"On ne
peut pas aimer un artiste quand on favorise le pillage de ses oeuvres".
|
1. Sauvegarder les droits d'auteur :
En
2011, la candidate PS à l'investiture avait programmé la généralisation de la
diffusion des oeuvres de l'esprit, films, musiques, etc... soi-disant dans
un esprit de partage. Cela a fait monter au créneau
de nombreux artistes, des cinéastes. Cela avait été à l'origine de ma série de 4
ouvrages sur la "France". Sauf à nous démontrer le contraire la France n'est pas
un pays où le collectivisme est le maître mot. Si cette société que l'on veut
nous fabriquer, il est grand temps de réagir. La culture n'est pas un "produit"
que l'on brade. Diffuser sauvagement sur internet des oeuvres dont les
personnages n'ont qu'un droit d'usage privé n'est pas du domaine du possible. On
peut aimer un artiste autant que l'on veut mais étaler toute sa discographie, sa
filmographie, ses vidéos, ses oeuvres littéraires par ce moyen moderne n'est pas
concevable. Aujourd'hui, lorsque l'on parle d'une "liberté de conscience" il
faut bien admettre que de telles diffusions ne peuvent que tuer la culture. La
diffusion gratuite et sauvage ne peut pas trouver d'excuse dans le fait que les
moyens technologiques permettent ce genre de pillage à l'instar de la cherté de
la vie. Cela reviendrait à dire, puisque les moyens sont restreints du fait de
la crise, que n'importe qui peut se permettre d'entrer dans un magasin se servir
de ce qu'il veut puis de partir sans payer. C'est exactement la même chose pour
les oeuvres. Les gouvernants ont voulu ouvrir une brèche où la permissivité n'a
plus de limites. A vouloir éclairer les foules sentimentales au lieu de prendre
les bonnes décisions pour sortir la France d'une crise aussi bien morale
qu'économique, ils choissisent de leur laisser du temps. La France à la dérive
ne peut sauver ses enfants. Il nous faut favoriser les artistes, les entreprises
françaises, l'entrepreneuriat afin que demain tous nos enfants retrouvent le
sourire dans une France moderne et dynamique. Lorsque le mur des réalités se
présentera devant la gouvernance actuelle c'est toute la France qui se le
prendra en pleine figure. Ce mur est au bout de la ligne droite ! Aimer un
artiste c'est favoriser son talent, non l'inverse. Aimer la France, c'est aussi
favoriser le talent de ses entreprises, non l'inverse.
-
Nous, les artistes, ne pouvons
pas survivre dans ces conditions.
-
C'est
pourquoi,
sur tous les sites internet, les blogs ou les réseaux sociaux
il est impératif de limiter les musiques à moins de
60 secondes.
-
Avant
de mettre une musique, une vidéo ou des textes de chansons
sur internet il faut faire une demande préalable après
de SESAM. En cliquant sur le logo ci-dessous, tout utilisateur pourra
se mettre en conformité en conformité avec la législation
française actuelle.
|
2. Les droits d'auteurs
:
Contrairement à la pensée de la plupart des personnes, un auteur et un
compositeur ne perçoit pas grand'chose par rapport à ses créations. Je voudrais
apporter ici et sur mon site la réalité avant que la création ne
meure faute
d'avoir eu les remèdes.
|
3. Répartitions :
Le mode de
répartition est complexe car il faut tenir compte des radios, télévisions,
représentations publiques etc... Les taux ne sont pas les mêmes. Au lieu
d'essayer de vous abrutir avec tous ces calculs je vais exposer le sujet dans
une autoproduction simple. Je prends un
exemple d'une sortie de 1 000 CD autoproduits ou produits par un tiers. Le plus
simple pour comprendre serait que je ne mette qu'une "composition simple" des
auteurs et compositeurs sinon personne ne va rien comprendre. Imaginez le cas
de figure où il y a 7 intervenants sur la déclaration
voire davantage même !
|
4. Exemple :
En exemple, je pars sur une sortie de
1 000 CD "single". Tout le monde sait que le prix d'un single est bloqué à 3.99
€ depuis 2 ans. Les droits SDRM sont fixés à 8 % pour les
auteurs-compositeurs sur le prix moyen de vente. Qu'allons nous prendre comme
chiffre à déclarer ? 4 € pour arrondir les calculs. Cela fait un chiffre
total de 4 000 €, soit pour l'ensemble des auteurs, compositeurs le montant
BRUT de 320 €.
Si l'on prend l'exemple le plus
