Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

PLONÉOUR-LANVERN

1. Le terrain de football :

Sports Plonéour-Lanvern

Le sport a toujours eu une place importante à Plonéour-Lanvern. Le football, comme partout, était à l'honneur dès que l'on pouvait marcher, les pieds allaient à la rencontre de ce ballon. Il y avait 2 équipes : l'USB et l'USP qui évoluaient souvent en même division. L'USP avait son terrain rue des Stades, l'USB l'avait sur le terrain de l'école Notre Dame de Bon Secours. Un jour il a fallu fusionner tout ça en donnant le nom de FCP. Les équipes recevaient beaucoup de spectateurs mais au fil du temps cela a diminué, profitany à d'autres sports. C'était un peu la même chose dans les villes de cette taille. Les divers changements des habitudes ont fait le reste. Le terrain de foot rue des Stades est l'occasion de mettre sa passion sur ce stade. Au fil des années les terrains ont évolué, celui de l'USP est devenu le point principal des rencontres des matchs avec des gradins. Celui de l'USB est resté comme terrain d'entrainement. Il existe toujours cette passion du football mais les spectateurs sont-ils aussi nombreux que par le passé compte tenu du catalogue de sports proposés dans tout le secteur. Les gens ont évolué, de façon différente, aux nouvelles approches dans ces disciplines.

2. Le terrain de football en gazon synthétique :

Sports Plonéour-Lanvern

A Plonéour-Lanvern, le sujet du terrain de football en gazon synthétique prend une ampleur dès qu'il ne semble pas avoir été établi aux normes, qu'une subvention de 100 000 n'a pas été allouée par la Région pour non-conformité des charges, qu'une obligation à mettre aux normes s'applique avant 2031, que ce terrain n'est pas le terrain principal pour l'instant, que son coût dépasse les 800 000 , supérieur de 300 000 à l'estimation primitive, qu'il reste à mettre l'éclairage de 12 lampes LED pour 122 000 en coût estimé diminué de subventions, compris dans les chiffres ci-avant. A regarder le terrain, il est agréable, le gazon synthétique imitant parfaitement le gazon naturel. Mais voilà, ce n'est pas si simple : des billes plastiques y sont ajoutées, comme semées qui, selon la Commission Européenne, se diffusent dans l'air causant un risque pour l'environnement et la santé, en établit l'interdiction. Ce sujet était déjà connu pour ces questions environnementales. La diffusion de produits ou d'éléments dans l'environnement demeure un sujet important pour la qualité de vie des habitants. La municipalité va indiquer, en réponse que tout est clair, qu'il n'y aura pas de changement. Qui en fait croire, le match est lancé ! A lire le communiqué de la Commission Européenne force est de constater que le renouvellement de ces microplastiques sera difficile dès lors qu'ils ne seront plus fabriqués, que par l'effet du temps, la quantité diminuant, l'assise du terrain synthétique va se trouver moins solide et devra procéder à un rechargement différent.

3. La problématique :

Sports Plonéour-Lanvern L'équipe de football s'est doté d'un terrain de foot qui permet de jouer n'importe quand. C'est un des travaux de la ville sur cette mandature. Le terrain synthétique, outre son coût élevé, devrait être refait et mis aux normes. Le problème était connu. La Commission Européenne interdit, en octobre 2023, ce genre de terrain pour des risques environnementaux et sanitaires. C'était un problème connu. L'article paru dans le journal local le fait apparaître ce qui crée une surprise de la part des administrés. C'est ainsi qu'ils apprennent, par voie de presse, que le coût a dépassé de 300 000 l'estimation, qu'au surplus que le prévisionnel de subvention estimé entre 35 et 40% tombe à 16% car une subvention de la région, pour 100 000 , n'a pas été allouée pour cause de non-respect du cahier des charges concernant le revêtement. L'opposition s'est opposée à ce projet pour des raisons budgétaires, environnementales et de santé. La municipalité répond à l'article paru sur le Télégramme du 17 janvier 2024.

