
|
1.
Le
bourg en travaux :
Le
chantier du changement
des réseaux d'assainissement
perturbe la circulation
dans le bourg pendant
quelques semaines. Traversé
par 3 départementales,
le bourg se trouve ralenti
au niveau des commerces
où la prévision
de 5 mois de travaux
exaspère un peu
tout le monde. Des barrières,
des pelleteuses, des
tas de sable, c'est
tout ça en même temps
où les automobilistes
sont priés de
prendre des chemins
de traverse pour contourner
le centre bourg. Prendre
des habitudes de contournement
peut s'avérer
dommageable à
l'activité commerciale.
Aménager le bourg
était au programme
comme le fil rouge
d'une kermesse. Avant
de faire les travaux
de dessus, il fallait
faire ceux de dessous
afin d'éviter
de refaire une seconde
opération
en détruisant
l'essentiel. C'est la
communauté de
communes qui est le
maître d'oeuvre
mais bonnet blanc ou
blanc bonnet, le contribuable
ne voit pas la différence. |
2.
Travaux
place de la République
:

Sur
la place de la République,
mi-septembre 2024,
c'est l'effervescence
des engins de chantier
où le public
aperçoit
des tranchées
s'ouvrir desquelles
sont extraits des
tuyaux de canalisations
d'eau en état
de vétusté.
D'un seul coup tout
s'accélère
pour la prévision
du réaménagement
du bourg. L'ancien
camping municipal,
débarassé
de ses affres du
passé et
incivilités
et l'objet de toutes
les convoitises
où une visite
est programmée
pour que chacun
donne son avis dans
l'espoir de trouver
des âmes charitables
pour aider à
planter des fruits
et des légumes.
Dans la foulée,
l'aménagement
de la rue
de la forge
dite "rue jardin",
propose des ateliers
participatifs à
la plantation d'arbustes
et de sculptures,
pour sa végétalisation.
Les doigts d'une
main suffisent pour
compter les volontaires.
Avec tout cela les
travaux d'Hercules
sont en route pour
un hiver actif à
coups de tracto-pelles,
de camions, de sable
et de la suite à
venir. Un an plus
tard, les travaux vont recommencer
pour une période de cinq
mois où le bourg sera
fermé à toute
circulation où l'église
sera déserte de ses fidèles.
|
3.
Travaux
porte de l'église
:
La
porte de l'église
est, à
son tour, assaillie
par les engins
de chantier
pour les deux
journées
du patrimoine.
Les églises,
les châteaux,
les monuments
historiques
sont ouverts
au public, pour
qu'il puisse
voir l'histoire
de certains
bâtiments.
Sur la place,
face à
la pharmacie,
rue Jules Ferry
et à
l'église,
ce qu'il y a
d'historique
ce sont les
travaux continuant
la place de
la République
où jadis
les ancêtres
avaient leur
dernière
demeure avant
la translation
vers la route
de Tréogat.
Il n'a pas été
trouvé
de reliques
mais si l'on
va, comme prévu,
rue René
Daniel ou rue
Jean Jaurès,
des restes pourraient
se retrouver
comme vu en
1960 lors de
l'élargissement
de cette rue.
Les diverses
déviations
dont la rue
Croas ar Bléon,
en sens unique
proposent divers
embouteillages
pour les riverains
et les rues
collatérales.
Un sens interdit
qui ne sera
pas toujours
respecté
d'ailleurs.
Pour contourner
le bourg, la
rue de la Forge
est un raccourci. |
4.
Travaux
rue Jules Ferry
:

La
suite des
travaux
continue
rue Jules
Ferry où
l'entrée
de la ville
par la route
de Tréogat
est barrée,
après
celle de
Quimper,
de Saint
Jean Trolimon
et Pont-l'Abbé.
Il reste
à
effectuer
les mêmes
travaux
rue René
Daniel,
rue Jean
Jaurès,
rue neuve,
rue de la
forge. Tel
un couperet,
un communiqué
indique
que, pour
des "raisons
techniques",
les travaux
sont arrêtés
pour quelques
jours, le
temps de
réparer
les aléas
techniques.
