PLONÉOUR-LANVERN
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|
1.
Plonéour-Lanvern
:
Les
questions environnementales
se sont toujours posées.
Elles se sont accrues par la
prise de conscience que c'est
l'affaire de tous, qu'il faut
le sauvegarder pour nos générations
futures. Outre les sujets
d'urbanisme,
diverses modifications se se
sont opérées au
fil du temps comme le
remembrement
dans
les campagnes. Dans les années
1950, à la campagne,
les gens vivaient avec l'horloge
du temps car il n'y avait pas
d'électricité
dans la plupart des quartiers
tandis qu'en ville l'électricité
existait depuis 1935. Un avantage
considérable de la ville
par rapport à la campagne.
Dans mon quartier ce ne sera
qu'en 1954 où jeune je
vais actionner, avec le maire,
la manette de mise en service.
Les bougies, les lampes à
pétrole, vont être
oubliées sur les tables
ou les endroits dont il était
besoin de lumière. En
hiver, les soirées pourront
être plus longues, pas
obligés d'aller dormir
en même temps que les
poules.
|
2.
Le
remembrement :
Avec
le temps il est forcé
que les successions ont abouti
à des morcellements de
parcelles de terrain quand d'autres
ont été achetés
différemment, autrement
dit leur démembrement.
Faire l'opération inverse
consistait à supprimer
ces limites de chaque parcelle
en créant d'autres plus
grandes. Dans ces opérations
il y a eu des gagnants donc
forcément des perdants.
Dans la campagne plonéouriste
les esprits se sont bien échauffés
durant cette période
des années 1960. Dans
les commissions du remembrement
des agriculeturs en faisaient
partie. Ceux qui en faisaient
partie ont vite flairé
l'opportunité d'avoir
des échanges de terrain
au détriment des autres.
C'est ainsi que des terrains
ont changé de main mais
la nature des échanges
était souvent moi-disante
pour certains. Chacun connaissait
les terrains de leurs voisins,
leur nature, leurs problèmes
alors que les bureaucrates n'en
savaient rien. Pour eux, "coller"
un terrain à un autre
c'était seulement une
opération sur le papier
sans entrer dans les détails
sur le terrain. Rien de tel
pour se fâcher avec ses
voisins de façon durable
quand cela ne finissait pas
par coups. Celui qui perdait
ses bonnes terres tempestait
quand celui qui les récupérait
se frottait les mains. Il avait,
pour lui, une décision
administrative qui l'emportait.
Le droit de disposer
avait donc ses limites.
|
3.
L'électricité
:
Dans
les campagnes, la venue
de l'électricté est
une avancée considérable.
L'environnement va
changer par la présence
de ces fils à
travers les champs,
comme il était
possible de le voir
en ville. Un changement
dans le paysage où
les poteaux et les fils
électriques vont
cohabiter avec l'agriculture.
Il est connu que le
plus court chemin est
la ligne droite. En
conséquence des
poteaux seront plantés
au milieu des champs
qu'il faudra contourner
pour charruer. A regarder
ce poste transformateur
planté près
des routes d'où
sortent, aux points
cardinaux, toute une
série de fils
qui serviront à
alimenter les maisons
dans les campagnes.
La force électrique
est importante pour
l'évolution de
la société
dans les années
1950. Tout est à
refaire et vivre sans
électricité
pendant que dans d'autres
secteurs cette énergie
est présente,
est un handicap à
divers points.
|
3.
L'eau
:
Au
même titre
que l'électricité
l'eau est une priorité
depuis toujours.
En ville l'eau courante
est déjà
en place tandis
qu'en campagne,
les puits servent.
C'est très
rustique. Dans certains
cas, les puits font
presque 20 mètres
de profondeur. L'eau
est puisée
à l'aide
d'une corde et d'un
seau. Ces puits
sont souvent à
l'entourage de pierres
que les seaux n'aiment
pas en descente,
souvent ballotés
de gauche à
droite, écourtant
leur temps de vie.
Ces puits ouverts
vers le ciel laissaient
y déverser,
outre l'eau de pluie,
les feuillages et
tout autre élément
y compris des petits
animaux. Le puits
dans lequel nous
puisons l'eau est
situé au
bout d'une étable
où les déjections
animales y descendaient.
