Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

PLONÉOUR-LANVERN

1. Plonéour-Lanvern :

Plonéour-Lanvern

Les questions environnementales se sont toujours posées. Elles se sont accrues par la prise de conscience que c'est l'affaire de tous, qu'il faut le sauvegarder pour nos générations futures. Outre les sujets d'urbanisme, diverses modifications se se sont opérées au fil du temps comme le remembrement dans les campagnes. Dans les années 1950, à la campagne, les gens vivaient avec l'horloge du temps car il n'y avait pas d'électricité dans la plupart des quartiers tandis qu'en ville l'électricité existait depuis 1935. Un avantage considérable de la ville par rapport à la campagne. Dans mon quartier ce ne sera qu'en 1954 où jeune je vais actionner, avec le maire, la manette de mise en service. Les bougies, les lampes à pétrole, vont être oubliées sur les tables ou les endroits dont il était besoin de lumière. En hiver, les soirées pourront être plus longues, pas obligés d'aller dormir en même temps que les poules.

2. Le remembrement :

Plonéour-Lanvern

Avec le temps il est forcé que les successions ont abouti à des morcellements de parcelles de terrain quand d'autres ont été achetés différemment, autrement dit leur démembrement. Faire l'opération inverse consistait à supprimer ces limites de chaque parcelle en créant d'autres plus grandes. Dans ces opérations il y a eu des gagnants donc forcément des perdants. Dans la campagne plonéouriste les esprits se sont bien échauffés durant cette période des années 1960. Dans les commissions du remembrement des agriculeturs en faisaient partie. Ceux qui en faisaient partie ont vite flairé l'opportunité d'avoir des échanges de terrain au détriment des autres. C'est ainsi que des terrains ont changé de main mais la nature des échanges était souvent moi-disante pour certains. Chacun connaissait les terrains de leurs voisins, leur nature, leurs problèmes alors que les bureaucrates n'en savaient rien. Pour eux, "coller" un terrain à un autre c'était seulement une opération sur le papier sans entrer dans les détails sur le terrain. Rien de tel pour se fâcher avec ses voisins de façon durable quand cela ne finissait pas par coups. Celui qui perdait ses bonnes terres tempestait quand celui qui les récupérait se frottait les mains. Il avait, pour lui, une décision administrative qui l'emportait. Le droit de disposer avait donc ses limites.

3. L'électricité :

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Dans les campagnes, la venue de l'électricté est une avancée considérable. L'environnement va changer par la présence de ces fils à travers les champs, comme il était possible de le voir en ville. Un changement dans le paysage où les poteaux et les fils électriques vont cohabiter avec l'agriculture. Il est connu que le plus court chemin est la ligne droite. En conséquence des poteaux seront plantés au milieu des champs qu'il faudra contourner pour charruer. A regarder ce poste transformateur planté près des routes d'où sortent, aux points cardinaux, toute une série de fils qui serviront à alimenter les maisons dans les campagnes. La force électrique est importante pour l'évolution de la société dans les années 1950. Tout est à refaire et vivre sans électricité pendant que dans d'autres secteurs cette énergie est présente, est un handicap à divers points.

3. L'eau :

Plonéour-Lanvern

Au même titre que l'électricité l'eau est une priorité depuis toujours. En ville l'eau courante est déjà en place tandis qu'en campagne, les puits servent. C'est très rustique. Dans certains cas, les puits font presque 20 mètres de profondeur. L'eau est puisée à l'aide d'une corde et d'un seau. Ces puits sont souvent à l'entourage de pierres que les seaux n'aiment pas en descente, souvent ballotés de gauche à droite, écourtant leur temps de vie. Ces puits ouverts vers le ciel laissaient y déverser, outre l'eau de pluie, les feuillages et tout autre élément y compris des petits animaux. Le puits dans lequel nous puisons l'eau est situé au bout d'une étable où les déjections animales y descendaient. Mon père y contactera la fièvre typhoïde en 1933 mais cela ne suffira pas à ne plus y aller. Il faudra attendre 1959 pour qu'une nouvelle station soit créée et inaugurée le 15 septembre 1959. Les canalisations seront toutes faites par pelles et pioches, par les personnes du quartier y compris le point d'eau. Les tuyaux de 2 mètres sont raccordés les uns aux autres manuellement. C'est la fin de la corvée d'eau à puiser au puits pour nous et pour les animaux lorsqu'ils restaient à l'abri dans les bâtiments.

