdiction de vente, mais leurs fabricants devront fournir des
instructions sur la manière d'utiliser et d'éliminer le produit afin
d'éviter les émissions de microplastiques.
Prochaines étapes
Les premières mesures, par exemple
l'interdiction des paillettes et microbilles libres, commenceront à s'appliquer
lorsque la restriction entrera en vigueur dans 20 jours. Dans d'autres cas,
l'interdiction de vente s'appliquera après une période plus longue afin de
donner aux parties concernées le temps de développer d'autres solutions et d'y
passer.
Contexte
La Commission est déterminée à lutter contre la
pollution par les microplastiques, comme indiqué dans le pacte vert pour l'Europe et le nouveau plan d'action en faveur de l'économie circulaire. Dans le plan d'action «zéro
pollution», la Commission a fixé l'objectif de réduire la
pollution par les microplastiques de 30 % d'ici à 2030.
Dans le cadre de ces efforts, la Commission
s'emploie à réduire la pollution par les microplastiques provenant de
différentes sources : les déchets plastiques, notamment sauvages, les rejets
accidentels et non intentionnels (par exemple, perte de granulés plastiques,
dégradation des pneus ou rejets provenant des vêtements), ainsi que les ajouts
intentionnels dans les produits.
Pour lutter contre la pollution par les microplastiques tout en évitant
la fragmentation du marché unique, la Commission a demandé à l'Agence
européenne des produits chimiques (ECHA) d'évaluer le risque posé par les
microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits et de déterminer s'il
était nécessaire de prendre des mesures réglementaires supplémentaires au
niveau de l'UE. L'ECHA a conclu que les microplastiques ajoutés
intentionnellement à certains produits sont rejetés dans l'environnement de
manière incontrôlée et a recommandé de les restreindre. |
14.
D'un
terrain
de
foot
à
un
autre
:
Lors de la présentation des vœux le dimanche 14
janvier 2024 il est appris, par le discours de la maire, [cf du discours page
14] qu'il est projeté la construction de 10 logements rue du vieux moulin.
Ce seront des logements inclusifs connectés pour les seniors.
La prévision d'un loyer payé par la vente ou la location de leur
maison,
ce
qui
expose
qu'aucun
criyère
de
d'éligibité
n'est
exigé
aux
seniors.
Certes l'adresse n'est pas forcément parlante pour tous sauf à ceux qui
connaissent le coin. Des logements y sont présents à partir de la rue P.
Brossolette depuis des années. Pour qui connaît les lieux il semble apparaitre
que ce "lancement" de construction se ferait sur le petit terrain de
foot au sud de celui, anciennement USB. Dans la foulée des vœux, par le média local, il
est appris que le terrain synthétique rue des stades oblige une mise aux
normes. Même si la date butoir semble éloignée ne serait-il pas judicieux d'y
prêter une attention particulière quant aux réglementations et d'en tirer les
conséquences à plusieurs niveaux. La densification du bourg prévue au PLU et PADD
va se traduire par une bétonnisation plus forte. Cette photo, attachée à l'article, risque d'être
"collector", les 300 élèves de NDBS vont avoir une vue sur un
ensemble de béton après avoir vu leur cour réduite par la construction
d'appartements dans l'ancienne école, celle d'avant 1949. Puisqu'il s'agit de logements pour les seniors,
10 étant un nombre limité, pourquoi ne pas avoir gardé le terrain qui, il
semble, avait été donné par M. Pierre Goenvic, [dont ai un lien de parenté], au
Bureau d'aide sociale. Il apparaît qu'il ait été échangé ou vendu pour
augmenter un zonage A. Certes, c'est très bien de penser aux seniors
mais ne serait-il judicieux d'imiter la réflexion pour le cadre de vie des
enfants de cette école. D'un côté il est dit, dans le PLU, vouloir
limiter la consommation d'espaces verts en campagne quand de l'autre il est
imaginé bétonner le peu qu'il reste en verdure au bourg. Comme l'espace vert du
terrain
de
foot
est devenu
synthétique que va-t-on respirer demain ? |
15.
Acteurs
économiques
:
Développer
le
tissu
économique
de
la
commune Il
est
très
bien
d'avoir
des
projets
pour
sa
commune
afin
de
l'embellir,
de
faire
venir
des
acteurs
économiques
pour
maintenir
une
croissance
commerciale.
Cependant
les
acteurs
économiques
se
fixeront
sur
des
axes
ou
des
secteurs
porteurs
afin
d'avoir
un
volume
d'affaires
pour
se
maintenir.
A
Plonéour-Lanvern
le
développement
démographique
semble
prendre
le
pas
sur
le
développement
économique
au
centre-bourg.
Densifier
les
habitations
sans
densifier
les
entreprises
est
donner
une
impression
de
vouloir
établir
une
commune
dortoir.
Pourquoi
pas,
agir
dans
ce
sens
puisque
la
mobilité
ne
semble
plus
être
un
critère
important
au
choix
de
son
logement.
Pour
preuve
des
élus
ont
leur
entreprise
ailleurs
pour
une
meilleure
visibilité
aux
abords
de
la
transbigoudène
où
le
flux
de
voitures
est
plus
important
que
dans
des
zones
de
Plonéour-Lanvern.
Dès
lors
qu'ils
incitent
à
venir
s'installer
à
Plonéour-Lanvern,
pourquoi
ne
franchissent-ils
pas
le
pas
pour
transférer
leur
entreprise
dans
la
commune
où
ils
sont
les
élus
?
On
ne
peut
pas
demander
aux
autres
ce
que
l'on
ne
fait
pas
soi-même.
C'est
une
question
de
logique
tout
simplement.
16.
Cadre
de
vie
:
Pour
qu'une
ville
soit
attractive
et
tende
à
améliorer
le
cadre
de
vie,
il
faut
que
les
gens
aient
envie
de
venir
s'installer
dans
une
ville
propre
à
tous
points
de
vue.
Dire
:
"Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale.."
ne suffira pas
si on
oublie
l'essentiel
sur
les
éléments
existants.
Imager
une
amélioration
en
prenant
l'exemple
de
poubelles
bondées,
dépassant
de
tous
bords,
des
existants
ternis
par
le
temps
pour
ne
pas
dire
sales,
n'invitent
pas
les
gens
à
y
venir.
Lorsqu'en
plein
centre
ville
cette
vue
flashe,
une
interrogation
s'impose.
Ces
bacs
poubelles
peuvent
avoir
droit
à
une
douche
où
l'effet
d'un
nettoyeur
pourrait
leur
rendre
l'éclat
du
neuf.
Il
n'y
a
pas
que
ce
secteur
qui
a
besoin
de
nettoyage
car
les
monuments
existants
en
ont
également
tel
le
monument
aux
morts secteur
qui
fait
partie
du
patrimoine
de
la
commune.
Des
existants,
il
n'est
pas
le
seul
dans
ce
cas.
Il
a
été
préféré
ouvrir
la
voie
aux
activités
sportives,
certes
nécessaires,
en
remplaçant
l'herbe
du
terrain
de
football
par
un
terrain
synthétique
au
coût
élévé
tout
en
prenant
la
voie
du
zéro
phyto
au
cimetière,
le
laissant
enherbé
à
maintes
reprises.
A
l'heure
des
choix
il
faut
retenir
le
plus
urgent
car
tout
ne
pourra
se
faire
en
même
temps.
Un
choix
peut-être
cornélien
mais
sans
doute
nécessaire. |
Cette
page
sera
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les
photos
des
rubriques
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à
8
seront
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17.
Météo
de
Plonéour-Lanvern
sur
7
jours
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