Les entreprises,
sur le terrain,
s'empressent
de terminer
les endroits
les plus
urgents.
Les raisons
techniques
deviennent
des raisons
administratives
car le bourg
est traversé
par 3 départementales.
Il existe
un plan
des
travaux,
affiché
place
de la
République.
La commune
ne peut
disposer
de ces routes
à
sa guise
sans l'aval
du département.
Les travaux
de réaménagement
du bourg
se faisant
sur de telles
routes,
le 7 novembre
2024, une
demande
de permis
d'aménager
est demandée.
Il faut
compter
un délai
de 5 mois
auxquels
il y a lieu
d'ajouter
2 mois pendant
lesquels
les recours
sont possibles.
Le délai
de 5 mois
est approximatif,
à
réduire
ou à
parfaire
selon les
dossiers
mais aussi
les demandes
administratives.
Les travaux
ne recommenceront
donc pas
avant l'été
2025. |
5.
Plan
pour
les
travaux
d'assainissement
:
Les
travaux
d'assainissement
sont
arrêtés
à
la
hauteur
de
la
médiathèque
pour
des
raisons
techniques,
depuis
le
30
septembre
2024.
Les
entreprises
ont
plié
bagage
alors
qu'il
reste
à
faire
la
suite
de la
rue
Jules
Ferry,
la
rue
René
Daniel,
la
rue
Jean
Jaurès,
la
rue
neuve,
la
rue
de
la
forge
où
la
végétalisation
a
été
faite.
Les
raisons
techniques
sont
passées
aux
raisons
administratives
sans
connaître
la
suite
à
venir.
Le
plan
ci-contre
montre
les
rues
où
les
travaux
sont
à
effectuer.
Sur
le
terrain,
en
connaissance
des
travaux
effectués,
il
est
possible
de
voir
les
parties
restant
à
faire.
Les travaux vont
commencer bien plus
tard. En mai, il
est annoncé
qu'ils recommenceront
sur une partie de
la rue Jean Jaurès
du 2 juin 2025 au
4 juillet 2025 ainsi
qu'à la rue
René Daniel
mais pas de précisions
sur la rue
de la forge
où
les arbustes ont
poussé depuis
la végétalisation
de la rue. |
6.
L'église
attend son
heure
:

La
place de
l'église
est
vide,
il
n'est
pas
17h
mais
19h,
le
soleil
donne
ses
derniers
rayons
sur
l'auguste
façade
de
l'église
que
le
temps
a
maculé
de
ses
affres.
A
cette
heure,
pas
une
âme
qui
vive
autour
de
cette
bâtisse
de
1847,
qui
a besoin d'un
grand rafraîchissement
à regarder
sa façade
vieillie par
le temps qui
passe, du
clocher
plus
jeune
de
30
ans.
Tout
le
plaisir
de
se
promener
dans
une
ville
où
le
temps
qui
passe
a
passé
son
temps
à
égréner
le
temps
avec
une
horloge
figée
sur
une
heure
anecdotique
d'il
est
cinq
heures
plonéour
se
couche.
Du
temps
qui
passe
il
faudra
encore
attendre
du
temps
avant
de
voir
un
embellissement
des
artères
de
la
cité
plonéouriste
prolongé
par
un
temps
que
même
le
temps
ne
sait
pas
s'il
pourra
dans
le
temps
donner
l'emploi
du
temps
tant
le
début
de
son
embellissement
se
fait
attendre
à
effacer
les
cartes
postales
d'antan.
Pourtant,
la
vue
de
cet
endroit
avec
sa
porte
qui
s'ouvre
et
qui
se
ferme
fait
entrer
et
sortir
les
croyants
pour
une
dernière
visite
portée
par
les
fidèles
vers
le
temps
aussi
long
que
l'éternité
vers
une
demeure
éternelle.