Mon père
y contactera la
fièvre typhoïde
en 1933 mais cela
ne suffira pas à
ne plus y aller.
Il faudra attendre
1959 pour qu'une
nouvelle station
soit créée
et inaugurée
le 15 septembre
1959. Les canalisations
seront toutes faites
par pelles et pioches,
par les personnes
du quartier y compris
le point d'eau.
Les tuyaux de 2
mètres sont
raccordés
les uns aux autres
manuellement. C'est
la fin de la corvée
d'eau à puiser
au puits pour nous
et pour les animaux
lorsqu'ils restaient
à l'abri
dans les bâtiments.
|
4.
La
construction des routes
:
Dans
la campagne plonéouriste
les moyens pour aller d'une
parcelle à une autre,
d'une ferme à une
autre, étaient des
chemins de charrois, la
plupart du temps bordés
d'arbres remarquables des
2 côtés. Les
moyens de locomotion étaient
réduits souvent tirés
par des chevaux à
crottins avant que le cheval
vapeur ne vienne les remplacer.
La préparation de
la construction de ces routes
était aussi dramatique
que le remembrement. Ces
2 éléments
se sont succédés
pour mettre de l'ambiance
au fond des campagnes. Ceux
qui étaient attachés
à la matière
noble qu'était le
bois ne voulaient
pas que les bulldozers viennent
déraciner ces arbres
plantés par leurs
ancêtres. Les châtaigniers,
les cerisiers, les pommiers,
les noyers, les figuiers,
les ormes, les chênes,
les cyprès, les pins,
les sapins pour ne citer
que ceux-là allaient
vivre, pour la plupart,
leur dernière saison
ou leurs derniers instants.
Les drôles de machines
allaient les pousser vers
le sol, tête contre
terre et les empêcher
de pousser encore plus haut.
Les talus dressés
sur le bord de ces routes
seront érasés
afin d''élargir ces
chemins de charrois ou chemins
de terre. Les chemins voient
disparaître ces parties
ombragés permettant d'éviter
les affres d'un soleil trop
puissant ou trop cuisant.
Autour des hameaux la terre
offrait un visage de nudité
que seule la volonté
des hommes à reconstruire
l'image du passé
pouvait germer dans leur
coeur comme pour ne pas
oublier le travail des ancêtres
considérés
comme les âmes du
village. Si ces ancêtres
avaient rejoint le monde
de la perpétuité,
il n'était pas rare
que les familles s'y rendaient
au
cimetière
pour
converser avec eux quand
d'autres allaient allumer
un cierge dans l'église
pour conjurer le sort qui
leur était réservé.
Rien n'y fera, la volonté
des hommes aura raison des
exhortes de toutes sortes.
|
5.
Constructions
:
Quand
le
bâtiment
va
tout
va.
Les
constructions
battent
leur plein
dans les
années
60 et 70.
A Plonéour-Lanvern
la conserverie
Raphalen
apporte
son aide
via le 1%
logement.
Un
grand nombre
de salariés
de l'entreprise
sera bénéficiaire
ce qui leur
permettra
de construire
plus facilement.
Ce sera
le cas pour
la création
de la cité
de Kerbréac'h
où
la plupart
des habitants
travaillaient
à
l'usine
Raphalen
soit en
couple soit
seul, homme
ou femme.
La conserverie
est en plein
essor, dans
ces années
et créant
une unité
de production
en Picardie.
L'activité
économique
est dense
pour une
population
de 4 208
habitants
au recencement
de 1962.
Les habitations
se sont
construites
près
du bourg,
les principaux
acteurs
économiques,
à
savoir les
conserveries
Raphalen
et Larzul,
les chaussures
Quiniou
étaient
en centre
bourg. |
6.
Un
centre
bourg
:
Il
est
parfois
aisé
de saisir
dans
le vif
sa commune
qui,
à
neuf
heures
du matin,
ne voit
pas
un chaland
passer.
Le plus
haut
sommet
de la
commune
est
désert.
L'église
de 1848
et son
clocher
de 1877
s'affichent
majestueux
et témoins
d'un
bourg
juste
passager
menant
de la
capitale
bigoudène
vers
la Pointe
du Raz.
Les
commerces
d'antan,
attachés
à
cet
ensemble
ont,
pour
la plupart
disparu.
