Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique.
225, avenue Charles de Gaulle.
92521 Neuilly-sur Seine.
Tél. 01 47 15 47 15 - Fax 01 47 45 12 94
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Sur cette page des nouveautés concernant la CULTURE seront présentes notammanet les manifestations culturelles prévues que ce soit dans la région ou ailleurs.

Si la CULTURE est tout ce qu'il reste quand on a tout oublié, il ne demeure pas moins que nous, les solaires, devons pérenniser cette culture partout dans le monde.

"On ne peut pas aimer un artiste quand on favorise le pillage de ses oeuvres".

1. Sauvegarder les droits d'auteur :

En 2011, la candidate PS à l'investiture avait programmé la généralisation de la diffusion des oeuvres de l'esprit, films, musiques, etc... soi-disant dans un esprit de partage. Cela a fait monter au créneau de nombreux artistes, des cinéastes. Cela avait été à l'origine de ma série de 4 ouvrages sur la "France". Sauf à nous démontrer le contraire la France n'est pas un pays où le collectivisme est le maître mot. Si cette société que l'on veut nous fabriquer, il est grand temps de réagir. La culture n'est pas un "produit" que l'on brade. Diffuser sauvagement sur internet des oeuvres dont les personnages n'ont qu'un droit d'usage privé n'est pas du domaine du possible. On peut aimer un artiste autant que l'on veut mais étaler toute sa discographie, sa filmographie, ses vidéos, ses oeuvres littéraires par ce moyen moderne n'est pas concevable. Aujourd'hui, lorsque l'on parle d'une "liberté de conscience" il faut bien admettre que de telles diffusions ne peuvent que tuer la culture. La diffusion gratuite et sauvage ne peut pas trouver d'excuse dans le fait que les moyens technologiques permettent ce genre de pillage à l'instar de la cherté de la vie. Cela reviendrait à dire, puisque les moyens sont restreints du fait de la crise, que n'importe qui peut se permettre d'entrer dans un magasin se servir de ce qu'il veut puis de partir sans payer. C'est exactement la même chose pour les oeuvres. Les gouvernants ont voulu ouvrir une brèche où la permissivité n'a plus de limites. A vouloir éclairer les foules sentimentales au lieu de prendre les bonnes décisions pour sortir la France d'une crise aussi bien morale qu'économique, ils choissisent de leur laisser du temps. La France à la dérive ne peut sauver ses enfants. Il nous faut favoriser les artistes, les entreprises françaises, l'entrepreneuriat afin que demain tous nos enfants retrouvent le sourire dans une France moderne et dynamique. Lorsque le mur des réalités se présentera devant la gouvernance actuelle c'est toute la France qui se le prendra en pleine figure. Ce mur est au bout de la ligne droite ! Aimer un artiste c'est favoriser son talent, non l'inverse. Aimer la France, c'est aussi favoriser le talent de ses entreprises, non l'inverse.

- Nous, les artistes, ne pouvons pas survivre dans ces conditions.

- C'est pourquoi, sur tous les sites internet, les blogs ou les réseaux sociaux il est impératif de limiter les musiques à moins de 60 secondes.

- Avant de mettre une musique, une vidéo ou des textes de chansons sur internet il faut faire une demande préalable après de SESAM. En cliquant sur le logo ci-dessous, tout utilisateur pourra se mettre en conformité en conformité avec la législation française actuelle.

2. Les droits d'auteurs :

Contrairement à la pensée de la plupart des personnes, un auteur et un compositeur ne perçoit pas grand'chose par rapport à ses créations. Je voudrais apporter ici et sur mon site la réalité avant que la création ne meure faute d'avoir eu les remèdes.

3. Répartitions :

Le mode de répartition est complexe car il faut tenir compte des radios, télévisions, représentations publiques etc... Les taux ne sont pas les mêmes. Au lieu d'essayer de vous abrutir avec tous ces calculs je vais exposer le sujet dans une autoproduction simple. Je prends un exemple d'une sortie de 1 000 CD autoproduits ou produits par un tiers. Le plus simple pour comprendre serait que je ne mette qu'une "composition simple" des auteurs et compositeurs sinon personne ne va rien comprendre. Imaginez le cas de figure où il y a 7 intervenants sur la déclaration voire davantage même !

4. Exemple :

En exemple, je pars sur une sortie de 1 000 CD "single". Tout le monde sait que le prix d'un single est bloqué à 3.99 € depuis 2 ans. Les droits SDRM sont fixés à 8 % pour les auteurs-compositeurs sur le prix moyen de vente. Qu'allons nous prendre comme chiffre à déclarer ? 4 € pour arrondir les calculs. Cela fait un chiffre total de 4 000 €, soit pour l'ensemble des auteurs, compositeurs le montant BRUT de 320 €.