4. La réponse :

Sports Plonéour-LanvernÀ Plonéour-Lanvern, « le terrain de sport n’est pas hors-jeu » selon la municipalité. Un match, par média interposé, s'ouvre en prenant les lecteurs comme témoins. Une bataille de chiffres et de normes qui risque de perdurer quelque temps. Cela permet aux habitants de Plonéour-Lanvern, d'entrer dans le vif du sujet car, variable d'ajustement au budget, ils vont s'interroger sur bien de sujets directement ou indirectement liés à ce terrain synthétique.

La municipalité de Plonéour-Lanvern réagit ici aux propos de Julien Quilliec rapportés dans l'édition du Télégramme du 17 janvier 2024 dans l’article intitulé « A Plonéour-Lanvern, le terrain de sport est déjà hors-jeu »

« À Plonéour-Lanvern, le terrain de sport n’est pas hors-jeu, tout comme plus de 200 autres terrains de même conception en Bretagne. Non, la Commission Européenne n’a pas interdit l’utilisation des terrains synthétiques utilisant les microbilles plastiques, et non, elle n’impose pas non plus la mise aux normes des terrains existants. La Commission Européenne a émis des restrictions indiquant que la vente des microplastiques pour le remplissage des terrains synthétiques serait interdite à partir de la fin 2031. Cela n’interdit ni leur conception, ni leur réalisation dans l’intervalle, et encore moins leur utilisation. Il n’est pas question non plus de mise aux normes, ni maintenant, ni après 2031. Cette période 2023-2031 sera mise à profit par les professionnels pour améliorer les matériaux de demain et proposer des alternatives économiques pour les terrains existants. Il n’en coûtera donc pas plus que ce qui était déjà prévu pour l’entretien du terrain. Le cahier des charges de la construction du terrain sportif synthétique du stade de Pen Ar Prat respecte d’ailleurs les exigences des instances nationales de football, et les réglementations nationales et européennes (norme AFNOR). Il est à ce titre homologué jusqu’en 2033 par la Fédération française de football, et est équipé, notamment, d’un filtre à particules spécifique dédié à la récupération des granulats qui seraient éventuellement entraînés par la pluie. Aujourd’hui ce terrain, beaucoup plus utilisé que les terrains enherbés, nécessite beaucoup moins de frais d’entretien et donne entière satisfaction à tous les utilisateurs. Le coût de 512 000 annoncé initialement, au moment de l’élaboration du budget 2022, est proche des montants facturés par le constructeur attributaire des travaux de création du terrain, soit 264 012 et 281 248 . Nous parlons ici de montants hors-taxes. Quant au soutien de la Région Bretagne, il nous est acquis par leur parfaite connaissance de nos projets »

5. Le communiqué de presse de la Commission Européenne :

Commission EuropéenneCommission européenne - Communiqué de presse

Protection de l'environnement et de la santé : la Commission adopte des mesures pour limiter les microplastiques ajoutés intentionnellement

Brussels, le 25 septembre 2023

Aujourd'hui, la Commission a franchi une étape importante pour la protection de l'environnement en adoptant des mesures qui limitent les microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits en vertu de la réglementation de l'UE sur les produits chimiques (REACH). Les nouvelles règles empêcheront le rejet dans l'environnement d'environ un demi-million de tonnes de microplastiques. Elles interdiront la vente de microplastiques en tant que tels ainsi que de produits auxquels des microplastiques ont été ajoutés intentionnellement et qui rejettent ces microplastiques lorsqu'ils sont utilisés. Lorsque cela est dûment justifié, des dérogations et des périodes de transition permettant aux parties concernées de s'adapter aux nouvelles règles s'appliquent.

La restriction adoptée comporte une définition large des microplastiques englobant toutes les particules de polymères synthétiques de moins de 5 mm organiques, insolubles et résistants à la dégradation. L'objectif est de réduire les rejets de microplastiques ajoutés intentionnellement et provenant du plus grand nombre possible de produits.