4. La construction des routes :

Plonéour-Lanvern

Dans la campagne plonéouriste les moyens pour aller d'une parcelle à une autre, d'une ferme à une autre, étaient des chemins de charrois, la plupart du temps bordés d'arbres remarquables des 2 côtés. Les moyens de locomotion étaient réduits souvent tirés par des chevaux à crottins avant que le cheval vapeur ne vienne les remplacer. La préparation de la construction de ces routes était aussi dramatique que le remembrement. Ces 2 éléments se sont succédés pour mettre de l'ambiance au fond des campagnes. Ceux qui étaient attachés à la matière noble qu'était le bois ne voulaient pas que les bulldozers viennent déraciner ces arbres plantés par leurs ancêtres. Les châtaigniers, les cerisiers, les pommiers, les noyers, les figuiers, les ormes, les chênes, les cyprès, les pins, les sapins pour ne citer que ceux-là allaient vivre, pour la plupart, leur dernière saison ou leurs derniers instants. Les drôles de machines allaient les pousser vers le sol, tête contre terre et les empêcher de pousser encore plus haut. Les talus dressés sur le bord de ces routes seront érasés afin d''élargir ces chemins de charrois ou chemins de terre. Les chemins voient disparaître ces parties ombragés permettant d'éviter les affres d'un soleil trop puissant ou trop cuisant. Autour des hameaux la terre offrait un visage de nudité que seule la volonté des hommes à reconstruire l'image du passé pouvait germer dans leur coeur comme pour ne pas oublier le travail des ancêtres considérés comme les âmes du village. Si ces ancêtres avaient rejoint le monde de la perpétuité, il n'était pas rare que les familles s'y rendaient au cimetière pour converser avec eux quand d'autres allaient allumer un cierge dans l'église pour conjurer le sort qui leur était réservé. Rien n'y fera, la volonté des hommes aura raison des exhortes de toutes sortes.

5. Constructions :

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Quand le bâtiment va tout va. Les constructions battent leur plein dans les années 60 et 70. A Plonéour-Lanvern la conserverie Raphalen apporte son aide via le 1% logement. Un grand nombre de salariés de l'entreprise sera bénéficiaire ce qui leur permettra de construire plus facilement. Ce sera le cas pour la création de la cité de Kerbréac'h où la plupart des habitants travaillaient à l'usine Raphalen soit en couple soit seul, homme ou femme. La conserverie est en plein essor, dans ces années et créant une unité de production en Picardie. L'activité économique est dense pour une population de 4 208 habitants au recencement de 1962. Les habitations se sont construites près du bourg, les principaux acteurs économiques, à savoir les conserveries Raphalen et Larzul, les chaussures Quiniou étaient en centre bourg.

6. Un centre bourg :

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Il est parfois aisé de saisir dans le vif sa commune qui, à neuf heures du matin, ne voit pas un chaland passer. Le plus haut sommet de la commune est désert. L'église de 1848 et son clocher de 1877 s'affichent majestueux et témoins d'un bourg juste passager menant de la capitale bigoudène vers la Pointe du Raz. Les commerces d'antan, attachés à cet ensemble ont, pour la plupart disparu. Jusqu'à présent cet ensemble voit se croiser des véhicules dans les deux sens mais qui dit que demain il en sera de même où le système de sens unique dans les artères principales pourrait naître.

