Ma
vie dans ma jeunesse :
Dans mon ouvrage, "Ma vie dans ma jeunesse" je retrace
mes souvenirs depuis que ma mémoire
ait la capacité de me restituer tous
les vécus avec les anecdotes, la
vie à la campagne dans les années
1950 et suivantes. Une vie différente
des citadins qui avaient un confort tandis
que nous vivons très chichement dans
une maison assez ancienne, vu son historique
et qui n'avait pas été rénovée.
Au dessus des chambres c'était tout
simplement le "grenier à grains"
où il y avait aussi des pommes de
terre. Le sol de la maison en terre battue
était très humide où,
pour l'assécher, il était
déposé de la sciure de bois
pour capter cette humidité. Par temps
sec cette sciure devenait une poussière
permanente qui voltigeait un peu partout
sur les meubles. Les sanitaires étaient
dehors à l'air libre. A cette époque
nous étions heureux même si
la pauvreté était notre quotidien.
Au début de ma jeunesse il n'y avait
pas d'eau courante ni d'électricité.
L'eau venait d'un puits commun extérieur
situé au pignon d'une crèche
où une dizaine de vaches était
mise. L'eau, située en bas à
17 mètres, devait réceptionner
les excréments de ces ruminants.
Quant à la lumière elle était
celle du soleil où les travaux des
champs étaient programmés
suivant la lumière des jours. En
hiver les longues soirées d'hiver
devant une cheminée ouverte, où
le vent s'engouffrait, étaient illuminées
par une ou deux lampes à pétrole
ne distillant qu'une lumière flaibarde,
dégageant une odeur qui montait au
nez. Certains travaux se faisaient à
la lueur de la bougie. Quant à la
traite des vaches, en hiver, la lumière
était celle de ces petites lampes
à pétrole baladeuses qui ne
donnaient qu'une petite lueur dans une crèche
où seule une petite fenêtre
pouvait apporter la lueur du jour. "Ma vie dans ma jeunesse",
un livre de plusieurs centaines de pages
sur la période de ma jeunesse passée
dans la campagne de Plonéour-Lanvern.
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