courant d'avoir 2 chansons avec 2 auteurs et 2 compositeurs donc 4 personnes,
chacun aura 320/4 = 80 € BRUT. Lorsque l'on enlève les précomptes, les frais
de gestion, il en restera environ 50 € pour chacun. C'est mieux que rien
mais pas de quoi faire la fête. En encore je n'ai pas tenu compte de la
présence éventuelle d'un éditeur !
A titre de
comparaison si votre ordinateur a une petite panne, il vous sera demandé 60
€ de forfait de prise en charge. Le gars ne se fatigue pas.
Même si je mélange
dans cet article droits et téléchargements, j'aimerais dire à tous ceux qui
téléchargent combien il est difficile de sortir du néant un texte, une chanson.
Alors de grâce, arrêtez ce téléchargement en masse.
Certes dans mon exemple j'ai fait
simple pour ne pas vous abrutir mais j'ai feint d'oublier les arrangeurs aussi.
Cela aurait pour effet de minorer les droits des autres. Certains trouveront une réponse en
disant qu'en lecture des journaux, médias ou internet certains artistes se
mettent plein les poches. Lorsque l'on parle de Johnny, il faut d'abord savoir
qu'il n'est pas auteur ni compositeur (à ma dernière connaissance) et que ses
subsides viennent de ses concerts.
Par conséquent
celui qui est : auteur, compositeur et interprète à la fois a un avantage par
rapport aux autres. Tout le monde ne peut pas être interprète tout comme tout le
monde ne peut pas être auteur ou compositeur.
|
5. Chiffres
SACEM :
La SACEM indique pour 2006 indique
que parmi les 43 650 auteurs, auteurs réalisateurs, compositeurs vivants ayant
bénéficié d'un droit d'auteurs, la réalité s'établit comme ceci :
3 134 ont reçu plus
de 10 000 € 40 016 ont reçu de
20 à 10 000 €
et le reste dont on
ne parle pas, puisque le nombre doit être environ de 130 000 adhérents n'a
rien perçu du tout. Cela représente 86 350 soit les 2/3 et sur le nombre entier
2,40 % ont perçu plus de 10 000 €. En 2017 il y a plus de 140 000 adhérents.
Mon attention a été attirée par le
fait que certains auteurs ou compositeurs ont décidé, à l'instar des obligations
qu'imposent la SACEM, de faire payer le droit d'interprétation aux interprètes
en quête de textes ou de musique. Je comprends
l'attitude de ces auteurs et compositeurs même si je ne souscris pas à leurs
décisions mais je pense que, quelquepart, c'est le retour de bâtons que ces
auteurs et compositeurs donnent aux interprètes peu scrupuleux, eux aussi, à
demander des réalisations de textes, des musiques, des orchestrations et de laisser
choir les auteurs et compositeurs, de par la même occasion ne pas déclarer les
oeuvres interprètées de façon régulière.
Mieux encore, certains interprètes
cherchent à obtenir une "belle carte de visite" au nez et à la barbe des
créateurs sans que ceux-ci reçoivent la juste récompense de leurs
créations. Faire un CD à
moindre coût pour un(e) interprète se fait parfois au détriment des auteurs et
compositeurs. J'ai connu ces
mésaventures à plusieurs reprises et je comprends aussi l'attitude des auteurs
et des compositeurs.
Combien n'avons-nous pas de demandes
d'interprétation. On réalise les textes, les musiques, les orchestrations,
les mises à la tonalité et lorsque la réalisation se fait c'est 50 € de
droits d'auteur pour
une sortie de 1 000 CD. Il ne faut pas oublier les FRAIS DE STUDIO, le coût de
production. Lorsque le CD sort,
il faut la promotion mais souvent l'interprète, ayant sa carte de visite en
mains monnaye ses prestations à un autre prix que 50 €.
C'est là où le bâts blesse car
l'interprète retire bénéfices de ses prestations et l'auteur et le compositeur
regarde... passer le train. Avec Internet ce sera encore pire.
Qu'importe les décisions qui peuvent être prises "en amont" rien ne fera changer
les choses. Si l'on veut demain
sauvegarder les créateurs et la culture française, il est temps de se ressaisir
tous ensemble. Au delà des mots et des promesses, il y a lieu de
s'inquiéter.
Il faut aussi que
le public comprenne qu'il n'y a pas lieu de comparer les grandes stars comme
Johnny, Bruel, Obispo, Goldmann, Barbelivien, Florence qui ne demeurent qu'un
infime iceberg dans ce monde difficile du show business.
J'ai questionné la SACEM à ce sujet.
