Etre passionné de cyclisme apporte toujours des réalités sur la possibilité de certains à pratiquer le sport où parfois les limites ne sont pas celles que l'on croit.

Les récentes affaires de dopage imposent à regarder le sport comme un spectale qu'importe les conditions dans lesquelles les acteurs se sont entraînés.

Le spectacle est déjà la satisfaction du public !

1. Ma passion du cyclisme :

Armand CARVAL

Ma passion du cyclisme a toujours existé mais rien à voir avec la volonté de vouloir faire des courses ou rouler à des vitesses folles sur ce deux roues qui demeure un moyen de locomotion idéal à condition de bien s'en servir. Jeune, comme pour nous tous, le Tour de France était l'actualité majeure du mois de juillet où malgré l'absence d'images, je suivais les étapes. En 1962, je rencontre André Darrigade, Raymond Poulidor, Raymond Delisle en 1965 et bien d'autres lors du critérium international à Plonéour-Lanvern. En 1965, j'ai la chance de suivre une étape du Tour à Châteaulin, lors du contre la montre, où je revois tous les coureurs dans les vestiaires, ayant été investi d'un rôle de mécanicien ! La passion du vélo continue mais je me rends compte des difficutés des coureurs avec des vélos qui n'ont rien de commun à ceux d'aujourd'hui ! Le vélo a pourtant ses bienfaits pour bien des maux. Il suffit de bien s'en servir et ne pas dépasser les limites du raisonnable ! Cette photo est prise à Saint-Guénolé-Penmarc'h, où il y a une rue au même nom que moi !

  2. Un livre sur la passion du cyclisme :

Armand CARVAL

Ecrire ma passion du cyclisme dans un livre sera toujours une vue de l'extérieur du cyclisme professionnel ou amateur. C'est un milieu bien particulier où les coureurs sont formés pour faire du spectacle sous tous les temps. Certains préfèrent la pluie, d'autres le beau temps. Puis certains détestent la montagne quand d'autres préfèrent les sprints à des vitesses hallucinantes dans des pelotons compacts où les chutes les plus spectaculaires demeurent des souvenirs tristes pour certains. Qu'importe le maillot, il faut faire les kilomètres en course, ce qui n'est pas comparable avec le cyclo du dimanche. Les affaires de dopage dérapent dans les chroniques des faits divers mais puisque dans toutes les équipes il existe des personnes chargées d'améliorer les performances des coureurs, c'est une course dans la course où le plus malin arrivera à sortir du lot. Qu'importe aussi si c'est avec ou sans apport exogène que ces coureurs gravissent les cols, descendent les lacets les plus rapides, c'est toujours le coureur qui pédale non une machine. Du "petit quelque chose" que me disait prendre Raymond Poulidor les coureurs sont arrivés à "saler la soupe" afin que la chaudière tourne à plein régime. Les conséquences se font sentir sur les moyennes. A partir du moment où un record est fait pour être battu tout est mis en oeuvre pour y arriver. Le matériel n'est plus le même. Jadis un seul pignon, aujourd'hui 11 vitesses sur une couronne du 10 dents au 28 suivant les difficultés et des plateaux désormais à 58 dents, voire 62, à l'avant. Autant dire que tirer un 62 x 10 demeure une performance car c'est plus de 6 tours de roue en un tour de pédale et plus de 12 mètres de développement à chaque tour ! Les 52 x 14 font partie d'une ancienne génération mais ce n'était pas si mal. Quant aux vitesses de pédalage, il est courant trouver des 120 tours par minute soit 2 tours à la seconde ! C'est leur passion où seule l'abnégation de plusieurs années leur permet d'arriver aux plus hauts sommets de la gloire en inscrivant leurs noms sur des courses prestigieuses.

3. Avec Raymond Poulidor :

Armand CARVAL et Raymond POULIDOR

Pédaler en compagnie de Raymond Poulidor est sans doute un souhait que tout cycliste aurait aimé faire. Me voici ici en sa compagnie lors d'une sortie en Bretagne. Poulidor, en jaune tout un symbole, arrive très décontracté pour un périple à travers les routes de Bretagne. A cette époque Raymond Poulidor est toujours adepte des "cale-pieds" alors que nous sommes tous aux pédales automatiques, que ce soit Time, Look, Shimano, Sidi ou autres. Pour autant Raymond Poulidor n'a rien perdu de son coup de pédale où les 42 kms/h de moyenne pour une telle virée ne lui font pas peur malgré les ténors qui veulent en découdre avec lui mais il ne lâchera rien sur cette boucle de 70 kilomètres. Il me dira plus tard "Pour une sortie tranquille, les jeunes ont tiré fort !", tout ceci avec le sourire. Le soleil au rendez-vous ce jour-là nous passons en pleine ville lors d'un marché à cette vitesse ! C'était un peu osé quand même mais que ne ferait-on pas pour rouler avec lui !