Si l'on prend l'exemple le plus courant d'avoir 2 chansons avec 2 auteurs et 2 compositeurs donc 4 personnes, chacun aura 320/4 = 80 € BRUT. Lorsque l'on enlève les précomptes, les frais de gestion, il en restera environ 50 € pour chacun. C'est mieux que rien mais pas de quoi faire la fête. En encore je n'ai pas tenu compte de la présence éventuelle d'un éditeur !

A titre de comparaison si votre ordinateur a une petite panne, il vous sera demandé 60 € de forfait de prise en charge. Le gars ne se fatigue pas.

Même si je mélange dans cet article droits et téléchargements, j'aimerais dire à tous ceux qui téléchargent combien il est difficile de sortir du néant un texte, une chanson. Alors de grâce, arrêtez ce téléchargement en masse.

Certes dans mon exemple j'ai fait simple pour ne pas vous abrutir mais j'ai feint d'oublier les arrangeurs aussi. Cela aurait pour effet de minorer les droits des autres. Certains trouveront une réponse en disant qu'en lecture des journaux, médias ou internet certains artistes se mettent plein les poches. Lorsque l'on parle de Johnny, il faut d'abord savoir qu'il n'est pas auteur ni compositeur (à ma dernière connaissance) et que ses subsides viennent de ses concerts.

Par conséquent celui qui est : auteur, compositeur et interprète à la fois a un avantage par rapport aux autres. Tout le monde ne peut pas être interprète tout comme tout le monde ne peut pas être auteur ou compositeur.

5. Chiffres SACEM :

La SACEM indique pour 2006 indique que parmi les 43 650 auteurs, auteurs réalisateurs, compositeurs vivants ayant bénéficié d'un droit d'auteurs, la réalité s'établit comme ceci :

3 134 ont reçu plus de 10 000 €
40 016 ont reçu de 20 à 10 000 €

et le reste dont on ne parle pas, puisque le nombre doit être environ de 130 000 adhérents n'a rien perçu du tout. Cela représente 86 350 soit les 2/3 et sur le nombre entier 2,40 % ont perçu plus de 10 000 €. En 2017 il y a plus de 140 000 adhérents.

Mon attention a été attirée par le fait que certains auteurs ou compositeurs ont décidé, à l'instar des obligations qu'imposent la SACEM, de faire payer le droit d'interprétation aux interprètes en quête de textes ou de musique. Je comprends l'attitude de ces auteurs et compositeurs même si je ne souscris pas à leurs décisions mais je pense que, quelquepart, c'est le retour de bâtons que ces auteurs et compositeurs donnent aux interprètes peu scrupuleux, eux aussi, à demander des réalisations de textes, des musiques, des orchestrations et de laisser choir les auteurs et compositeurs, de par la même occasion ne pas déclarer les oeuvres interprètées de façon régulière.

Mieux encore, certains interprètes cherchent à obtenir une "belle carte de visite" au nez et à la barbe des créateurs sans que ceux-ci reçoivent la juste récompense de leurs créations. Faire un CD à moindre coût pour un(e) interprète se fait parfois au détriment des auteurs et compositeurs. J'ai connu ces mésaventures à plusieurs reprises et je comprends aussi l'attitude des auteurs et des compositeurs.

Combien n'avons-nous pas de demandes d'interprétation. On réalise les textes, les musiques, les orchestrations, les mises à la tonalité et lorsque la réalisation se fait c'est 50 € de droits d'auteur pour une sortie de 1 000 CD. Il ne faut pas oublier les FRAIS DE STUDIO, le coût de production. Lorsque le CD sort, il faut la promotion mais souvent l'interprète, ayant sa carte de visite en mains monnaye ses prestations à un autre prix que 50 €.

C'est là où le bâts blesse car l'interprète retire bénéfices de ses prestations et l'auteur et le compositeur regarde... passer le train. Avec Internet ce sera encore pire. Qu'importe les décisions qui peuvent être prises "en amont" rien ne fera changer les choses. Si l'on veut demain sauvegarder les créateurs et la culture française, il est temps de se ressaisir tous ensemble. Au delà des mots et des promesses, il y a lieu de s'inquiéter.