Par
ce
temps
d'hiver,
écarté
des
gelées,
des
neiges
du
temps
passé,
de
la
pluie
et
du
vent,
il
y
a
le
ciel,
le
soleil
mais
pas
la
mer.
Plantée
dans
son
décor
majestueux
et
son
imposante
stature,
l'église
se
veut
la
vitrine
du
temps
et
des
passages
obligés
de
certaines
routes
où
des
voitures
d'un
autre
temps
ont
fait
place
à
des
modèles
américains
comme
pour
dire
que
la
bourgade
bigoudène
n'a
plus
tout
à
fait
le
même
visage
qu'au
temps
des
chars
à
banc,
des
voitures
à
bras,
des
vélos
d'un
autre
temps
où
les
rues
étaient
bondées
de
monde
à
toute
heure,
sont
remplacées
par
vide
pesant.
Le
passant
qui
passe
se
passerait
de
ce
vide
où
son
coeur
ne
rencontre
qu'un
état
silencieux
où,
comme
l'horloge,
le
temps
s'est
arrêté.
Ce
décor
est
propice
aux
artistes
pour
poser
leurs
toiles
et
leurs
pinceaux
où
la
nature
offre
tous
ses
atouts
sans
être
perturbée
par
des
allées
et
venues.
Dans
ce
décor
bigouden
le
temps
a-t-il
suspendu
son
vol,
arrêté
sa
musique
au
profit
d'un
calme
reposant
assis
sur
l'espace
du
temps,
entre
ombre
et
lumière.
Demain des marteaux
piqueurs, des
camions vont
sortir l'église
de son calme
où seul
l'intérieur
est propice
à la
méditation
dans un calme
reposant, sauf
que l'accès
sera difficile. Jadis,
dans ces lieux
le visiteur
pouvait entendre
le bruit incessant
du marteau sur
l'enclume, de
la boutique
d'en face pas
la même
qui existait
un peu plus
loin rue
de Stalingrad. |
7.
L'église
entre parenthèses
:

L'église
va connaître
une parenthèse
concernant
la célébration
des offices.
Ils seront
délocalisés
dans la
cité
de la cathédrale
des dunes,
à
Saint-Jean
Trolimon.
Il faut
remonter
à
des temps
anciens
pour où,
à
l'église
de Plonéour-Lanvern
les offices
n'étaient
pas célébrés.
Lorsqu'en
1836, Jean
Alain CARVAL,
décède,
l'église
menaçait
de tomber.
A l'époque
les moyens
manquants,
l'église
finit par
s'effondrer
et en 1840
les offices
ont été
faits à
la chapelle
de Languivoa.
C'était
il y a 185
ans. Les
offices
revinrent
en 1847
lorsque
l'église
fut reconstruite
sans son
clocher
où
il fallut
attendre
30 ans pour
voir sa
construction.
En 1988 et 1989,
les offices
ont été
célébrés
à
Languivoa
également.
En septembre
2025, une
parenthèse
sera appliquée
aux offices
et l'église
sera fermée.
Saint Enéour
sera orphelin
de ses fidèles
durant,
pratiquement,
cinq mois
où
les voix
célestes
seront recouvertes
des bruits
des pelleteuses,
des cailloux
et des marteaux.
Dans le
même
temps des
travaux
de réfection
seront faits
sur le toit
de l'église
pour parer
aux fuites
récurrentes. |
8.
L'église
soignée
:
Les
chevaliers
du ciel
ont
déployé
leurs
ailes
pour
secourir
l'église
dont
le capuchon
commençait
à
laisser
passer
l'eau.
Sans
avoir
le vertige,
ils
sont
montés
dans
la nacelle
pour
remplacer
ou changer
ce qui
laissait
filtrer
la pluie.
Les
divers
pansements
vont
soulager
le bois
et le
plâtre
sous
la voûte.
L'eau
ne va
plus
ruisseler
ni traverser
la voûte
qui
surplombe
le choeur.