Jusqu'à
présent
cet
ensemble
voit
se croiser
des
véhicules
dans
les
deux
sens
mais
qui
dit
que
demain
il en
sera
de même
où
le système
de sens
unique
dans
les
artères
principales
pourrait naître.
|
6.
Cadre
de
vie
:
Pour
qu'une
ville
soit
attractive
et
tende
à
améliorer
le
cadre
de
vie,
il
faut
que
les
gens
aient
envie
de
venir
s'installer
dans
une
ville
propre
à
tous
points
de
vue.
Dire
:
"Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale.."
ne suffira pas
si on
oublie
l'essentiel
sur
les
éléments
existants.
Imager
une
amélioration
en
prenant
l'exemple
de
poubelles
bondées,
dépassant
de
tous
bords,
des
existants
ternis
par
le
temps
pour
ne
pas
dire
sales,
n'invitent
pas
les
gens
à
y
venir.
Lorsqu'en
plein
centre
ville
cette
vue
flashe,
une
interrogation
s'impose.
Ces
bacs
poubelles
peuvent
avoir
droit
à
une
douche
où
l'effet
d'un
nettoyeur
pourrait
leur
rendre
l'éclat
du
neuf.
Il
n'y
a
pas
que
ce
secteur
qui
a
besoin
de
nettoyage
car
les
monuments
existants
en
ont
également
tel
le
monument
aux
morts secteur
qui
fait
partie
du
patrimoine
de
la
commune.
Des
existants,
il
n'est
pas
le
seul
dans
ce
cas.
Il
a
été
préféré
ouvrir
la
voie
aux
activités
sportives,
certes
nécessaires,
en
remplaçant
l'herbe
du
terrain
de
football
par
un
terrain
synthétique
au
coût
élévé
tout
en
prenant
la
voie
du
zéro
phyto
au
cimetière,
le
laissant
enherbé
à
maintes
reprises.
A
l'heure
des
choix
il
faut
retenir
le
plus
urgent
car
tout
ne
pourra
pas
se
faire
en
même
temps.
Un
choix
peut-être
cornélien
mais
sans
doute
nécessaire. |
6.
Zones
30
kms/h
:
Pour mieux
vivre
dans
le
bourg
de
Plonéour-Lanvern,
des
zones
de
circulation
à
30
kms/h
ont
été
établies
par
un
arrêté
municipal
le
24
janvier
2023.
Dès
lors
que
les
panneaux
de
limitation
de
vitesse
sont
posés,
l'usager
doit
suivre
le
code
de
la
route
à
peine
de
verbalisation.
Cependant,
le
centre
ville
de
Plonéour-Lanvern
ne
ressemble
pas
à
celui
de
Pont-l'Abbé.
Comme
dit
plus
avant,
les
commerces
d'antan
ont
pratiquement
tous
disparu
et
la
relève
se
fait
fébrile.
Certes
les
distributeurs
à
grande
échelle
ont
remplacé
le
commerce
traditionnel
et
internet
a
également
contribué
à
modifier
les
achats
des
consommateurs
par
des
prix
attractifs.
Le
bourg
de
Plonéour-Lanvern,
est
un
passage
obligé
aux
véhicules
venant
de
la
Pointe
du
Raz
filant
sur
Bénodet
ou
inversement
sauf
à
trouver
des
chemins
de
traverse
pour
peupler
la
curiosité
des
touristes
à
la
découverte
des
paysages.
Pour
la
taversée
du
bourg,
l'obligation
à
30
kms/h
est
un
ralenti
de
conduite
qui
ne
veut
pas
dire
nécessairement
un
arrêt
pour
contempler
le
centre
ville.
En
effet,
un
couple
de
touristes
s'arrête
près
de
l'église
et
sortant
de
leur
voiture
il
s'exclame
"bah,
ici
il
n'y
a
rien
à
voir",
remontant
dans
leur
véhicule
emprunte
l'artère
principale
pour
filer
ailleurs.
Généralement
les
zones
30
sont
synonymes
de
"danger".
Les
mettre
à
toutes
les
artères
de
la
ville
est
banaliser
le
danger,
accroître
les
bouchons
et
sujet
à
verbalisation.
L'usager
verbalisé
se
souviendra
et
aura
une
conduite
d'évitement
à
cet
endroit.
Il
ne
passera
plus
et
ne
viendra
plus.
