Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

1. Plonéour-Lanvern :

Plonéour-Lanvern

Le réaménagement de l'ex-camping est prévu dans les projets de la municipalité. Ce ne sera pas un luxe quand on voit les dégradations subies par les incivilités des gens, les graffitis, les bâtiments brûlés etc... La vue générale est triste à pleurer. Sur plus de deux hectares c'est le désastre comme une vue de guerre. Lorsque l'on voit la vue de départ il est à se demander comment c'est arriver là, que des décisions n'ont pas été prises avant. Le projet de faire pousser des légumes dans un tel terrain où pendant des années le sol a reçu les passages des voitures campant dessus voudra qu'un nettoyage important soit fait. Dans quel état est le sous-sol où il y a de la tuyauterie et dans d'autres coins des métaux résiduels ou matériaux amiantés. Un nettoyage été effectué au printemps ce qui permettra une rencontre dite de "déambulation". Ce panneau d'entrée est collector. Ce projet est-t-il possible avant les élections ?

2. L'entrée de l'ex-camping municipal :

Plonéour-Lanvern

Le camping municipal de Mariano avait 59 places avec une disposition telle définie sur le plan. Ce camping a été fermé le 31 décembre 2016 et a été crée en 1983. L'accès est situé Impasse du plateau. Outre les places de camping, il y avait les sanitaires, les douches et le nécessaire pour faire les lessives. C'était aussi l'idéal pour les itinérants pour séjourner un ou quelques jours dans la ville où les commerces leur étaient ouverts. Chaque époque a ses modes de fonctionnement et le camping n'est pas toujours vu de la même façon dans des endroits différents où certains tournent très bien. Le tourisme est un point essentiel du Pays Bigouden où la proximité de la mer attire les touristes. Désormais ce camping est voué à une autre destination avec un projet qui reste à peaufiner. C'est proche du centre bourg et un changement de destination est en cours. Planter des légumes, pourquoi pas, mais il faudra attendre et envoyer des camions de terre.

3. L'ex-camping municipal :

Plonéour-Lanvern

Cette vue aérienne par P. Pichavant, montre le camping municipal dans un cadre de verdure qui permettait aux touristes, itinérants et autres, de séjourner dans la Commune de Plonéour-Lanvern. Cet espace arboré a permis à beaucoup de personnes de passer quelques jours ou quelques semaines, notamment aux habitués de camping, des personnes qui avaient ce qu'il fallait pour rester dans la Commune afin de lui apporter une plus-value commerciale et touristique. Le tourisme est un vecteur économique important. Il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte que même Tréguennec, petite ville de 300 habitants a un camping municipal et un camping privé. De cette vue magnifique que reste-t-il ? L'endroit est abandonné et même lors de la révision du PLU 2008 pour 2022, cet espace a été oublié. Pourtant il est placé dans le bourg puisqu'il est à quelques mètres du château d'eau, en prenant la route de Mariano. Jadis, sur ce terrain, des femmes de l'usine Raphalen venaient parfois y travailler¨car il y avait des plantations. En 2024, pour une révision allégée du PLU, cet espace est proposé à un changement de destination. Actuellement, c'est davantage un spectacle de désolation qu'il est vu comme ces graffitis sur des murs cassés où la toiture a disparu. Toutes les installations sont détruites et cassées.

4. Vue dans l'ex-camping municipal :

Plonéour-Lanvern

Les informations et la communication voyagent à grande vitesse, ne serait-ce que par les réseaux et le numérique. A l'invite d'un internaute passionné par ses prises de vue dans bien des endroits, des photos arrivent par ce biais où le lecteur numérique trouve, en instantané de la publication, ce genre de décor. Il aurait pu être en "noir et blanc" pour faire référence à des temps plus anciens mais c'est bien de 2024 que les photographies s'affichent. De ces douches, il ne reste même plus les cloisons. Tout est cassé et brisé. Il faut bien comprendre que cela ne s'est pas fait tout seul. Il n'y a pas non plus de toit comme sur le bâtiment ci-après. Ces toits, jadis couverts d'éverite contenant de l'amiante, sont toujours sur le site. C'est un décor à l'opposé du terrain de football synthétique qui a été une priorité laissant cet espace de verdure se mourir tristement où l'espace tennis a besoin d'un renouveau qui semble s'attendre.

