Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

1. Le bourg en travaux :

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Le chantier du changement des réseaux d'assainissement perturbe la circulation dans le bourg pendant quelques semaines. Traversé par 3 départementales, le bourg se trouve ralenti au niveau des commerces où la prévision de 5 mois de travaux exaspère un peu tout le monde. Des barrières, des pelleteuses, des tas de sable, c'est tout ça en même temps où les automobilistes sont priés de prendre des chemins de traverse pour contourner le centre bourg. Prendre des habitudes de contournement peut s'avérer dommageable à l'activité commerciale. Aménager le bourg était au programme comme le fil rouge d'une kermesse. Avant de faire les travaux de dessus, il fallait faire ceux de dessous afin d'éviter de refaire une seconde opération en détruisant l'essentiel. C'est la communauté de communes qui est le maître d'oeuvre mais bonnet blanc ou blanc bonnet, le contribuable ne voit pas la différence.

2. Travaux place de la République :

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Sur la place de la République, mi-septembre 2024, c'est l'effervescence des engins de chantier où le public aperçoit des tranchées s'ouvrir desquelles sont extraits des tuyaux de canalisations d'eau en état de vétusté. D'un seul coup tout s'accélère pour la prévision du réaménagement du bourg. L'ancien camping municipal, débarassé de ses affres du passé et incivilités et l'objet de toutes les convoitises où une visite est programmée pour que chacun donne son avis dans l'espoir de trouver des âmes charitables pour aider à planter des fruits et des légumes. Dans la foulée, l'aménagement de la rue de la forge dite "rue jardin", propose des ateliers participatifs à la plantation d'arbustes et de sculptures, pour sa végétalisation. Les doigts d'une main suffisent pour compter les volontaires. Avec tout cela les travaux d'Hercules sont en route pour un hiver actif à coups de tracto-pelles, de camions, de sable et de la suite à venir. Un an plus tard, les travaux vont recommencer pour une période de cinq mois où le bourg sera fermé à toute circulation où l'église sera déserte de ses fidèles.

3. Travaux porte de l'église :

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La porte de l'église est, à son tour, assaillie par les engins de chantier pour les deux journées du patrimoine. Les églises, les châteaux, les monuments historiques sont ouverts au public, pour qu'il puisse voir l'histoire de certains bâtiments. Sur la place, face à la pharmacie, rue Jules Ferry et à l'église, ce qu'il y a d'historique ce sont les travaux continuant la place de la République où jadis les ancêtres avaient leur dernière demeure avant la translation vers la route de Tréogat. Il n'a pas été trouvé de reliques mais si l'on va, comme prévu, rue René Daniel ou rue Jean Jaurès, des restes pourraient se retrouver comme vu en 1960 lors de l'élargissement de cette rue. Les diverses déviations dont la rue Croas ar Bléon, en sens unique proposent divers embouteillages pour les riverains et les rues collatérales. Un sens interdit qui ne sera pas toujours respecté d'ailleurs. Pour contourner le bourg, la rue de la Forge est un raccourci.

4. Travaux rue Jules Ferry :

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La suite des travaux continue rue Jules Ferry où l'entrée de la ville par la route de Tréogat est barrée, après celle de Quimper, de Saint Jean Trolimon et Pont-l'Abbé. Il reste à effectuer les mêmes travaux rue René Daniel, rue Jean Jaurès, rue neuve, rue de la forge. Tel un couperet, un communiqué indique que, pour des "raisons techniques", les travaux sont arrêtés pour quelques jours, le temps de réparer les aléas techniques. Les entreprises, sur le terrain, s'empressent de terminer les endroits les plus urgents. Les raisons techniques deviennent des raisons administratives car le bourg est traversé par 3 départementales. Il existe un plan des travaux, affiché place de la République. La commune ne peut disposer de ces routes à sa guise sans l'aval du département. Les travaux de réaménagement du bourg se faisant sur de telles routes, le 7 novembre 2024, une demande de permis d'aménager est demandée. Il faut compter un délai de 5 mois auxquels il y a lieu d'ajouter 2 mois pendant lesquels les recours sont possibles. Le délai de 5 mois est approximatif, à réduire ou à parfaire selon les dossiers mais aussi les demandes administratives. Les travaux ne recommenceront donc pas avant l'été 2025.