En
période
touristique
les
passages
se
feront
mais
en
hiver
ce
sera
l'image
d'une
ville
déserte
bien
qu'il
ait
été
vu
l'été
2023
une
ville
déserte.
Est-ce
consécutif
à
ces
mesures
où
les
usagers
contournent
et
bifurquent
à
la
vue
des
panneaux
?
La
sécurité
:
oui,
cest
très
bien
et
il
en
faut,
c'est
primordial
mais
la
banaliser
aura
un
effet
contraire
à
la
volonté
recherchée.
Et
bien
sûr,
à
vélo
il
faudra
respecter
30
donc
abandonner
le
grand
développement
!
|
6.
Zones
20
kms/h
:
Limiter
la
vitesse
pour
davantage
de
sécurité
est
très
bien.
Dans
ce
quartier
elle
est
limitée
à
20
kms/h.
Même
à
vélo
elle
est
dépassée.
La
cohabitation
vélo
et
voiture
est
déjà
très
compliquée.
Si
l'on
rajoute
les
piétons
le
cas
s'aggrave.
Ce
panneau
risque
de
fleurir
aussi
dans
le
centre
bourg
où
la
vitesse
risque
sa
limite
à
20
kms/h.
Il
y
aura
donc
des
bouchons
ou,
mieux
encore,
les
usagers
vont
prendre
des
chemins
détournés
et
éviter
le
bourg.
Plonéour-Lanvern
va
devenir
une
ville
dortoir
sans
qu'il
y
ait
d'impact
sur
son
essor
économique
car
le
consommateur
a
fixé
ses
priorités
ailleurs.
La
venue
d'Intermarché
pourrait
tirer
une
positivité.
A
Plonéour-Lanvern,
le
temps
semble
s'être
arrêté.
Faire
de
la
ville
un
tourne
en
rond
où
par
exemple
la
rue
Jean
Jaurès
sera
à
sens
unique
-
pour
ne
pas
dire
inique
-.
On
y
rentrera
mais
il
faudra
sortir
ailleurs
peut-être
par
l'étroitesse
de
la
rue
de
la
Forge
où
le
décaissement
sera
difficile
sans
faire
trembler
les
vitres.
Il
est
oublié
qu'à
cet
endroit,
la
roche
est
dure
mais
avec
les
moyens
d'aujourd'hui,
plus
rien
ne
résiste.
Les
usagers
vont
se
fatiguer
de
"tourner
en
rond"
dans
un
bourg
désert.
Ils
prendront
la
tangeante
pour
aboutir
à
des
endroits
plus
faciles
et
sans
obligations
!
Venant
de
Pont
l'Abbé
un
sens
interdit
au
rond
point
de
la
Halle
Raphalen
en
direction
du
bourg
obligeant
à
tourner
à
droite
vers
la
place
Amiral
Ronarc'h
puis
tourner
à
gauche
pour
rejoindre
le
bourg.
Apparemment
il
est
fait
fi
de
la
ligne
droite
comme
plus
courte
distance
d'un
point
à
un
autre
constituant
un
effet
négatif
sur
l'environnement
puisqu'il
sera
consommé
davantage
avec
les
voitures. |
7.
Impasse
de
Stangoulinet
:
Le
lotissement
de
l'impasse
de
Stangoulinet
est
réalisé
avec
goût
et
est
dans
un
très
beau
cadre
alliant
des
constructions
à
toit
terrasse
et
des
constructions
bretonnes
normales
pouvant
recevoir
des
chambres
à
l'étage
tandis
que
les
toits
terrasse
ont
une
conception
de
plain
pied,
évitant
les
charpentes
et
les
ardoises.
Pour
autant,
il
est
possible
d'établir
2
niveaux
à
l'habitation
tout
en
priviégiant
une
toiture
terrasse
comme
vu
ici.
La
route
de
l'impasse
est
enrobée
et,
pour
l'instant,
pas
un
brin
d'herbe
ne
dépasse
de
cet
enrobé.
Il
serait
mal
venu
que,
sur
cet
espace
bien
établi
un
engin
puisse
venir
déposer
de
la
boue.
Cela
poserait
des
problèmes
forcément.
Il
suffit
de
cliquer
sur
mot
"boue"
pour
voir
le
décor.