4. Avec Raymond Poulidor :

Armand CARVAL et Raymond POULIDOR

Les années ont passé et les kilos sont venus s'ajouter ! Ce n'est pas très bon pour faire des sorties à vélo sauf à vouloir perdre des kilos superflus. Ici c'est en 2010 et Raymond Poulidor me dit ne plus faire de vélo depuis ses 70 ans ! Il est vrai qu'il en a tellement fait durant sa carrière et ensuite durant les rencontres avec les cyclos durant les courses cyclistes dont il est, tour à tour, directeur de course ou consultant. Il me dit aller voir du cyclo-cross en Belgique ou en Hollande car son petit-fils Matthieu est un grand passionné si bien qu'il devient "champion du monde" dans sa discipline à 17 ans. S'il n'a pas le nom de Poulidor mais Van Der Poël il n'en demeure pas moins que les gênes parlent avec des podiums excellents. Une très grande satisfaction pour Raymond Poulidor qui, faute d'avoir eu un garçon à prendre sa relève, trouve la suite des exploits par son petit-fils (le fils de Corinne Poulidor et d'Adrie Van der Poël). Une belle histoire qui continue pour ce géant du cyclisme.

5. Le Vélo :

Vélo

Le vélo est la pièce principale de la pratique de ce sport. Choisir un vélo suivant ses besoins est essentiel. Il faut impérativement prendre un vélo à sa taille. Toutes les pièces sont importantes, cela dépend de l'activité que l'on veut faire. Beaucoup de randonneurs choissent un triple plateau souvent en 52x42x32 mais aussi du 46x36x26 avec un 11 dents à l'arrière. La couronne de pignons dépend aussi de ce que l'on veut faire. Le développement est simplement la multiplication du rapport du plateau avant et pignon arrière multiplié par la circonférence de la roue, en général 2.16 mètres. La pression des pneus est souvent à 8 kilos voire plus, cela dépend également du terrain, si la route est sèche ou mouillée. Les roues à rayons sont les plus utilisées mais dans ce domaine il y a toujours des innovations. Les vélos des professionnels sont souvent des prototypes car ils sont là pour faire la promotion des cycles en pratiquant leur sport.

6. Le Maillot :

Maillot GAN

Qu'importe le maillot que l'on peut porter, cela ne changera pas les performances. Pour les passionnés de cyclisme certains iront à des marques plutôt qu'à d'autres en se référant à des coureurs de talent qui ont fait la légende du Tour de France, des classiques ou des autres tours. Certains restent des passionnés de l'époque Indurain sous la maillot Banesto tandis que d'autres auront le plaisir de porter d'autres maillots. La texture des maillots a beaucoup changé car il n'y a pas encore si longtemps ils étaient en laine. Aujourd'hui c'est du lycra ou autres qui les font plus légers, plus fins avec une meilleure pénétration dans l'air si tant on veut faire des performances. Cela est réservé aux élites, aux professionnels car le cyclo du dimanche ne cherche plus à réaliser des chronos mais roule pour son plaisir. Cependant, c'est mieux de rouler avec un équipement dans lequel on se sent à l'aise que de souffrir parfois sous des vêtements trop chauds, mal aérés où la sudation colle à la peau. Certains maillots sont équipés de fermeture éclair de haut en bas, ce qui permet de l'ouvrir lorsqu'il fait trop chaud. Cependant il faut faire attention de ne pas prendre froid. Les maillots sont parfois fabriqués par les mêmes fabricants pour des versions différentes. Certains maillots une texture "éponge" à l'intérieur" tandis que d'autres ne l'ont pas, plus fins dits 'mesh" en général pour les professionnels et les compétitions.