5. Plan pour les travaux d'assainissement :

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Les travaux d'assainissement sont arrêtés à la hauteur de la médiathèque pour des raisons techniques, depuis le 30 septembre 2024. Les entreprises ont plié bagage alors qu'il reste à faire la suite de la rue Jules Ferry, la rue René Daniel, la rue Jean Jaurès, la rue neuve, la rue de la forge où la végétalisation a été faite. Les raisons techniques sont passées aux raisons administratives sans connaître la suite à venir. Le plan ci-contre montre les rues où les travaux sont à effectuer. Sur le terrain, en connaissance des travaux effectués, il est possible de voir les parties restant à faire. Les travaux vont commencer bien plus tard. En mai, il est annoncé qu'ils recommenceront sur une partie de la rue Jean Jaurès du 2 juin 2025 au 4 juillet 2025 ainsi qu'à la rue René Daniel mais pas de précisions sur la rue de la forge où les arbustes ont poussé depuis la végétalisation de la rue.

6. L'église attend son heure :

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La place de l'église est vide, il n'est pas 17h mais 19h, le soleil donne ses derniers rayons sur l'auguste façade de l'église que le temps a maculé de ses affres. A cette heure, pas une âme qui vive autour de cette bâtisse de 1847, qui a besoin d'un grand rafraîchissement à regarder sa façade vieillie par le temps qui passe, du clocher plus jeune de 30 ans. Tout le plaisir de se promener dans une ville où le temps qui passe a passé son temps à égréner le temps avec une horloge figée sur une heure anecdotique d'il est cinq heures plonéour se couche. Du temps qui passe il faudra encore attendre du temps avant de voir un embellissement des artères de la cité plonéouriste prolongé par un temps que même le temps ne sait pas s'il pourra dans le temps donner l'emploi du temps tant le début de son embellissement se fait attendre à effacer les cartes postales d'antan. Pourtant, la vue de cet endroit avec sa porte qui s'ouvre et qui se ferme fait entrer et sortir les croyants pour une dernière visite portée par les fidèles vers le temps aussi long que l'éternité vers une demeure éternelle. Par ce temps d'hiver, écarté des gelées, des neiges du temps passé, de la pluie et du vent, il y a le ciel, le soleil mais pas la mer. Plantée dans son décor majestueux et son imposante stature, l'église se veut la vitrine du temps et des passages obligés de certaines routes où des voitures d'un autre temps ont fait place à des modèles américains comme pour dire que la bourgade bigoudène n'a plus tout à fait le même visage qu'au temps des chars à banc, des voitures à bras, des vélos d'un autre temps où les rues étaient bondées de monde à toute heure, sont remplacées par vide pesant. Le passant qui passe se passerait de ce vide où son coeur ne rencontre qu'un état silencieux où, comme l'horloge, le temps s'est arrêté. Ce décor est propice aux artistes pour poser leurs toiles et leurs pinceaux où la nature offre tous ses atouts sans être perturbée par des allées et venues. Dans ce décor bigouden le temps a-t-il suspendu son vol, arrêté sa musique au profit d'un calme reposant assis sur l'espace du temps, entre ombre et lumière. Demain des marteaux piqueurs, des camions vont sortir l'église de son calme où seul l'intérieur est propice à la méditation dans un calme reposant, sauf que l'accès sera difficile. Jadis, dans ces lieux le visiteur pouvait entendre le bruit incessant du marteau sur l'enclume, de la boutique d'en face pas la même qui existait un peu plus loin rue de Stalingrad.