La
vie
n'est
pas
la
même
suivant
le
lieu
où
l'on
se
trouve.
Dans
cette
impasse
il
y
a
peu
de
chance
de
voir
s'égarer
des
tracteurs
ou
remorques
aux
roues
laissant
de
telles
traces.
Dire
:
"Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale..."
ne suffit pas. Lorsqu'il
est
dit
de
réfléchir
à
améliorer
le
"cadre
de
vie
local",
ce
n'est
pas
seulement
pour
une
catégorie
de
gens.
La
République
est
indivisible
donc
le
cadre
de
vie
devrait
l'être
aussi. |
8.
Vue
sur
lotissement
suivant
:
Le
lotissement
situé
un
peu
plus
haut
montre
également
un
mélange
des
constructions
à
toit
terrasse
et
à
toit
recouvert
d'ardoises.
Le
"design"
n'est
plus
dans
le
style
des
habitations
bretonnes
mais
un
style
davantage
oriental
que
l'on
trouve
dans
les
pays
ibériques.
Les
maçons
d'autrefois
ne
se
retrouveraient
pas
dans
un
style
modifié
à
leurs
habitudes.
C'est
l'évolution
de
la
société
où
ce
système
s'est
fondu
dans
l'environnement
bigouden.
De
tout
temps
le
prix
des
terrains
constructibles
a
été
élevé.
Jadis
les
surfaces
étaient
plus
grandes.
Aujourd'huil
les
parcelles
sont
réduites
entre
400
et
600
mètres
carrés,
400
étant
davantage
la
norme.
Il
y
a
même
en
dessous.
D'un
prix
autour
de
100
euros
le
mètre
carré,
cela
fait
déjà
40
000
euros
à
investir
dans
un
terrain
auxquels
il
faut
ajouter
les
frais
de
notaire.
Construire
sur
le
terrain
oblige
un
budget
conséquent
où
toutes
les
recherches
de
gain
de
place,
de
gain
d'énergie
seront
de
mise. |
9.
Du
côté
de
Kerbréac'h
derrière
l'espace
Raphalen
:
Du
côté
de
Kerbréac'h
derrière
l'espace
Raphalen,
il
y
a
des
constructions
déjà
terminées
et
d'autres
en
cours.
Dans
ce
lotissement
il
y
a
plusieurs
styles
puisqu'il
y
a
des
maisons
traditionnelles
bretonnes,
des
maisons
avec
toit
terrasse
et
des
ensembles
pour
respecter
le
nombre
de
logements
sociaux.
Il
est
plus
rapide
de
construire
des
maisons
avec
toit
terrasse
car
nul
besoin
de
charpente,
de
voliges,
de
ferme
ou
de
fermettes
ni
d'ardoises.
Pour
garantir
l'étanchéité
de
la
maison
un
acrotère
le
permettra.
La
maison
que
l'on
voit
ici
est
remarquable
avec
un
espace
au
sol
important
le
tout
sur
moins
de
six
cents
mètres
carrés.
Le
mariage
de
ces
maisons
à
toit
terrasse
plus
communément
dits
toit
plat
avec
les
maisons
traditionnelles,
semble
bien
s'intégrer
dans
le
paysage
bigouden.
Il
faut
savoir
aussi
que
le
prix
du
terrain
est
assez
élevé
ce
qui
peut
se
retrouver
sur
l'absence
d'un
toit
traditionnel
avec
fermettes,
voliges,
ardoisses
mais
oblige
à
une
étendue
plus
grande
au
sol.
Certaines
maisons
à
toit
plat
possèdent
un
étage
comme
ci
avant.
Toutes
ces
"maisons
blanches"
ne
sont
pas,
hélas,
écrasées
de
soleil
comme
dans
d'autres
pays.
Le
décor
et
le
climat
bigouden
sont
suffisants. |
10.
Maison
toit
plat
ou
incliné
:
Le
style
de
ces
maisons
"modernes"
semble
bien
plaire
au
Pays
Bigouden
où
la
maison
traditionnelle
bretonne
marque
le
pas.
De
fait
la
hauteur
des
maisons
est
moindre.
Dans
certains
quartiers
il
est
vu
des
maisons
avec
toits
et
ardoises
sans
pour
cela
qu'il
y
ait
d'ouverture
sous
ces
pentes.
