PLONÉOUR-LANVERN
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1.
Plonéour-Lanvern
:
De
tout temps le droit de disposer
a été d'actualité.
Cependant, il a évolué
avec le temps. Posséder une
maison, un morceau de terrain voit
s'étaler ses limites par
des lois ou des décisions
en dépit parfois des réalités.
Certes, il est essentiel d'avoir
des lignes de conditions mais très
souvent ces lignes sont franchies
par certains au détriment
des autres. La raison du plus fort
vient parfois avoir raison des plus
faibles. Pourtant le grand principe
est de pouvoir disposer de ce que
l'on a. Il y a 10 450 parcelles
sur Plonéour-Lanvern.
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2.
Le
remembrement :
Avec
le temps il est forcé
que les successions ont abouti
à des morcellements de
parcelles de terrain quand d'autres
ont été achetés
différemment, autrement
dit leur démembrement.
Faire l'opération inverse
consistait à supprimer
ces limites de chaque parcelle
en créant d'autres plus
grandes. Dans ces opérations
il y a eu des gagnants donc
forcément des perdants.
Dans la campagne plonéouriste
les esprits se sont bien échauffés
durant cette période
des années 1960. Dans
les commissions du remembrement
des agriculeturs en faisaient
partie. Ceux qui en faisaient
partie ont vite flairé
l'opportunité d'avoir
des échanges de terrain
au détriment des autres.
C'est ainsi que des terrains
ont changé de main mais
la nature des échanges
était souvent moi-disante
pour certains. Chacun connaissait
les terrains de leurs voisins,
leur nature, leurs problèmes
alors que les bureaucrates n'en
savaient rien. Pour eux, "coller"
un terrain à un autre
c'était seulement une
opération sur le papier
sans entrer dans les détails
sur le terrain. Rien de tel
pour se fâcher avec ses
voisins de façon durable
quand cela ne finissait pas
par des coups. Celui qui perdait
ses bonnes terres tempestait
quand celui qui les récupérait
se frottait les mains. Il avait,
pour lui, une décision
administrative qui l'emportait.
Le droit de disposer
avait donc ses limites.
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3.
La
construction des routes
:
Dans
la campagne plonéouriste
les moyens pour aller d'une
parcelle à une autre,
d'une ferme à une
autre, étaient des
chemins de charrois, la
plupart du temps bordés
d'arbres remarquables des
2 côtés. Les
moyens de locomotion étaient
réduits souvent tirés
par des chevaux à
crottins avant que le cheval
vapeur ne vienne les remplacer.
La préparation de
la construction de ces routes
était aussi dramatique
que le remembrement. Ces
2 éléments
se sont succédés
pour mettre de l'ambiance
au fond des campagnes. Ceux
qui étaient attachés
à la matière
noble qu'était le
bois, les arbres ne voulaient
pas que les bulldozers viennent
déraciner ces arbres
plantés par leurs
ancêtres. Les châtaigniers,
les cerisiers, les pommiers,
les noyers, les figuiers,
les ormes, les chênes,
les cyprès, les pins,
les sapins pour ne citer
que ceux-là allaient
vivre, pour la plupart,
leur dernière saison
ou leurs derniers instants.
Les drôles de machines
allaient les pousser vers
le sol, tête contre
terre et les empêcher
de pousser encore plus haut.
Les talus dressés
sur le bord de ces routes
seront érasés
afin d''élargir ces
chemins de charrois ou chemins
de terre. Les chemins voient
disparaître ces parties
ombrageux permettant d'éviter
les affres d'un soleil trop
puissant ou trop cuisant.
Autour des hameaux la terre
offrait un visage de nudité
que seule la volonté
des hommes à reconstruire
l'image du passé
pouvait germer dans leur
coeur comme pour ne pas
oublier le travail des ancêtres
considérés
comme les âmes du
village. Si ces ancêtres
avaient rejoint le monde
de la perpétuité,
il n'était pas rare
que les familles s'y rendaient
au
cimetière
pour
converser avec eux quand
d'autres allaient allumer
un cierge dans l'église
pour conjurer le sort qui
leur était réservé.
Rien n'y fera, la volonté
des hommes aura raison des
exhortes de toutes sortes.
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4.
La
safer :
La
création de la
safer, le 5 août
1960, a pour but à
réorganiser les
exploitations agricoles
afin de les rendre plus
productives. Les années
ont dévoyé
le but initial en créant
un "état
dans l'état"
puis en arrachant une
grande partie de la
liberté des propriétaires
terriens surtout s'ils
ne sont pas agriculteurs.