7. L'église entre parenthèses :

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L'église va connaître une parenthèse concernant la célébration des offices. Ils seront délocalisés dans la cité de la cathédrale des dunes, à Saint-Jean Trolimon. Il faut remonter à des temps anciens pour où, à l'église de Plonéour-Lanvern les offices n'étaient pas célébrés. Lorsqu'en 1836, Jean Alain CARVAL, décède, l'église menaçait de tomber. A l'époque les moyens manquants, l'église finit par s'effondrer et en 1840 les offices ont été faits à la chapelle de Languivoa. C'était il y a 185 ans. Les offices revinrent en 1847 lorsque l'église fut reconstruite sans son clocher où il fallut attendre 30 ans pour voir sa construction. En 1988 et 1989, les offices ont été célébrés à Languivoa également. En septembre 2025, une parenthèse sera appliquée aux offices et l'église sera fermée. Saint Enéour sera orphelin de ses fidèles durant, pratiquement, cinq mois où les voix célestes seront recouvertes des bruits des pelleteuses, des cailloux et des marteaux. Dans le même temps des travaux de réfection seront faits sur le toit de l'église pour parer aux fuites récurrentes.

8. L'église soignée :

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Les chevaliers du ciel ont déployé leurs ailes pour secourir l'église dont le capuchon commençait à laisser passer l'eau. Sans avoir le vertige, ils sont montés dans la nacelle pour remplacer ou changer ce qui laissait filtrer la pluie. Les divers pansements vont soulager le bois et le plâtre sous la voûte. L'eau ne va plus ruisseler ni traverser la voûte qui surplombe le choeur. Du haut de son clocher l'église porte sa croix regardant les oiseaux minucules atteindre son faîtage, sous le vent, sous la pluie, impassible à lui poser des griffes dans sa chair qui la rendront hermétique. Avec le temps qui passe tout n'est qu'éphémère sur cette terre dit cette dame bien plus que centenaire au visage passé par le temps où les couleurs du temps viennent s'offrir son plumage. Peut-être que demain son visage retrouvera un brin de jeunesse malgré sa vieillesse qui laisse dans la détresse une épaisse prouesse dans sa grande largesse.

9. Les travaux au coeur de la ville :

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Les travaux autour de l'église ont commencé, le 8 septembre 2025, où le passage des voitures se fait par feu temporaire générant une circulation ralentie et un embouteillage à certains moments de la journée. Les voitures n'ont plus d'accès au stationnement, ni sur la place de la République, ni sur l'esplanade des frères Méhu, ni sur le parking de la cité Voltaire, occupé par les engins de chantier et le stockage. Le ciel est bleu, après la lune de sang, dans cet été qui va s'achever dans quelques jours laissant la place à l'automne où les feuilles vont tourbilloner sous l'effet du vent que la pluie pourrait mouiller dans sa simple logique. L'église, mise hors d'eau, pourra savourer son toit étanche. Les murets sont toujours en place mais plus pour très longtemps. Cette photo sera collector car à partir du 15 septembre 2025, tout sera barré afin de donner un nouveau visage à ce bourg jadis entouré de commerces à chaque maison.

10. Les murets ont disparu :

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Le 10 septembre 2025, les murets de 1975 ont cessé d'exister. Cinquantenaires, ils ont vu passer des tempêtes tant dans la réalité qu'autrement. La première était leur naissance qui souleva moultes protestations car ils empêchaient la tenue du marché sur la place. Déplacé place de l'amiral il ne connut pas autant de succès car il déracinait le coeur de la ville habitué à son marché à l'endroit habituel, près des commerces. Aujourd'hui la foire du 13 ou du dernier vendredi du mois n'attire plus les clients sauf le marché du dimanche matin. Il y passe encore des voitures mais plus pour longtemps, la route sera barrée pour effectuer les travaux du centre bourg et la suite sera bien différente. Sous cette terre se sont endormis beaucoup de plonéouristes avant de rejoindre le fameux jardin pour la nuit des temps, à partir de 1849. Les pierres formant ces murets serviront à construire d'autres mais plus de ce côté de la route traversant le bourg.