Il faut aussi que le public comprenne qu'il n'y a pas lieu de comparer les grandes stars comme Johnny, Bruel, Obispo, Goldmann, Barbelivien, Florence qui ne demeurent qu'un infime iceberg dans ce monde difficile du show business.

J'ai questionné la SACEM à ce sujet. Il existe, peut-être, un vide juridique dans tout cela. Ils n'ont pas de réponse pour l'instant à ce phénomène qui pourrait se généraliser. Cette attitude pouvant être assimilée à une condition contractuelle ou à une participation aux frais de mise en oeuvre. Il faut noter aussi qu'un interprète qui n'écrit pas (ni texte ni musique) n'est pas connu de la SACEM mais de l'ADAMI.

J'ai eu à connaître la mésaventure et je comprends fort bien l'attitude des auteurs, compositeurs et musiciens même si je ne la trouve pas en phase avec les éléments statutaires de la SACEM. Avec le numérique cela ne va-t-il pas changé et la LEN (Loi sur l'économie numérique) est-elle en mesure d'éradiquer le problème ? Alors à tous ceux qui pensent que les auteurs ou compositeurs perçoivent beaucoup sont complètement dans l'erreur.

J'ai questionné la SACEM à ce sujet. Il existe, peut-être, un vide juridique dans tout cela. Ils n'ont pas de réponse pour l'instant à ce phénomène qui pourrait se généraliser. Cette attitude pouvant être assimilée à une condition contractuelle ou à une participation aux frais de mise en oeuvre. Il faut noter aussi qu'un interprète qui n'écrit pas (ni texte ni musique) n'est pas connu de la SACEM mais de l'ADAMI.

6. Expériences :

J'ai eu à connaître la mésaventure et je comprends fort bien l'attitude des auteurs, compositeurs et musiciens même si je ne la trouve pas en phase avec les éléments statutaires de la SACEM. Avec le numérique cela ne va-t-il pas changé et la LEN (Loi sur l'économie numérique) est-elle en mesure d'éradiquer le problème ? Alors à tous ceux qui pensent que les auteurs ou compositeurs perçoivent beaucoup sont complètement dans l'erreur.

J'ai toujours écrit pour le plaisir et c'est sans doute pour cette raison que j'ai autant écrit. A 20 ans, je pouvais arrêter car j'avais écrit plus de 600 chansons, paroles et musiques. Elles n'ont peut-être de valeur que pour moi ou, comme je le dis souvent, elles ne font rire que moi (et encore).

A tous ceux qui lisent ces lignes, il n'y a pas de comparaison à faire entre les textes des uns ou des autres. Pour moi, un texte ou musique d'un auteur ou compositeur "connu ou inconnu" a la même valeur car cette propriété artistique et littéraire est un droit INALIENABLE. Ce droit est égal à tous.

7. Téléchargements :

Avec la venue des nouvelles technologies, le téléchargement est devenu une chose facile. De plus, sous l'effet de la crise économique, les gens manquent d'argent. De ce fait ils ont moins d'argent à consacrer à leurs loisirs. La musique est sans doute celle qui pâtit le plus avec le cinéma de ces pratiques. Les albums se vendent moins. Il est possible de télécharger de façon légale la chanson préférée de l'abum de certains artistes soit à 0.99 € ou 1.29 € le titre. La part revenant aux créateurs est infime, plus assez pour les permettre de vivre. Vouloir dire que la "culture" est un patrimoine collectif est oublier que les droits moraux sont inaliénables. Vouloir rendre gratuit les recherches des créateurs est signer leur arrêt de mort, est tuer la poule aux oeufs d'or. Les créateurs vont arrêter d'écrire, des créer s'ils ne peuvent pas vivre de leur art, voyant sous leurs yeux d'autres profiter de leur art de façon désordonnée. La création est en danger mais lorsque les créateurs n'écriront plus c'est toute notre culture qui va se perdre.

MISE EN LIGNE D'UNE OEUVRE SUR UN SITE OU UN BLOG INTERNET

Il est nécessaire avant toute mise en ligne d'une oeuvre de faire une demande d'autorisation auprès de SESAM, qui gère pour le multimédia, les répertoires de l'ADAGP (oeuvres graphiques et plastiques), de la SACEM (oeuvres musicales), de la SACD (oeuvres à caractère dramatique) et de la SCAM (oeuvres à caractère documentaire). SESAM a mis en place des tarifs par typologie de sites, répondant à des critères prédéfinis, que vous trouverez sur son site. Vous pouvez également y faire, en ligne, vos demandes d'autorisation

NON A LA LICENCE GLOBALE - NON AUX TELECHARGEMENTS

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