Il existe, peut-être, un vide juridique dans tout cela. Ils n'ont pas de réponse
pour l'instant à ce phénomène qui pourrait se généraliser. Cette attitude
pouvant être assimilée à une condition contractuelle ou à une participation aux
frais de mise en oeuvre. Il faut noter aussi
qu'un interprète qui n'écrit pas (ni texte ni musique) n'est pas connu de la
SACEM mais de l'ADAMI.
J'ai eu à connaître la mésaventure et
je comprends fort bien l'attitude des auteurs, compositeurs et musiciens même si
je ne la trouve pas en phase avec les éléments statutaires de la
SACEM. Avec le numérique
cela ne va-t-il pas changé et la LEN (Loi sur l'économie numérique) est-elle en
mesure d'éradiquer le problème ? Alors à tous ceux qui pensent que les
auteurs ou compositeurs perçoivent beaucoup sont complètement dans
l'erreur.
J'ai questionné la SACEM à ce sujet.
Il existe, peut-être, un vide juridique dans tout cela. Ils n'ont pas de réponse
pour l'instant à ce phénomène qui pourrait se généraliser. Cette attitude
pouvant être assimilée à une condition contractuelle ou à une participation aux
frais de mise en oeuvre. Il faut noter aussi
qu'un interprète qui n'écrit pas (ni texte ni musique) n'est pas connu de la
SACEM mais de l'ADAMI.
|
6. Expériences
:
J'ai eu à connaître la mésaventure et
je comprends fort bien l'attitude des auteurs, compositeurs et musiciens même si
je ne la trouve pas en phase avec les éléments statutaires de la
SACEM. Avec le numérique
cela ne va-t-il pas changé et la LEN (Loi sur l'économie numérique) est-elle en
mesure d'éradiquer le problème ? Alors à tous ceux qui pensent que les
auteurs ou compositeurs perçoivent beaucoup sont complètement dans
l'erreur.
J'ai toujours écrit pour le plaisir
et c'est sans doute pour cette raison que j'ai autant écrit. A 20 ans, je
pouvais arrêter car j'avais écrit plus de 600 chansons, paroles et musiques.
Elles n'ont peut-être de valeur que pour moi ou, comme je le dis souvent, elles
ne font rire que moi (et encore).
A tous ceux qui lisent ces lignes, il
n'y a pas de comparaison à faire entre les textes des uns ou des autres. Pour
moi, un texte ou musique d'un auteur ou compositeur "connu ou inconnu" a la même
valeur car cette propriété artistique et littéraire est un droit INALIENABLE. Ce
droit est égal à tous.
|
7. Téléchargements
:
Avec
la venue des nouvelles
technologies, le
téléchargement
est devenu une chose
facile. De plus,
sous l'effet de
la crise économique,
les gens manquent
d'argent. De ce
fait ils ont moins
d'argent à
consacrer à
leurs loisirs. La
musique est sans
doute celle qui
pâtit le plus
avec le cinéma
de ces pratiques.
Les albums se vendent
moins. Il est possible
de télécharger
de façon
légale la
chanson préférée
de l'abum de certains
artistes soit à
0.99 € ou 1.29 €
le titre. La part
revenant aux créateurs
est infime, plus
assez pour les permettre
de vivre. Vouloir
dire que la "culture"
est un patrimoine
collectif est oublier
que les droits moraux
sont inaliénables.
Vouloir rendre gratuit
les recherches des
créateurs
est signer leur
arrêt de mort,
est tuer la poule
aux oeufs d'or.
Les créateurs
vont arrêter
d'écrire,
des créer
s'ils ne peuvent
pas vivre de leur
art, voyant sous
leurs yeux d'autres
profiter de leur
art de façon
désordonnée.
La création
est en danger mais
lorsque les créateurs
n'écriront
plus c'est toute
notre culture qui
va se perdre.
|

MISE
EN LIGNE D'UNE OEUVRE SUR UN SITE OU UN BLOG INTERNET
Il est
nécessaire avant toute mise en ligne d'une oeuvre de faire
une demande d'autorisation auprès de SESAM, qui gère
pour le multimédia, les répertoires de l'ADAGP (oeuvres
graphiques et plastiques), de la SACEM (oeuvres musicales), de la
SACD (oeuvres à caractère dramatique) et de la SCAM
(oeuvres à caractère documentaire). SESAM a mis en
place des tarifs par typologie de sites, répondant à
des critères prédéfinis, que vous trouverez
sur son site. Vous pouvez également y faire, en ligne, vos
demandes d'autorisation
NON A LA LICENCE GLOBALE - NON AUX
TELECHARGEMENTS
www.sesam.org

Visitez le site
de SESAM Faites vos demandes d'autorisations en ligne sur le site SESAM
|

|

|

|

|
Crédits | Mentions légales | Contact
| Plan du site www.armandcarval.fr
-
©
1965 -
|
|
|