Du haut
de son
clocher
l'église
porte
sa croix
regardant
les
oiseaux
minucules
atteindre
son
faîtage,
sous
le vent,
sous
la pluie,
impassible
à
lui
poser
des
griffes
dans
sa chair
qui
la rendront
hermétique.
Avec
le temps
qui
passe
tout
n'est
qu'éphémère
sur
cette
terre
dit
cette
dame
bien
plus
que
centenaire
au visage
passé
par
le temps
où
les
couleurs
du temps
viennent
s'offrir
son
plumage.
Peut-être
que
demain
son
visage
retrouvera
un brin
de jeunesse
malgré
sa vieillesse
qui
laisse
dans
la détresse
une
épaisse
prouesse
dans
sa grande
largesse. |
9.
Les
travaux
au
coeur
de
la
ville
:
Les
travaux
autour
de
l'église
ont
commencé,
le
8
septembre
2025,
où
le
passage
des
voitures
se
fait
par
feu
temporaire
générant
une
circulation
ralentie
et
un
embouteillage
à
certains
moments
de
la
journée. Les
voitures
n'ont
plus
d'accès
au
stationnement,
ni
sur
la
place
de
la
République,
ni
sur
l'esplanade
des
frères
Méhu,
ni
sur
le
parking
de
la
cité
Voltaire,
occupé
par
les
engins
de
chantier
et
le
stockage.
Le
ciel
est
bleu,
après
la
lune
de
sang,
dans
cet
été
qui
va
s'achever
dans
quelques
jours
laissant
la
place
à
l'automne
où
les
feuilles
vont
tourbilloner
sous
l'effet
du
vent
que
la
pluie
pourrait
mouiller
dans
sa
simple
logique.
L'église,
mise
hors
d'eau,
pourra
savourer
son
toit
étanche.
Les
murets
sont
toujours
en
place
mais
plus
pour
très
longtemps.
Cette
photo
sera
collector
car
à
partir
du
15
septembre
2025,
tout
sera
barré
afin
de
donner
un
nouveau
visage
à
ce
bourg
jadis
entouré
de
commerces
à
chaque
maison. |
10.
Les
murets
ont
disparu
:
Le
10
septembre
2025,
les
murets
de
1975
ont
cessé
d'exister.
Cinquantenaires,
ils
ont
vu
passer
des
tempêtes
tant
dans
la
réalité
qu'autrement.
La
première
était
leur
naissance
qui
souleva
moultes
protestations
car
ils
empêchaient
la
tenue
du
marché
sur
la
place.
Déplacé
place
de
l'amiral
il
ne
connut
pas
autant
de
succès
car
il
déracinait
le
coeur
de
la
ville
habitué
à
son
marché
à
l'endroit
habituel,
près
des
commerces.
Aujourd'hui
la
foire
du
13
ou
du
dernier
vendredi
du
mois
n'attire
plus
les
clients
sauf
le
marché
du
dimanche
matin. Il
y
passe
encore
des
voitures
mais
plus
pour
longtemps,
la
route
sera
barrée
pour
effectuer
les
travaux
du
centre
bourg
et
la
suite
sera
bien
différente.
Sous
cette
terre
se
sont
endormis
beaucoup
de
plonéouristes
avant
de
rejoindre
le
fameux
jardin
pour
la
nuit
des
temps,
à
partir
de
1849.
Les
pierres
formant
ces
murets
serviront
à
construire
d'autres
mais
plus
de
ce
côté
de
la
route
traversant
le
bourg. |
11.
La
place
se
veut
autre
:

Il
fallait
s'attendre
à
une
telle
vue
puisque
la
ville
se
veut
belle,
ses
artères
ouvertes
vont
souffrir
le
martyre,
entubées
de
toutes
sortes
de
prothèses
qui
traversent
son
corps.
Au
fond
de
l'image,
sous
la
sacristie,
ce
lieu
d'aisance
n'est
plus
actif
débarassé
de
la
croix
retournée
à
Lanvern.