6. Cadre de vie :

Plonéour-Lanvern

Pour qu'une ville soit attractive et tende à améliorer le cadre de vie, il faut que les gens aient envie de venir s'installer dans une ville propre à tous points de vue. Dire : "Améliorer ou réfléchir à améliorer le cadre de vie local : équipements existants, déplacements doux, stationnement, énergie renouvelale.." ne suffira pas si on oublie l'essentiel sur les éléments existants. Imager une amélioration en prenant l'exemple de poubelles bondées, dépassant de tous bords, des existants ternis par le temps pour ne pas dire sales, n'invitent pas les gens à y venir. Lorsqu'en plein centre ville cette vue flashe, une interrogation s'impose. Ces bacs poubelles peuvent avoir droit à une douche où l'effet d'un nettoyeur pourrait leur rendre l'éclat du neuf. Il n'y a pas que ce secteur qui a besoin de nettoyage car les monuments existants en ont également tel le monument aux morts secteur qui fait partie du patrimoine de la commune. Des existants, il n'est pas le seul dans ce cas. Il a été préféré ouvrir la voie aux activités sportives, certes nécessaires, en remplaçant l'herbe du terrain de football par un terrain synthétique au coût élévé tout en prenant la voie du zéro phyto au cimetière, le laissant enherbé à maintes reprises. A l'heure des choix il faut retenir le plus urgent car tout ne pourra pas se faire en même temps. Un choix peut-être cornélien mais sans doute nécessaire.

6. Zones 30 kms/h :

Plonéour-Lanvern

Pour mieux vivre dans le bourg de Plonéour-Lanvern, des zones de circulation à 30 kms/h ont été établies par un arrêté municipal le 24 janvier 2023. Dès lors que les panneaux de limitation de vitesse sont posés, l'usager doit suivre le code de la route à peine de verbalisation. Cependant, le centre ville de Plonéour-Lanvern ne ressemble pas à celui de Pont-l'Abbé. Comme dit plus avant, les commerces d'antan ont pratiquement tous disparu et la relève se fait fébrile. Certes les distributeurs à grande échelle ont remplacé le commerce traditionnel et internet a également contribué à modifier les achats des consommateurs par des prix attractifs. Le bourg de Plonéour-Lanvern, est un passage obligé aux véhicules venant de la Pointe du Raz filant sur Bénodet ou inversement sauf à trouver des chemins de traverse pour peupler la curiosité des touristes à la découverte des paysages. Pour la taversée du bourg, l'obligation à 30 kms/h est un ralenti de conduite qui ne veut pas dire nécessairement un arrêt pour contempler le centre ville. En effet, un couple de touristes s'arrête près de l'église et sortant de leur voiture il s'exclame "bah, ici il n'y a rien à voir", remontant dans leur véhicule emprunte l'artère principale pour filer ailleurs. Généralement les zones 30 sont synonymes de "danger". Les mettre à toutes les artères de la ville est banaliser le danger, accroître les bouchons et sujet à verbalisation. L'usager verbalisé se souviendra et aura une conduite d'évitement à cet endroit. Il ne passera plus et ne viendra plus. En période touristique les passages se feront mais en hiver ce sera l'image d'une ville déserte bien qu'il ait été vu l'été 2023 une ville déserte. Est-ce consécutif à ces mesures où les usagers contournent et bifurquent à la vue des panneaux ? La sécurité : oui, cest très bien et il en faut, c'est primordial mais la banaliser aura un effet contraire à la volonté recherchée. Et bien sûr, à vélo il faudra respecter 30 donc abandonner le grand développement !