11. La place se veut autre :

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Il fallait s'attendre à une telle vue puisque la ville se veut belle, ses artères ouvertes vont souffrir le martyre, entubées de toutes sortes de prothèses qui traversent son corps. Au fond de l'image, sous la sacristie, ce lieu d'aisance n'est plus actif débarassé de la croix retournée à Lanvern. Puisse les travaux donner à cet endroit une vue où le cadre de vie puisse offrir aux habitants, aux touristes et aux automobilistes qui passent un décor plus attractif que ce mur noircit par le temps. La grosse pierre, à gauche, souhaite retrouver son lit où jadis des femmes tournoyaient car la pierre avait une faculté à rendre fécondes les femmes en mal d'enfants. La légende reste la légende. Non loin de là, il ne faut pas oublier que des pièces gauloises furent mises à jour. Sur le parvis dorment encore des plonéouristes partis pour l'éternité, oubliés lors de la translation, que si l'on veut encore ouvrir le corps de ce parvis, les restes du passé remonteront à la surface.

12. La place en chantier :

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La place en chantier a ouvert ses entrailles où son tuyautage va se faire pour tous les fils et mettre des lampes ou lampadaires plus modernes, plus économiques. Ce qui est aussi économique c'est l'accès aux commerces en plein chantier. S'aventurer parmi les tracto-pelles, camions et divers, appelle à une cohabitation. Ce n'est que le début de longs mois de travaux censés embellir la ville. Comme on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, l'usager devra prendre des chemins de traverse, ne plus stationner donc une obligation d'aller poser sa voiture ailleurs, de marcher vers le centre pour faire ses courses. Il y  aura forcément un débours commercial puisque les approches seront difficiles. Le résultat s'écrira à la fin des opérations comme dans toute situation. En attendant, l'usager, le consommateur est mis en déviation d'une manière ou d'une autre où les habitudes pourraient avoir raison des plus obstinés.

13. Le bourg en chantier :

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L'aménagement tant attendu du bourg est passé dans sa phase active. Quelques mois de souffrances pour les artères de la ville où les pelleteuses et marteaux piqueurs vont rythmer la partition d'un autre son. Fermé dans ses arrivées, le bourg ne verra plus de voitures passer jusqu'à l'ouverture où les déviations seront sûres pour un peu qu'elles durent où les usagers trouveront dans la nature une activité pure sans qu'il soit dur de contourner, sans envergure, la destination qui n'aura cure de changer la voilure. Les déviations proposées ne sont guère des obligations car la mission des uns et des autres peut changer la destination sans illusions des dérivations où l'usager pourrait avoir la satisfaction de trouver d'autres solutions pour ses ambitions. Contourner c'est parfois oublier de passer sur ces routes du passé pour trouver des idées que la vérité n'a peut-être pas pensé où l'envie de changer pourra être envisagée ou appliquée peut-être pour des années.

14. Le plan de masse des travaux :

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Lors de la fermeture des axes d'entrée au bourg pour permettre aux travaux de s'effectuer normalement, le public peut découvrir le plan des futurs aménagements. Chacun ira de ses commentaires comme si la communication n'avait pas été suffisante. Les travaux se feront comme présenté sur le plan de masse affiché. L'usager devra attendre le rendu définitif mais voilà que deviendra l'usager par la suite après six mois sous cloche en prise avec des déviations qui lui auront donné des habitudes qu'il ne soupçonnait peut-être pas. De plus, depuis fin avril, suite à la fermeture définitive du magasin Intermarché, l'usager ou le client a pris ses habitudes vers d'autres centres de distribution qui se partagent les besoins des consommateurs. Pour l'essence, à moins d'avoir une voiture électrique, le choix se trouve dans l'obligation de chercher autre chose afin de se fixer dans ces endroits pour faire les courses habituelles.

15. Le bourg en travaux :

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Les entreprises de travaux publics ont enlevé les murets tant sur la route centrale que devant la banque. La vue est impressionnante. La mettre en noir et blanc ferait simplement reculer au temps où sur cette place ne manquerait que le menhir, la fameuse stèle gauloise où les cartes postales montrent des femmes tournant autour. La pierre millénaire va faire son retour dans son endroit d'autrefois posée sur un lit recouvert de verdure, entouré de petits murets. Afin que rien ne puisse ternir la lueur de ce monument historique aux nombreuses vertus, le lieu d'aisance devra se rafraîchir le visage au risque de rester une verrue vieillie par le temps qui passe. La vieille dame présentant son auguste mesure devrait, elle aussi, se parer de couleur en se nettoyant le visage. Comme dans une partition de musique, l'harmonisation embellit la mélodie, en lui attribuant des compléments indispensables à son existence, que le compositeur n'oublie pas.