Puisse
les
travaux
donner
à
cet
endroit
une
vue
où
le
cadre
de
vie
puisse
offrir
aux
habitants,
aux
touristes
et
aux
automobilistes
qui
passent
un
décor
plus
attractif
que
ce
mur
noircit
par
le
temps.
La
grosse
pierre,
à
gauche,
souhaite
retrouver
son
lit
où
jadis
des
femmes
tournoyaient
car
la
pierre
avait
une
faculté
à
rendre
fécondes
les
femmes
en
mal
d'enfants.
La
légende
reste
la
légende.
Non
loin
de
là,
il
ne
faut
pas
oublier
que
des
pièces
gauloises
furent
mises
à
jour.
Sur
le
parvis
dorment
encore
des
plonéouristes
partis
pour
l'éternité,
oubliés
lors
de
la
translation,
que
si
l'on
veut
encore
ouvrir
le
corps
de
ce
parvis,
les
restes
du
passé
remonteront
à
la
surface. |
12.
La
place
en
chantier
:
La
place
en
chantier
a
ouvert
ses
entrailles
où
son
tuyautage
va
se
faire
pour
tous
les
fils
et
mettre
des
lampes
ou
lampadaires
plus
modernes,
plus
économiques.
Ce
qui
est
aussi
économique
c'est
l'accès
aux
commerces
en
plein
chantier.
S'aventurer
parmi
les
tracto-pelles,
camions
et
divers,
appelle
à
une
cohabitation.
Ce
n'est
que
le
début
de
longs
mois
de
travaux
censés
embellir
la
ville.
Comme
on
ne
fait
pas
d'omelette
sans
casser
des
oeufs,
l'usager
devra
prendre
des
chemins
de
traverse,
ne
plus
stationner
donc
une
obligation
d'aller
poser
sa
voiture
ailleurs,
de
marcher
vers
le
centre
pour
faire
ses
courses.
Il
y
aura
forcément
un
débours
commercial
puisque
les
approches
seront
difficiles.
Le
résultat
s'écrira
à
la
fin
des
opérations
comme
dans
toute
situation.
En
attendant,
l'usager,
le
consommateur
est
mis
en
déviation
d'une
manière
ou
d'une
autre
où
les
habitudes
pourraient
avoir
raison
des
plus
obstinés. |
13.
Le
bourg
en
chantier
:
L'aménagement
tant
attendu
du
bourg
est
passé
dans
sa
phase
active.
Quelques
mois
de
souffrances
pour
les
artères
de
la
ville
où
les
pelleteuses
et
marteaux
piqueurs
vont
rythmer
la
partition
d'un
autre
son.
Fermé
dans
ses
arrivées,
le
bourg
ne
verra
plus
de
voitures
passer
jusqu'à
l'ouverture
où
les
déviations
seront
sûres
pour
un
peu
qu'elles
durent
où
les
usagers
trouveront
dans
la
nature
une
activité
pure
sans
qu'il
soit
dur
de
contourner,
sans
envergure,
la
destination
qui
n'aura
cure
de
changer
la
voilure.
Les
déviations
proposées
ne
sont
guère
des
obligations
car
la
mission
des
uns
et
des
autres
peut
changer
la
destination
sans
illusions
des
dérivations
où
l'usager
pourrait
avoir
la
satisfaction
de
trouver
d'autres
solutions
pour
ses
ambitions.
Contourner
c'est
parfois
oublier
de
passer
sur
ces
routes
du
passé
pour
trouver
des
idées
que
la
vérité
n'a
peut-être
pas
pensé
où
l'envie
de
changer
pourra
être
envisagée
ou
appliquée
peut-être
pour
des
années. |
14.
Le
plan
de
masse
des
travaux
:
Lors
de
la
fermeture
des
axes
d'entrée
au
bourg
pour
permettre
aux
travaux
de
s'effectuer
normalement,
le
public
peut
découvrir
le
plan
des
futurs
aménagements.
Chacun
ira
de
ses
commentaires
comme
si
la
communication
n'avait
pas
été
suffisante.