7. Le Cuissard :

Cuissard GAN

Après le maillot le cuissard est l'habit traditionnel du cycliste. Muni d'une peau de chamois pour éviter les blessures à la selle, la qualité de cette peau de chamois est prépondérante. Les cuissards ont subi beaucoup de changements dans la texture. Il n'y a pas si longtemps, les cuissards en laine existaient encore dans le peloton. Ils étaient bien moins confortables que les cuissards d'aujourd'hui en lycra. La pénétration dans l'air et l'aisance de pédalage sont bien différentes. Par contre en cas de chute, la matière se déchire vite et c'est la peau qui essuie les revers du décor, du béton de la route. Jadis les maillots comme les cuissards devaient porter une marque de cycles très souvent associée à une marque extra-sportive. L'obligation n'est plus de mise mais il est évident qu'une marque de cycles est associée à la marque extra-sportive, souvent l'apporteur numéro un du budget d'une équipe. L'exemple ici de GAN est associé aux cycles Merckx, un peu plus avant aux cycles Lemond, et plus tôt encore, du temps de Raymond Poulidor à la marque Mercier. De plus en plus les budgets sont considérables car il faut un minimum de coureurs dans une équipe pour effectuer différents tours, classiques ou autres. Le staff attaché à une équipe est impressionnant avec les bus de transports de matériels. L'assistance technique ou médicale pour un suivi de tous les coureurs demande une attentien particulière. Chaque coureur dispose de plusieurs vélos (au moins deux) pendant la course. Quant au cyclo randonneur, il est souvent livré à lui-même le long des routes qui deviennent de plus en plus dangeureuses compte tenu des modifications de ces routes avec des ronds-points importants, des trottoirs toujours plus hauts, une circulation plus dense. Le plus grand danger est évidemment la voiture d'autant que parfois les conductions ne respectent pas la distance lors des dépassements mais aussi les angles morts qui peuvent tasser le cycliste contre un trottoir ou l'emporter carrément. Une attention de tous les instants s'impose aux cyclos durant leur temps de détente. Choisir des routes de campagne est souvent la meilleure des solutions mais quoiqu'il en soit il faut toujours traverser une route pour aller d'un point à un autre sauf à tourner en boucle en gardant sa droite.

8. Le Blouson :

Blouson GAN Hiver

Le blouson polaire ou blouson d'hiver permet des randonnées par temps froid. Il y a lieu de se prémunir du froid durant ses randonnées d'hiver. Le froid est l'ennemi du cycliste car il raidit les muscles. Le blouson polaire permet de mettre à l'abri les poumons contre la froidure. Cependant il faut veiller à bien se vêtir en dessous, ni trop, ni trop peu. Il ne faut pas oublier que durant la pratique du vélo le corps va dégager de la transparition, été comme hiver. Si en été cette transpiration est évacuée et séchée par la chaleur ou le vent, il n'en est pas de même lorsque l'on court couvert. La transpiration ou condensation se fait à l'intérieur provoquant parfois un mal-être entre l'intérieur et l'extérieur. Sous la veste polaire il faut mettre un maillot normal comme indiqué ci-dessous et un tricot pour éponger la transpiration. Les blousons polaires sont toujours avec des fermetures longues de haut en bas, ce qui permet de s'aérer lorsque la situation le permet afin de ne pas se trouver en position d'étuve sous le vêtement. En général les blousons polaires présentent des aérations sur les manches pour éviter cet effet d'étuve. Ce n'est pas le cas pour tous les blousons. Le choix du vêtement est donc important suivant ce que l'on veut et par quel temps. Les fabricants étudient tout le temps de nouveaux vêtements afin de les adapter le mieux possible aux demandes des clients, le coureur professionnel étant souvent la vitrine de tous les produits de la gamme des vélos, vêtements, cycles ou accessoires. Ils sont là pour cela afin de faire améliorer les produits.

9. Les Gants :

Gants Eté GAN

Les gants font partie intégrante de la tenue du coureur cycliste qu'il soit professionnel, amateur ou simple randonneur. Il est très important d'avoir un appui commode sur le guidon. Le choix des gants est primordial pour une bonne tenue sur le guidon. Il faut des gants légers et souples. Il existe des gants de premier prix dans les hypermarchés mais ils sont souvent destinés pour du VTT et des distances courtes. Avoir les mêmes gants que les professionnels est une certitude d'avoir un meilleur confort d'autant que le prix d'une paire de gants n'est pas très onéreux. La qualité de la peau de chameau est importe car il existe des gants dont la texture de cette peau est dure don't moins confortable. Les gants protègent les mains en cas de chute notamment la paume de la main. Pour des grandes randonnées il y a lieu d'avoir des gants de très bonne qualité pour une meilleure promenade. Les gants protègent également des secousses de la route.