6. Zones 20 kms/h :

Plonéour-Lanvern

Limiter la vitesse pour davantage de sécurité est très bien. Dans ce quartier elle est limitée à 20 kms/h. Même à vélo elle est dépassée. La cohabitation vélo et voiture est déjà très compliquée. Si l'on rajoute les piétons le cas s'aggrave. Ce panneau risque de fleurir aussi dans le centre bourg où la vitesse risque sa limite à 20 kms/h. Il y aura donc des bouchons ou, mieux encore, les usagers vont prendre des chemins détournés et éviter le bourg. Plonéour-Lanvern va devenir une ville dortoir sans qu'il y ait d'impact sur son essor économique car le consommateur a fixé ses priorités ailleurs. La venue d'Intermarché pourrait tirer une positivité. A Plonéour-Lanvern, le temps semble s'être arrêté. Faire de la ville un tourne en rond où par exemple la rue Jean Jaurès sera à sens unique - pour ne pas dire inique -. On y rentrera mais il faudra sortir ailleurs peut-être par l'étroitesse de la rue de la Forge où le décaissement sera difficile sans faire trembler les vitres. Il est oublié qu'à cet endroit, la roche est dure mais avec les moyens d'aujourd'hui, plus rien ne résiste. Les usagers vont se fatiguer de "tourner en rond" dans un bourg désert. Ils prendront la tangeante pour aboutir à des endroits plus faciles et sans obligations ! Venant de Pont l'Abbé un sens interdit au rond point de la Halle Raphalen en direction du bourg obligeant à tourner à droite vers la place Amiral Ronarc'h puis tourner à gauche pour rejoindre le bourg. Apparemment il est fait fi de la ligne droite comme plus courte distance d'un point à un autre constituant un effet négatif sur l'environnement puisqu'il sera consommé davantage avec les voitures.

7. Impasse de Stangoulinet :

Plonéour-Lanvern

Le lotissement de l'impasse de Stangoulinet est réalisé avec goût et est dans un très beau cadre alliant des constructions à toit terrasse et des constructions bretonnes normales pouvant recevoir des chambres à l'étage tandis que les toits terrasse ont une conception de plain pied, évitant les charpentes et les ardoises. Pour autant, il est possible d'établir 2 niveaux à l'habitation tout en priviégiant une toiture terrasse comme vu ici. La route de l'impasse est enrobée et, pour l'instant, pas un brin d'herbe ne dépasse de cet enrobé. Il serait mal venu que, sur cet espace bien établi un engin puisse venir déposer de la boue. Cela poserait des problèmes forcément. Il suffit de cliquer sur mot "boue" pour voir le décor. La vie n'est pas la même suivant le lieu où l'on se trouve. Dans cette impasse il y a peu de chance de voir s'égarer des tracteurs ou remorques aux roues laissant de telles traces. Dire : "Améliorer ou réfléchir à améliorer le cadre de vie local : équipements existants, déplacements doux, stationnement, énergie renouvelale..." ne suffit pas. Lorsqu'il est dit de réfléchir à améliorer le "cadre de vie local", ce n'est pas seulement pour une catégorie de gens. La République est indivisible donc le cadre de vie devrait l'être aussi.

8. Vue sur lotissement suivant :

Plonéour-Lanvern

Le lotissement situé un peu plus haut montre également un mélange des constructions à toit terrasse et à toit recouvert d'ardoises. Le "design" n'est plus dans le style des habitations bretonnes mais un style davantage oriental que l'on trouve dans les pays ibériques. Les maçons d'autrefois ne se retrouveraient pas dans un style modifié à leurs habitudes. C'est l'évolution de la société où ce système s'est fondu dans l'environnement bigouden. De tout temps le prix des terrains constructibles a été élevé. Jadis les surfaces étaient plus grandes. Aujourd'huil les parcelles sont réduites entre 400 et 600 mètres carrés, 400 étant davantage la norme. Il y a même en dessous. D'un prix autour de 100 euros le mètre carré, cela fait déjà 40 000 euros à investir dans un terrain auxquels il faut ajouter les frais de notaire. Construire sur le terrain oblige un budget conséquent où toutes les recherches de gain de place, de gain d'énergie seront de mise.