5. Le bâtiment brûlé de l'ex-camping :

Plonéour-Lanvern

Ce bâtiment que l'on retrouve à gauche sur la vue aérienne, a été brûlé par des incivilités. Pour autant l'espace n'est pas sécurisé. Il y a accès par les quatre points cardinaux y compris au nord, donc sur la gauche de la photo, où il y a la route de Traon ar Lin, qui mène vers Mariano et le sentier "Train Carottes". A partir de cette route même, d'une simple grimpette le promeneur arrive y compris les enfants qui ont une énergie suffisante pour gravir de tels obstacles. Comme dit au paragraphe précédent, l'information circule vite mais il n'est plus besoin de se déplacer pour voir ces décors. L'intelligence artificielle munie de ses drones, de ses satellites, donne en direct l'aspect d'un lieu recherché. D'hier et d'aujourd(hui, une rubrique qui s'écrit pour montrer que les évolutions ne sont pas toujours conformes à ce qu'il est vu, de visu, que l'embellisement de certains quartiers par des constructions neuves, ne cadre pas du tout avec le reste. Ces constructions neuves vont vieillir et le temps lui sera le principal attaquant.

6. Les graffitis :

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Ce coin de verdure, où jadis les touristes venaient poser leurs tentes pour passer quelques jours ou quelques semaines sur la Commune, n'est plus tristesse et désolation. Tout a été cassé par incivisme et non maitrise d'une situation qui perdure et grandit. Les graffeurs ont marqué de leurs empreintes ces lieux. Les projets de reconstruction ne sont pas suivi d'effet laissant toujours la main à ces études sans fin qui plombent le budjet. Les amateurs de photos ou des spécialistes ont fixé sur leur pellicule, disons plutôt sur leur carte mémoire, d'innombrables clichés qu'ils affichent sur les réseaux sociaux pour montrer l'incivisme ou l'abandon de certaines institutions. L'information circule à l'instant T où il est possible de la disposer en direct absolu. Cependant, la photographie est un art et s'il permet en direct de la voir, il n'est pas possible de la diffuser sauf à aller sur place quérir une identique. Ce coin est un théâtre de verdure où le spectacle ressemble à des temps de guerre. Il suffit de mettre la photo en noir et blanc pour s'y croire. Réhabiliter cet espace devient primordial et s'il existe bien dans la nouvelle mouture de la modification allégée du PLU, il faut comprendre que ces travaux seront à prendre en charge par la nouvelle municipalité issue des urnes en 2026.

7. Vue générale d'une partie :

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Il ne reste que des ruines des bâtiments du camping municipal qui a été saccagé. Il n'y a plus qu'à se résoudre à tout raser, à défaut d'avoir sauvegardé cet ensemble. Des toits recouvrant les bâtiments, les éverites amiantés ont jonché le sol avant d'être réunis et entreposés à gauche. Un nettoyage complet est de rigueur et il est impératif, pour des raisons sanitaires, que les futures plantations ne soient pas soumises à une pollution du site. Créer un "potager-verger" dans une vision "participative" semble avoir besoin d'être débattu. Cultiver trois plants de tomates, de carottes et de navets à une distance de son logement s'avère davantage d'un agrément que d'un souci à contenir l'inflation. Acheter un plant nécessite son entretien et rien ne dit que le résultat sera à la hauteur de ses espoirs. Aujourd'hui les grandes surfaces et espaces agricoles font des paniers à bas prix des produits invendus ou autres. Seuls des passionnés viendront gratter la terre pour le plaisir sans rechercher une production.

8. Nouvelle vue de l'ex-camping :

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Une nouvelle vue de l'ex-camping de Mariano, débarassé de ses affres du temps qui passe. Certaines photos sont donc "collector" pour laisser la place à un cadre agréable avec de nouvelles installations. Avec les moyens d'aujoud'hui il est possible de réaménager un site, faut-il encore l'inscrire dans ses projets. Victime des incivilités, le camping a subi toutes sortes de destructions. Les photos nous laissent un aperçu.

9. Le projet :

10. Réunion publique :

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Une réunion "gratuite" pour débattre sur le projet du "jardin-verger" prévu sur le site de l'ancien camping de Mariano. Certes, il était temps de rendre ce site plus attractif car les plus de deux hectares ont un potentiel à exploiter. Il est vrai que cultiver des tomates, des salades dans un tel lieu oblige à des normes sanitaires rigoureuses pour une auto-alimentation. Cet espace arboré doit garder son aspect où, s'il est destiné à des promenades, les arbres apportent un peu d'ombre. Qu'il soit gardé ces nombreux arbres alors que dans d'autres endroits ils sont complètement coupés. Quant au "potager" participatif ou jardins partagés, la réunion pourra, peut-être, éclairer le sujet. Il est vrai que la concentration au bourg risque d'asphixer certains donc tout le plaisir de venir s'oxygéner dans un décor buccolique.

11. Les travaux :

 

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12. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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