10. Les Gants d'Hiver :

Gants Hiver GAN

Les gants d'hiver servent à protéger du froid mais il est évident que c'est moins commode que les gants d'été. Il existe des gants d'hiver de différentes épaisseurs donc plus faciles à maintenir sur le guidon que des gants ressemblants à des mouffles. Pour autant cela dépend aussi de la température extérieure. S'il fait vraiment froid, gel ou glace, des bons gants plus chauds sont préférables car les gants plus fins laissent transparaître le froid au risque d'avoir les bouts de doigts gelés. S'il pleut et qu'il fait froid il faut préférer des gants imperméables sinon les gants viennent à éponger toute l'eau les rendant trop lourds et difficiles à tenir le guidon. Il est mieux de préférer des gants d'hiver avec les 5 doigts qu'une paire de gants avec seulement un doigt pour le pouce et un ensemble pour les 4 autres doigts car c'est moins facile. A chacun de préférer le système qu'il veut suivant la température extérieure, le vent ou la pluie hivernale.

11. Les Chaussures :

Chaussures Time

Les chaussures sont des éléments essentiels pour les cyclistes. L'évolution de la chaussure a été rapide. On voit peu de cyclistes utiliser les anciennes chaussures avec les courroies et lacets de cale-pieds d'il y a une trentaine d'années. Pourtant les coureurs ont marqué leurs exploits de cette manière. Désormais les pédales automatiques avec les cales sont plus sûres car elles assurant le maintien des pieds dans les chaussures bien en ligne avec les pédales. Cela permet au cycliste de bien pédaler en parfaite droiture avec l'ensemble. Il est important de bien savoir mettre ses cales aux chaussures. Certains vont préférer des chaussures de marque Time, Carnac, Look, Sidi, Diadora, Shimano etc... A chacun son choix. Les chaussures n'ont pas toutes le même design. Cela dépend aussi si l'on fait de la route, du vtt, du cyclo cross. Les chaussures et pédales automatiques sont une grande innovation dans le domaine du cyclisme.

12. Le Casque :

Casque

Le casque a déjà été porté par les coureurs dans les années 50 mais c'était des casques à boudins. Il a fallu des drames pour que les fédérations prennent conscience de l'importance d'un casque. Leur fabrication a beaucoup évolué depuis ces dernières années. Il est vrai aussi qu'un coureur sans casque a davantage d'élégance que muni de ce couvre-chef parfois inesthétique. En France le port du casque, à vélo, n'est pas obligatoire. Pourtant cela permettrait d'éviter certains traumatismes crâniens lors des chutes. De plus en plus les routes sont rendues dangereuses par les nombreux ronds-points, les trottoirs trop hauts ou les bas côtés mal stabilisés. Le cycliste est souvent "tassé" contre ces trottoirs lors de croisements de voitures. Les voitures ne respectent pas toujours la distance minimale lors du dépassement d'un cycliste. Si la route est trop étroite la patience des automobilistes n'est pas toujours de mise.

13. Les Manettes et Freins (Leviers) :

Poignée

Les manettes ont beaucoup évolué ces dernières années. La plupart des vélos sont désormais équipés de ces fameux "leviers" qui intègrent les freins et les changements de vitesses. Il existe de multiples modèles à des prix vraiment différents. Le changement de vitesse au guidon est aujourd'hui une commodité importante. Jadis, des manettes mises au bout des guidons existaient aux lieux et places du cadre. Comme cela il n'était pas besoin de quitter le guidon pour changer sa vitesse. Désormais tout est dans ces leviers, que ce soit 5, 6, 7, 8, 9 ou 10 vitesses leur indexation est bien faite. C'est un plaisir de modifier son développement lors des trajets plus ou moins longs, plus ou moins difficiles. Les changements de vitesses se font avec la poignée de droite tandis que les changements de plateaux se font avec la manette de gauche. La plupart des vélos ont 2 plateaux adaptés aux terrains, généralement du 52 et 42 tandis qu'un vélo de cyclo randonneur a souvent 3 plateaux dont les dentures sont variables et où l'on trouve du 46, 36 26. Afin de moduler le vélo vers un développement normal, il suffit de changer les plateaux pour faire un 52, 42, 32. Quant à la couronne arrière il faut l'adapter suivant les circuits, les routes et les difficultés. Il est usuel de trouver des pignons de 12 dents sur des vélos classiques alors qu'à l'époque le 14 dents était un maximum. Le développement est une chose, la cadence de pédalage est une autre pour mener ses randonnées à bien.