Il
est
fort
possible
que
ces
maisons
n'ont
pas
de
plancher
hourdis
au
dessus,
ce
qui
rend
impossible
de
se
servir
de
cette
hauteur.
Au
premier
plan,
une
maison
à
toit
plat
qui
semble
suffisante
pour
ses
habitants,
avec
terrasse
au
sud.
Une
clôture
la
protège
des
extérieurs,
le
terrain
est
nu
non
arboré
pour
que
les
rayons
du
soleil
puissent
pénétrer
lorsque
le
ciel
est
bleu
ou
dégagé.
Par
grosses
tempêtes,
le
toit
ne
risque
pas
de
s'envoler
car
il
n'y
en
a
pas.
Les
acrotères
sont
garants
de
la
stabilité
de
l'ouvrage
et
la
conception
garante
d'un
prix
moins
disant
puisqu'un
seul
niveau
sans
toiture
à
l'ancienne.
Le
paysage
constructif
se
modifie
en
remarquant
que
les
maisons
sont
assorties
de
clôtures
de
différentes
façons
:
grillage,
murets
ou
palissades
pleines. |
11.
Maison
toit
terrasse ou
toit
plat
:
La
ressemblance
de
diverses
maisons
terrasse
tend
à
uniformer
ce
style
ou
à
déduire
l'oeuvre
d'un
même
concepteur.
Ces
modèles
sont
très
présents
au
Proche
et
Moyen
Orient
où
la
pluviosité
est
moindre.
Au
Maroc
c'est
un
peu
la
norme
où
un
escalier
mène
en
terrasse
pour
une
utilisation
en
hauteur
comme
une
terrasse.
C'est
une
façon
d'utiliser
l'espace
hauteur
comme
élément
à
vivre.
Ici,
à
Plonéour-Lanvern,
ces
maisons
ont
une
inclinaison
servant
à
évacuer
l'eau
car
au
Pays
Bigouden
il
pleut
plus
souvent
qu'à
Marrakech,
Casablanca
ou
Rabat.
Ces
constructions
se
trouvent
aussi
en
péninsule
ibérique,
Espagne
ou
Portugal
où
la
pluie
est
moindre
qu'en
Bretagne.
L'inconvénient
des
toits
plats
ou
toit
terrasse
c'est
l'étanchéité
du
toit
bien
qu'aujourd'hui
c'est
beaucoup
plus
sûr
à
ne
pas
voir
d'auréole
au
plafond.
Les
acrotères
servent
à
bien
fixer
le
toit
dont
sa
nature
a
été
peaufinée
d'année
en
année.
Cela
donne
un
avantage
en
coût
de
construction
mais
oblige
une
emprise
au
sol
souvent
plus
importante.
Le
style
est
moderne
et
novateur.
|
12.
Maison
plain
pied
:
La
maison
plain
pied
a
souvent
été
choisie
comme
intéressante
avec
une
toiture
à
45°
qui
revient
un
peu
au
style
d'avoir
tout
en
un
seul
niveau
comme
une
maison
à
toit
plat.
Très
souvent
un
garage
attenait
la
construction
comme
il
est
vu
sur
la
construction
en
cours
sur
la
cette
photo.
Il
ne
semble
pas
qu'il
soit
prévu
une
évolution
de
cette
maison
car
elle
ne
présente
pas
d'ouverture
ni
sur
les
toits
ni
sur
la
partie
haute
des
pignons.
Sa
conception
est
plain
pied
ressemble
à
celle
d'une
maison
à
toit
plat
avec
une
distribution
tout
en
un
seul
niveau
à
la
différence
que
le
"hors
d'eau"
est
davantage
garanti
par
le
toit
en
ardoises.
Il
y
a
de
fortes
chances
que
l'espace
supérieur
soit
un
vide
qui
ne
peut
pas
servir.
Il
y
a
des
années,
ces
conceptions
existaient
mais
il
suffisait
d'ajouter
un
plancher
hourdis
pour
que
la
partie
haute
puisse
servir
de
grenier
ou
de
débarras.
Il
fallait
y
penser
avant
la
mise
en
place
de
la
toiture.
Sur
la
photo,
à
droite,
une
autre
maison,
dans
le
même
style,
présente
deux
ouvertures
au
toit,
donc
une
possibilité
de
concevoir
des
chambres
à
l'étage
si
ce
n'est
déjà
dans
le
plan.