Les
travaux
se
feront
comme
présenté
sur
le
plan
de
masse
affiché.
L'usager
devra
attendre
le
rendu
définitif
mais
voilà
que
deviendra
l'usager
par
la
suite
après
six
mois
sous
cloche
en
prise
avec
des
déviations
qui
lui
auront
donné
des
habitudes
qu'il
ne
soupçonnait
peut-être
pas.
De
plus,
depuis
fin
avril,
suite
à
la
fermeture
définitive
du
magasin
Intermarché,
l'usager
ou
le
client
a
pris
ses
habitudes
vers
d'autres
centres
de
distribution
qui
se
partagent
les
besoins
des
consommateurs.
Pour
l'essence,
à
moins
d'avoir
une
voiture
électrique,
le
choix
se
trouve
dans
l'obligation
de
chercher
autre
chose
afin
de
se
fixer
dans
ces
endroits
pour
faire
les
courses
habituelles. |
15.
Le
bourg
en
travaux
:
Les
entreprises
de
travaux
publics
ont
enlevé
les
murets
tant
sur
la
route
centrale
que
devant
la
banque.
La
vue
est
impressionnante.
La
mettre
en
noir
et
blanc
ferait
simplement
reculer
au
temps
où
sur
cette
place
ne
manquerait
que
le
menhir,
la
fameuse
stèle
gauloise
où
les
cartes
postales
montrent
des
femmes
tournant
autour.
La
pierre
millénaire
va
faire
son
retour
dans
son
endroit
d'autrefois
posée
sur
un
lit
recouvert
de
verdure,
entouré
de
petits
murets.
Afin
que
rien
ne
puisse
ternir
la
lueur
de
ce
monument
historique
aux
nombreuses
vertus,
le
lieu
d'aisance
devra
se
rafraîchir
le
visage
au
risque
de
rester
une
verrue
vieillie
par
le
temps
qui
passe.
La
vieille
dame
présentant
son
auguste
mesure
devrait,
elle
aussi,
se
parer
de
couleur
en
se
nettoyant
le
visage.
Comme
dans
une
partition
de
musique,
l'harmonisation
embellit
la
mélodie,
en
lui
attribuant
des
compléments
indispensables
à
son
existence,
que
le
compositeur
n'oublie
pas. |
16.
Le
bourg
en
chantier
:
Les
murets
de
la
rue
René
Daniel
ont,
eux
aussi,
été
détruits.
Le
bourg
est
en
chantier
où
les
amas
de
gravats
montrent
les
évolutions
des
gros
travaux.
En
octobre,
la
pose
du
dallage
sur
la
place
de
la
République
commencera
mais
pour
les
autres
travaux
il
faudra
attendre
le
rendu
pour
voir
l'évolution
du
bourg
qui
va
rimer
avec
r'évolution
d'un
visuel
du
carrefour
du
Pays
Bigouden.
Les
diverses
déviations
actuelles
aboutiront
à
un
sens
de
circulation
différent
où
l'attente
sera
nécessaire
pour
s'en
rendre
compte.
Des
sens
interdits
seront
mis
en
place
que
certains,
pour
les
éviter,
choisiront
des
ribines
et
des
chemins
différents
qu'il
auront
adossés
à
leurs
habitudes
durant
les
travaux
qui
ce
cessent
de
se
faire.
De
la
souffrance
des
commerces
aux
habitudes
des
usagers,
il
restera
le
souvenir
de
passages
difficiles
à
ajouter
à
la
fermeture
de
l'enseigne
Intermarché
qui,
à
elle
seule,
a
déjà
fait
fuir
les
clients
vers
d'autres
horizons.
|
17.
Sens
interdit
:
Un
sens
interdit
est
mis
sur
le
côté
droit
de
la
rue
de
Croas
ar
Bléon
où
la
chaussée
est
scindée
en
deux
parties.
Rien
ne
dit
que
la
partie
gauche
est
interdite
à
la
circulation
sauf
sans
doute
l'arrêté
de
circulation.