9. Du côté de Kerbréac'h derrière l'espace Raphalen :

Plonéour-Lanvern

Du côté de Kerbréac'h derrière l'espace Raphalen, il y a des constructions déjà terminées et d'autres en cours. Dans ce lotissement il y a plusieurs styles puisqu'il y a des maisons traditionnelles bretonnes, des maisons avec toit terrasse et des ensembles pour respecter le nombre de logements sociaux. Il est plus rapide de construire des maisons avec toit terrasse car nul besoin de charpente, de voliges, de ferme ou de fermettes ni d'ardoises. Pour garantir l'étanchéité de la maison un acrotère le permettra. La maison que l'on voit ici est remarquable avec un espace au sol important le tout sur moins de six cents mètres carrés. Le mariage de ces maisons à toit terrasse plus communément dits toit plat avec les maisons traditionnelles, semble bien s'intégrer dans le paysage bigouden. Il faut savoir aussi que le prix du terrain est assez élevé ce qui peut se retrouver sur l'absence d'un toit traditionnel avec fermettes, voliges, ardoisses mais oblige à une étendue plus grande au sol. Certaines maisons à toit plat possèdent un étage comme ci avant. Toutes ces "maisons blanches" ne sont pas, hélas, écrasées de soleil comme dans d'autres pays. Le décor et le climat bigouden sont suffisants.

10. Maison toit plat ou incliné :

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Le style de ces maisons "modernes" semble bien plaire au Pays Bigouden où la maison traditionnelle bretonne marque le pas. De fait la hauteur des maisons est moindre. Dans certains quartiers il est vu des maisons avec toits et ardoises sans pour cela qu'il y ait d'ouverture sous ces pentes. Il est fort possible que ces maisons n'ont pas de plancher hourdis au dessus, ce qui rend impossible de se servir de cette hauteur. Au premier plan, une maison à toit plat qui semble suffisante pour ses habitants, avec terrasse au sud. Une clôture la protège des extérieurs, le terrain est nu non arboré pour que les rayons du soleil puissent pénétrer lorsque le ciel est bleu ou dégagé. Par grosses tempêtes, le toit ne risque pas de s'envoler car il n'y en a pas. Les acrotères sont garants de la stabilité de l'ouvrage et la conception garante d'un prix moins disant puisqu'un seul niveau sans toiture à l'ancienne. Le paysage constructif se modifie en remarquant que les maisons sont assorties de clôtures de différentes façons : grillage, murets ou palissades pleines.

11. Maison toit terrasse ou toit plat :

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La ressemblance de diverses maisons terrasse tend à uniformer ce style ou à déduire l'oeuvre d'un même concepteur. Ces modèles sont très présents au Proche et Moyen Orient où la pluviosité est moindre. Au Maroc c'est un peu la norme où un escalier mène en terrasse pour une utilisation en hauteur comme une terrasse. C'est une façon d'utiliser l'espace hauteur comme élément à vivre. Ici, à Plonéour-Lanvern, ces maisons ont une inclinaison servant à évacuer l'eau car au Pays Bigouden il pleut plus souvent qu'à Marrakech, Casablanca ou Rabat. Ces constructions se trouvent aussi en péninsule ibérique, Espagne ou Portugal où la pluie est moindre qu'en Bretagne. L'inconvénient des toits plats ou toit terrasse c'est l'étanchéité du toit bien qu'aujourd'hui c'est beaucoup plus sûr à ne pas voir d'auréole au plafond. Les acrotères servent à bien fixer le toit dont sa nature a été peaufinée d'année en année. Cela donne un avantage en coût de construction mais oblige une emprise au sol souvent plus importante. Le style est moderne et novateur.