16. Le bourg en chantier :

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Les murets de la rue René Daniel ont, eux aussi, été détruits. Le bourg est en chantier où les amas de gravats montrent les évolutions des gros travaux. En octobre, la pose du dallage sur la place de la République commencera mais pour les autres travaux il faudra attendre le rendu pour voir l'évolution du bourg qui va rimer avec r'évolution d'un visuel du carrefour du Pays Bigouden. Les diverses déviations actuelles aboutiront à un sens de circulation différent où l'attente sera nécessaire pour s'en rendre compte. Des sens interdits seront mis en place que certains, pour les éviter, choisiront des ribines et des chemins différents qu'il auront adossés à leurs habitudes durant les travaux qui ce cessent de se faire. De la souffrance des commerces aux habitudes des usagers, il restera le souvenir de passages difficiles à ajouter à la fermeture de l'enseigne Intermarché qui, à elle seule, a déjà fait fuir les clients vers d'autres horizons.

17. Sens interdit :

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Un sens interdit est mis sur le côté droit de la rue de Croas ar Bléon où la chaussée est scindée en deux parties. Rien ne dit que la partie gauche est interdite à la circulation sauf sans doute l'arrêté de circulation. Comme des automobilstes passent quand même par la gauche il y a lieu de regarder ce que dit que le code de la route et ses explications de textes. Sans ambiguiïté, le côté gauche est laissé à la circulation dans l'autre sens. Par conséquent prendre cette rue à sens interdit est passible d'une amende de 135 et d'un retrait de 4 points. En dessous il n'est pas "sauf riverains" ce qui veut dire qu(il devra contourner le bourg pour aller chez lui. Il est forcé de savoir que si un automibiliste se fait prendre et voit ses point s'envoler, il ne reviendra plus dans ce coin qu'il abandonnera très. C'est le côté "anti productif et anti commercial" même s'il se doit de respecter le code de la route. Et le consommateur est toujours maître de ses achats.

17. L'entrée barrée :

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L'entrée du bourg venant de la route de Tréogat est barrée aux abords de l'église. Les gros travaux d'intérieur ne permettent pas l'accès pour aller vers la capitale du Pays Bigouden. Les usagers devront contourner en passant par diverses rues soit en suivant le fléchage de déviation soit en évitant la route privilégiant un détournement en amont, à condition de savoir que l'entrée du bourg est barrée. Dire que l'accès aux commerces est possible relève d'une invitation à se défaire de son véhicule à quatre roues pour se doter d'une possibilité de procéder à de la marche en longeant les zones laissées libres. Le panneau interdisant voitures, motos et cyclomoteurs invite à les laisser à l'écart bien qu'arrivés à ce point certains usagers vont peiner à faire demi-tour surtout si derrière existe une file de voitures. En principe, à ce stade l'entrée n'est plus possible donc les voitures pourront faire demi-tour devant la poste. Ce n'est fait que pour durer cinq mois.

18. Les travaux impactent les commerces :

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Dès lors que les entrées sont toutes fermées pour aller au centre bourg, les commerces vont subir une dépréciation de clientèle. Cinq jours c'est déjà long mais cinq mois vont sembler une éternité pour ces commerçants dont les uniques revenus proviennent de la fréquentation. Les rues sont désertées, ce qui n'est pas une surprise puisque toutes les artères principales sont en travaux. Les diverses dérivations ont déjà fait leur oeuvre où les consommateurs ont pris des chemins détournés pour faire leurs courses. A coup les habitudes désormais prises pourraient s'avérer durables au risque d'amoindrir encore la fréquentation des commerces. La disparition du supermarché Intermarché depuis fin avril a déjà acté certaines modifications de la clientèle, par évidence. Dire ce que ce sera plus beau est une évidence puisque ce sera du neuf mais que subsistera de ces activités au printemps prochain dans ce nouveau avec un sens nouveau de circulation.

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19. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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