14. Les Pédales automatiques :

Pédales Automatiques

Les pédales automatiques ont fait leur apparition sur les vélos vers la fin des années 80. Jadis le cale-pieds avec courroies serrées sur les chaussures était le quotidien des coureurs. Pourtant les pédales automatiques ont eu un avancement important dans l'assise des chaussures sur les pédales avec un déclipsage rapide pour toute raison. Cela oblige aussi les coureurs à avoir une position idéale sur la pédale ce qui n'était pas toujours le cas. D'ailleurs sur certains tronçons de routes certains desserraient les courroies afin de ne pas restés accrocher en cas de chutes. Aujourd'hui il suffit d'un simple geste du pied pour déclipser et reclipser quand on le désire. Q'importe la marque de ces pédales, Time, Look, Shimano le résultat est le même pour un meilleur confort du pied sur les pédales. Il faut bien veiller à ce que les cales, sous les chaussures soient bien adaptées et bien mises sous peine d'avoir un genou douleureux après sa sortie de vélo.

15. Le Cardio Fréquencemètre :

Cardio Fréquence Mètre

Le cardio fréquencemètre est devenu un élément indispensable du cycliste afin de ne pas dépasser ses capacités. Il permet de voir le nombre de pulsations lors de ses randonnées. La généralité est de prendre comme "maximum" 220 moins l'âge. Par exemple une personne de 60 ans veillera à ne pas dépasser les 160 pulsations pour ne pas trouver dans le rouge. Certains sportifs ont des rythmes cardiaques assez bas au repos mais il n'y a pas que les sportifs. Des personnes normales ont aussi des rythmes assez bas descendant parfois au-dessous de 40 pulsations minute, ce qui leur permet de monter plus haut à l'effort. Le cardio permet de réguler les efforts durant les randonnées. Il ne faut jamais aller au delà de ses limites à ce niveau. Lors d'une randonnée il faut être capable de parler normalement et ne pas avoir le souffle coupé, la voix éteinte. Un cyclo randonneur n'a aucune raison d'aller jusqu'à l'épuisement de ses forces.

16. Les Bidons :

Bidon GAN

Le bidon est indispensable pour toute sortie de vélo. Comme tout cycliste transpire durant sa randonnée il est important de s'hydrater le plus souvent possible afin de ne pas tomber en déshydratation très vite. Il faut boire avant d'avoir soif surtout si la température extérieure est grande. Certains cyclo randonneurs partent avec 2 bidons de ravitallement. Il est important de bien savoir ce que l'on a envie de mettre dans son bidon comme liquide. Beaucoup mettent simplement de l'eau plate mais pourquoi pas mettre un mélange d'eau et de sucre aromatisé car le sucre est source d'énergie. Certes certains emportent des barres énergitiques mais une simple banane peut également faire l'affaire car riche en ressources d'énergie. Puis un cyclo randonneur peut se permettre de s'arrêter pour s'approvisionner en eau durant son escapade car il n'y a pas de course ni de performance en vue. C'est tout l'intérêt du cyclo randonneur qui aime joindre l'utile à l'agréable.

17. Les Compteurs :

Compteurs SIGMA

Désormais les compteurs font partie de la panoplie du cycliste. Un seul suffit pour avoir des informations importantes. Les coureurs professionnels sont dotés de compteurs sophistiqués afin de permettre aux directeurs sportifs de mesurer leurs performances et leurs carences. Ces compteurs-là sont reliés ensuite à des ordinateurs pour lister les réactions du jour. Le cyclo randonneur n'a pas besoin d'avoir toutes ces données. Il lui suffit d'avoir un compteur lui permettant d'avoir la distance parcourue, la moyenne, la totalisation des kilomètres. Il est important d'avoir un compteur qui ait une fonction d'arrêt et de départ automatique sinon la moyenne ne sera pas bonne. Il possible de fixer un compteur sur chaque roue afin d'avoir des données différentes. Il est important d'avoir un affichage permanent de la fréquence cardiaque sans avoir à manipuler les compteurs. Certains compteurs possèdent un altimètre ou une indication de température ambiante. Aujourd'hui il existe des compteurs qui apportent l'essentiel aux passionnés. Un véritable ordinateur comme tableau de bord.

Crédits Photos (c) Armand CARVAL

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