Des
aménagements
immédiats
ou
plus
tardifs
qui
serviront
à
étendre
la
surface
de
vie.
Il
y
a
forcément
une
différence
de
prix
entre
une
maison
à
toit
plat,
ou
à
toit
à
45°
sans
plancher
hourdis
ou
avec
un
plancher
hourdis
qui
supporte
l'ensemble
de
façon
plus
efficace
qui
reçoit
ou
peut
recevoir
des
aménagements.
Certes,
il
n'y
a
pas
que
le
plancher
hourdis,
il
existe
des
maisons
où
le
plancher
est
en
bois.
C'était
courant
dans
les
années
du
début
du
XXème
siècle.
Le
support
des
aménagements
étaient
moindres
car
impossible
de
monter
un
mur
en
briques
ou
béton
sur
un
plancher
en
bois
à
peine
de
le
voir
s'effrondrer. |
13.
Lotissement
vers
terrain
de
football
:
Le
lotissement
donnant
d'un
côté
comme
de
l'autre,
proche
des
terrains
de
football,
est
très
lumineux
et
bien
conçu.
Il
remplace
ce
terrain
boisé
où,
il
n'y
a
pas
très
longtemps,
deux
médecins
exerçaient.
Dans
ce
lotissement
les
maisons
modernes
se
mélangent
avec
les
maisons
traditionnelles.
Au
nom
des
rues
et
impasse,
il
est
donné
celui
de
sportifs
dont
l'un,
Corentin
Sévignon,
fut
coureur
cycliste
professionnel.
C'est
le
seul
coureur
plonéouriste
à
passer
ce
stade.
Pourtant
ce
n'est
pas
le
seul
sportif
plonéouriste
à
devenir
professionnel.
Un
joueur
de
football
le
deviendra
aussi.
Devant
la
maison
à
toit
plat,
il
est
effectué
un
très
beau
mur
en
pierre,
en
guise
de
clôture.
Cela
relève
bien
le
lotissement
et
les
habitations.
Le
lotissement
est
situé
près
de
l'école
Notre
Dame
de
Bon
Secours,
des
commerces
du
centre
ville.
Ce
lotissement
échappe
à
une
proximité
agricole,
ce
qui
n'est
pas
le
cas
dans
les
lotissements
de
Kersulec,
Stangoulinet,
Kéruc,
Kerbilaët.
|
14.
Les
clôtures
:
La
proximité
des
maisons,
par
rapport
les
unes
aux
autres,
oblige
à
clôturer
son
espace
de
vie.
Les
clôtures
sont
faites
de
manière
différente
selon
ce
que
désirent
les
habitants.
Il
y
a
ce
besoin
de
se
protéger
en
tous
points.
Instaurer
une
norme
serait
uniformiser
un
style
où
le
souhait
de
chacun
serait
occulté.
Dans
certaines
des
haies
végétales
viendront
s'adosser
à
ces
clôtures.
De
plus
en
plus
les
habitants
vont
se
retrancher
derrière
leur
petit
périmètre
où
un
portail
servira
à
rendre
l'ensemble
hermétique.
Les
maisons
au
bord
des
rues
ou
routes
principales
n'ont
pas
adopté
ce
système
parce
que
c'est
différent
mais
elles
ont
été
construites
en
mitoyenneté
les
unes
à
côté
des
autres.
C'était
une
autre
époque.
|
15.
Maisons
en
bois
:
Même
si
les
maisons
en
bois
ne
sont
très
nombreuses,
ce
style
est
choisi
pour
une
architecture
différente.
Le
bois
est
utilisé
pour
les
charpentes,
fermes
ou
fermettes,
voliges
mais
parfois
aussi
pour
recouvrir
les
murs
des
maisons
au
lieu
d'un
ravalement.
Les
maisons
en
bois
sont
dites
écologiques
et
ont
une
consommation
d'énerge
moindre.
C'est
important
surtout
qu'à
l'époque
les
maisons
étaient
énergivores
avec
un
prix
dérisoire
des
énergies
fossiles.
De
la
même
manière,
une
maison
en
bois
est
à
toit
plat
donc
pas
besoin
d'ardoises
avec
ce
que
cela
exige. |
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