Un grand boulevard va
s'ouvrir pour une corporation
au détriment
d'une autre. Vouloir
rendre les exploitations
agricoles plus productives
est donner un "blanc
seign" sans savoir
où cela peut
mener. A l'époque
la dimension des exploitations
agricoles oscillait
entre 8 et 20 hectares
avec un potentiel de
polyculture assez restreint.
La population française
de cette époque
est de 46 millions d'habitants
encore éloignée
des 50 millions de consommateurs
puisqu'il faudra attendre
la fameuse année
1968 pour y parvenir.
En 2023, la France compte
68 millions d'habitants
soit 22 millions de
plus qu'en 1960. Au
niveau mondial 3 millards
d'habitants en 1960
et 8 milliards en 2023.
Les exploitations agricoles
de 1960 étaient
en mesure de nourrir
ses habitants. Le but
initial de la création
de la safer tendait
à mieux rentabiliser
les exploitations sans
connaître les
limites fixées.
Produire "plus"
en dénaturant
le qualitatif au profit
du quantitatif allait
avoir l'effet d'obtenir
un pléthore de
tonnage incontrôlable.
Qui dit "pléthore
de marchandises"
dit automatiquement
des prix revus à
la baisse par le jeu
de l'offre et de la
demande. Lorsqu'au surplus
de tout cela, les divers
plans européens
font entrer sur le marché
les produits des pays
à faible coût
de main d'oeuvre, le
tassement des prix est
inéluctable.
Cette protection des
terres à caractère
de monopole, s'écartant
de son but primitif,
risque un jour d'éclater
car la réduction
de certaines zones à
urbaniser va à
l'encontre de l'augmentation
structurelle de la population.
Vouloir augmenter la
population de sa ville
en réduisant
l'espace pour les loger,
ne peut aboutir qu'à
imiter les exemples
de New York où
les gens vivent dans
des gratte-ciels. Dans
certaines villes françaises,
des immeubles tendent
à entasser des
personnes dans des espaces
restreints. L'entassement
des hommes c'est un
peu comme l'entassement
des pommes. Dans des
cités les fenêtres
des uns touchent celles
des autres avec une
vue rapprochée
sur le voisin. Ce système
préemptoire de
la safer, s'accordant
tous les droits, est
contraire à sa
destination première.
Ses effets risquent
de se payer comptant
les années à
venir si du lest n'est
pas mis en place. Pour
l'instant cela n'est
pas le cas, renforcé
au contraire par des
mesures autoritaires.
Le droit de disposer
a disparu.
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5.
POS
- SRU - PLU :
La
loi d'orientation foncière
de 1967 instaure le
POS, plan d'occupation
des sols, document d'urbanisme.
Par conséquent,
être propriétaire
d'un bien ne donne pas
le droit de disposer
à sa guise, que
ce bien soit privé
ou public. De tout temps
le sol a été
un élément
de la vie des habitants
où les impôts
prenaient leur source.
Auparavant, en 1962,
la PAC est créée
afin de mieux organiser
la productivité
des entreprises agricoles.
Ces aides européennes
sont un grand volet
de dépenses des
fonds européens.
Dans ces années
1960, le POS, la PAC,
la safer deviennent
des outils mis au secteur
agricole qui va disposer
d'éléments
non négligeables
à leur expansion
nécessaire pour
une meilleure visibilité
et rentabilité.
Comme déjà
remarqué, l'agriculture
au Pays Bigouden n'a
rien de comparable avec
d'autres régions.
Si les agriculteurs
vont cultiver des légumes
pour les conserveries
locales tels que haricots,
petits pois, flageolets,
laitues, oignons, carottes,
les surfaces individuelles
ne sont pas énormes.
Les industriels iront
s'installer dans les
régions où
les surfaces sont 10
fois ou 100 fois plus
élevées
permettant une meilleure
rentabilité.
Certes, le gain en productivité
n'aura pas que des effets
positifs. La qualité
va se ressentir. Pour
activer les rendements
l'utilisation intensif
de produits phytosanitaires
et phytopharmaceutiques
vont être utilisés,
sorte de dopage aux
plantes ou aux animaux
pour pousser plus vite.
Or ces produits sont
nocifs à la santé.
Malgré la prise
de conscience ils vont
continuer à polluer
l'environnement. Or,
les cultures ont lieu
près des habitations
où la dispersion
de ces produits va endommager
la vie des habitants
à proximité.
Le POS est remplacé
par le PLU en 2008,
ce qui ne changera pas
la vision des choses.
Il est revu en 2022
avec
la réthorique
"Dans le projet
de révision du
PLU
la commune doit
limiter sa consommation
d'espace : il n'est
pas prévu d'étendre
l'urbanisation sur le
secteur".