Voici quelques exemples de produits courants entrant dans le champ d'application de la restriction:

- les matériaux de remplissage granulaire utilisés sur les surfaces de sport artificielles, qui sont la principale source de rejet dans l'environnement de microplastiques ajoutés intentionnellement ;

- les cosmétiques, dans lesquels les microplastiques sont utilisés à des fins multiples, par exemple en tant qu'exfoliants (microbilles) ou pour obtenir une texture, un parfum ou une couleur spécifiques ;

- les détergents, adoucisseurs textiles, paillettes, engrais, produits phytopharmaceutiques, jouets, médicaments et dispositifs médicaux, pour n'en citer que quelques-uns ;

- Les produits utilisés sur des sites industriels ou qui ne rejettent pas de microplastiques pendant leur utilisation font l'objet d'une dérogation à l'interdiction de vente, mais leurs fabricants devront fournir des instructions sur la manière d'utiliser et d'éliminer le produit afin d'éviter les émissions de microplastiques.

Prochaines étapes

Les premières mesures, par exemple l'interdiction des paillettes et microbilles libres, commenceront à s'appliquer lorsque la restriction entrera en vigueur dans 20 jours. Dans d'autres cas, l'interdiction de vente s'appliquera après une période plus longue afin de donner aux parties concernées le temps de développer d'autres solutions et d'y passer.

Contexte

La Commission est déterminée à lutter contre la pollution par les microplastiques, comme indiqué dans le pacte vert pour l'Europe et le nouveau plan d'action en faveur de l'économie circulaire. Dans le plan d'action «zéro pollution», la Commission a fixé l'objectif de réduire la pollution par les microplastiques de 30 % d'ici à 2030.

Dans le cadre de ces efforts, la Commission s'emploie à réduire la pollution par les microplastiques provenant de différentes sources : les déchets plastiques, notamment sauvages, les rejets accidentels et non intentionnels (par exemple, perte de granulés plastiques, dégradation des pneus ou rejets provenant des vêtements), ainsi que les ajouts intentionnels dans les produits.

Pour lutter contre la pollution par les microplastiques tout en évitant la fragmentation du marché unique, la Commission a demandé à l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) d'évaluer le risque posé par les microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits et de déterminer s'il était nécessaire de prendre des mesures réglementaires supplémentaires au niveau de l'UE. L'ECHA a conclu que les microplastiques ajoutés intentionnellement à certains produits sont rejetés dans l'environnement de manière incontrôlée et a recommandé de les restreindre.

6. D'un terrain de foot à un autre :

Sports Plonéour-Lanvern

Lors de la présentation des vœux le dimanche 14 janvier 2024 il est appris, par le discours de la maire, [cf du discours page 14] qu'il est projeté la construction de 10 logements rue du vieux moulin. Certes l'adresse n'est pas forcément parlante pour tous sauf à ceux qui connaissent le coin. Des logements y sont présents à partir de la rue P. Brossolette depuis des années. Pour qui connaît les lieux il semble apparaitre que ce "lancement" de construction se ferait sur le petit terrain de foot au sud de celui, anciennement USB. Dans la foulée des vœux, par le média local, il est appris que le terrain synthétique rue des stades oblige une mise aux normes. Même si la date butoir semble éloignée ne serait-il pas judicieux d'y prêter une attention particulière quant aux réglementations et d'en tirer les conséquences à plusieurs niveaux. La densification du bourg prévue au PLU et PADD va se traduire par une bétonnisation plus forte. Cette photo, attachée à l'article, risque d'être "collector", les près de 300 élèves de NDBS vont avoir une vue sur un ensemble de béton après avoir vu leur cour réduite par la construction d'appartements dans l'ancienne école, celle d'avant 1949. Puisqu'il s'agit de logements pour les seniors, 10 étant un nombre limité, pourquoi ne pas avoir gardé le terrain qui, il semble, avait été donné par M. Pierre Goenvic, [dont ai un lien de parenté], au Bureau d'aide sociale. Il apparaît qu'il ait été échangé ou vendu pour augmenter un zonage A. Certes, c'est très bien de penser aux seniors mais ne serait-il judicieux d'imiter la réflexion pour le cadre de vie des enfants de cette école. D'un côté il est dit, dans le PLU, vouloir limiter la consommation d'espaces verts en campagne quand de l'autre il est imaginé bétonner le peu qu'il reste en verdure au bourg. Il reste dans le bourg des espaces non enherbés qui peuvent servir de constructions de logements sans pour autant bétonner ce qu'il reste de verdure. Comme l'espace vert du terrain de foot est devenu synthétique que va-t-on respirer demain ?

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7. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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