Comme
des
automobilstes
passent
quand
même
par
la
gauche
il
y
a
lieu
de
regarder
ce
que
dit
que
le
code
de
la
route
et
ses
explications
de
textes. Sans
ambiguiïté,
le
côté
gauche
est
laissé
à
la
circulation
dans
l'autre
sens.
Par
conséquent
prendre
cette
rue
à
sens
interdit
est
passible
d'une
amende
de
135
€
et
d'un
retrait
de
4
points.
En
dessous
il
n'est
pas
"sauf
riverains"
ce
qui
veut
dire
qu(il
devra
contourner
le
bourg
pour
aller
chez
lui.
Il
est
forcé
de
savoir
que
si
un
automibiliste
se
fait
prendre
et
voit
ses
point
s'envoler,
il
ne
reviendra
plus
dans
ce
coin
qu'il
abandonnera
très.
C'est
le
côté
"anti
productif
et
anti
commercial"
même
s'il
se
doit
de
respecter
le
code
de
la
route.
Et
le
consommateur
est
toujours
maître
de
ses
achats. |
17.
L'entrée
barrée
:
L'entrée
du
bourg
venant
de
la
route
de
Tréogat
est
barrée
aux
abords
de
l'église.
Les
gros
travaux
d'intérieur
ne
permettent
pas
l'accès
pour
aller
vers
la
capitale
du
Pays
Bigouden.
Les
usagers
devront
contourner
en
passant
par
diverses
rues
soit
en
suivant
le
fléchage
de
déviation
soit
en
évitant
la
route
privilégiant
un
détournement
en
amont,
à
condition
de
savoir
que
l'entrée
du
bourg
est
barrée.
Dire
que
l'accès
aux
commerces
est
possible
relève
d'une
invitation
à
se
défaire
de
son
véhicule
à
quatre
roues
pour
se
doter
d'une
possibilité
de
procéder
à
de
la
marche
en
longeant
les
zones
laissées
libres.
Le
panneau
interdisant
voitures,
motos
et
cyclomoteurs
invite
à
les
laisser
à
l'écart
bien
qu'arrivés
à
ce
point
certains
usagers
vont
peiner
à
faire
demi-tour
surtout
si
derrière
existe
une
file
de
voitures.
En
principe,
à
ce
stade
l'entrée
n'est
plus
possible
donc
les
voitures
pourront
faire
demi-tour
devant
la
poste.
Ce
n'est
fait
que
pour
durer
cinq
mois. |
18.
Les
travaux
impactent
les
commerces
:
Dès
lors
que
les
entrées
sont
toutes
fermées
pour
aller
au
centre
bourg,
les
commerces
vont
subir
une
dépréciation
de
clientèle.
Cinq
jours
c'est
déjà
long
mais
cinq
mois
vont
sembler
une
éternité
pour
ces
commerçants
dont
les
uniques
revenus
proviennent
de
la
fréquentation.
Les
rues
sont
désertées,
ce
qui
n'est
pas
une
surprise
puisque
toutes
les
artères
principales
sont
en
travaux.
Les
diverses
dérivations
ont
déjà
fait
leur
oeuvre
où
les
consommateurs
ont
pris
des
chemins
détournés
pour
faire
leurs
courses.
A
coup
les
habitudes
désormais
prises
pourraient
s'avérer
durables
au
risque
d'amoindrir
encore
la
fréquentation
des
commerces.
La
disparition
du
supermarché
Intermarché
depuis
fin
avril
a
déjà
acté
certaines
modifications
de
la
clientèle,
par
évidence.
Dire
ce
que
ce
sera
plus
beau
est
une
évidence
puisque
ce
sera
du
neuf
mais
que
subsistera
de
ces
activités
au
printemps
prochain
dans
ce
nouveau
avec
un
sens
nouveau
de
circulation. |
Cette
page
sera
complétée |
19.
Météo
de
Plonéour-Lanvern
sur
7
jours
:
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