12. Maison plain pied :

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La maison plain pied a souvent été choisie comme intéressante avec une toiture à 45° qui revient un peu au style d'avoir tout en un seul niveau comme une maison à toit plat. Très souvent un garage attenait la construction comme il est vu sur la construction en cours sur la cette photo. Il ne semble pas qu'il soit prévu une évolution de cette maison car elle ne présente pas d'ouverture ni sur les toits ni sur la partie haute des pignons. Sa conception est plain pied ressemble à celle d'une maison à toit plat avec une distribution tout en un seul niveau à la différence que le "hors d'eau" est davantage garanti par le toit en ardoises. Il y a de fortes chances que l'espace supérieur soit un vide qui ne peut pas servir. Il y a des années, ces conceptions existaient mais il suffisait d'ajouter un plancher hourdis pour que la partie haute puisse servir de grenier ou de débarras. Il fallait y penser avant la mise en place de la toiture. Sur la photo, à droite, une autre maison, dans le même style, présente deux ouvertures au toit, donc une possibilité de concevoir des chambres à l'étage si ce n'est déjà dans le plan. Des aménagements immédiats ou plus tardifs qui serviront à étendre la surface de vie. Il y a forcément une différence de prix entre une maison à toit plat, ou à toit à 45° sans plancher hourdis ou avec un plancher hourdis qui supporte l'ensemble de façon plus efficace qui reçoit ou peut recevoir des aménagements. Certes, il n'y a pas que le plancher hourdis, il existe des maisons où le plancher est en bois. C'était courant dans les années du début du XXème siècle. Le support des aménagements étaient moindres car impossible de monter un mur en briques ou béton sur un plancher en bois à peine de le voir s'effrondrer.

13. Lotissement vers terrain de football :

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Le lotissement donnant d'un côté comme de l'autre, proche des terrains de football, est très lumineux et bien conçu. Il remplace ce terrain boisé où, il n'y a pas très longtemps, deux médecins exerçaient. Dans ce lotissement les maisons modernes se mélangent avec les maisons traditionnelles. Au nom des rues et impasse, il est donné celui de sportifs dont l'un, Corentin Sévignon, fut coureur cycliste professionnel. C'est le seul coureur plonéouriste à passer ce stade. Pourtant ce n'est pas le seul sportif plonéouriste à devenir professionnel. Un joueur de football le deviendra aussi. Devant la maison à toit plat, il est effectué un très beau mur en pierre, en guise de clôture. Cela relève bien le lotissement et les habitations. Le lotissement est situé près de l'école Notre Dame de Bon Secours, des commerces du centre ville. Ce lotissement échappe à une proximité agricole, ce qui n'est pas le cas dans les lotissements de Kersulec, Stangoulinet, Kéruc, Kerbilaët.

14. Les clôtures :

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La proximité des maisons, par rapport les unes aux autres, oblige à clôturer son espace de vie. Les clôtures sont faites de manière différente selon ce que désirent les habitants. Il y a ce besoin de se protéger en tous points. Instaurer une norme serait uniformiser un style où le souhait de chacun serait occulté. Dans certaines des haies végétales viendront s'adosser à ces clôtures. De plus en plus les habitants vont se retrancher derrière leur petit périmètre où un portail servira à rendre l'ensemble hermétique. Les maisons au bord des rues ou routes principales n'ont pas adopté ce système parce que c'est différent mais elles ont été construites en mitoyenneté les unes à côté des autres. C'était une autre époque.

15. Maisons en bois :

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Même si les maisons en bois ne sont très nombreuses, ce style est choisi pour une architecture différente. Le bois est utilisé pour les charpentes, fermes ou fermettes, voliges mais parfois aussi pour recouvrir les murs des maisons au lieu d'un ravalement. Les maisons en bois sont dites écologiques et ont une consommation d'énerge moindre. C'est important surtout qu'à l'époque les maisons étaient énergivores avec un prix dérisoire des énergies fossiles. De la même manière, une maison en bois est à toit plat donc pas besoin d'ardoises avec ce que cela exige.

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16. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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