Ceux qui avaient déjà
le zonage en terrain
constructible se sont
vus retirer cette possibilité.
Ne dit-on pas "donner c'est
donner, reprendre
c'est voler".
Il est reparti à
favoriser le secteur
agricole, déjà
bien favorisé,
oubliant que dans ce
même PLU opposable,
il est dit "Agir pour une
meilleure protection
de l'environnement et
pour le cadre de vie
des habitants".
A lire l'ensemble il
est dit le tout et son
contraire. Cela risque
de grincher dans les
chaumières et
mettre de la surchauffe.
Certains vont y trouver
leur compte quand d'autres
pas. Une ressemblance
du temps du remembrement.
Ensuite penser à
augmenter la population
de plus de 1 000 personnes
sur 7 ans en réduisant
l'espace fera que les
habitants vont se trouver
concentrés dans
des zones avec une densité
pas forcément
une cinécure.
Vouloir "refaire"
du centre bourg une
attraction commerciale
ne peut se dire que
dans les mots car les
maux de ce bourg sont
l'exode des commerces.
S'il en reste quelques-uns
ils sont loin d'arrêter
les voitures qui passent.
Lorsque la vitesse,
déjà mise
à 30 kms/h va
passer à 20 kms/h,
il va falloir accepter
le détournement
effectué par
les automobilistes en
changeant d'itinéraire.
Le bourg se videra lui-même
sauf des piétons
et des vélos,
pas tous encore. Le
carrefour du Pays Bigouden
risque de n'y posséder
que le nom. C'est la
rançon du progrès.
"Donner et retenir
ne vaut"
!
|
6.
LES
COHABITATIONS :
Avec
ce nouveau PLU,
de nouvelles cohabitations
sont projetées
sur le papier. Dès
lors qu'il a été
établi suivant
les conditions en vigueur,
il est opposable tant
sur le fond et que sur
la forme. Vouloir rendre
le centre bourg attractif
commercialement puis
économiquement est
un pari osé dès
lors que d'autres contraintes
vont s'y opposer. De
plus, vouloir des commerces
de proximité
ne peut dépendre
de la seule volonté
d'une commune car les
commerçants sont
libres de disposer de
l'endroit où
ils entendent se fixer.
Par nature, ils choisiront
une zone de chalandise
plus disante qu'une
zone exodée et
érodée
au
fil du temps. Les offres
sont plus disantes ailleurs
où les grands
commerçants ont
placé leurs pions
sur l'échiquier.
Des constructions ont
été faites
entre Plonéour-Lanvern
et Pont-l'Abbé
où ces nouveaux
habitants vont faire
leurs achats dans la
capitale bigoudène
ou dans la zone y touchant
mais au sud à
Plonéour-Lanvern.
Le commerce s'effectue
davantage dans ce périmètre
qu'au centre bourg.
Pour dynamiser commercialement
un bourg, il faut des
acteurs économiques
or ils ne sont pas présents
à cet endroit.
De surcroît, les
habitants plus anciens
vont aussi faire leurs
achats dans la capitale
bigoudène car
les commerces de proximité
affichent des prix bien
trop élevés
dans un contexte inflationiste
appelé à
durer encore quelques
années. Vouloir
modifier les moyens
de transports c'est
oublier que le temps
de la charette a vécu.
Le vélo pourrait
aussi avoir cette tendance.
La cohabitation déplacements
doux avec déplacements
automobiles n'a jamais
été en
faveur des cyclistes
ou des piétons.
Il suffit d'avoir sillonner
les routes du Pays Bigouden,
de l'Ouest Cornouaille
et du Sud-Finistère,
pour se rendre compte
de la dangerosité
de cette cohabitation.
S'il est encore vu
des cyclistes, en groupe,
le nombre n'a cessé
de diminuer depuis quelques
années. Trop
ont été
victimes d''accidents
faisant réfléchir
les autres. Quant à
dire de vouloir partager
les routes en y créant
des pistes cyclables
il y a effectivement
des endroits où
cela est possible quand
d'autres ne le sont
pas. Quant à
vouloir y mettre sur
la route menant de Plonéour-Lanvern
à Pont-l'Abbé,
cela est beaucoup trop
dangereux. Il existe
des solutions en prenant
les routes périphériques
où le danger
est moindre tout ceci
en évitant le
centre bourg qui a déjà
du mal à évacuer
le passage des voitures.
Y réduire la
vitesse va, de fait,
obliger les automobilistes
à dévier
leur trajectoire. Les
touristes ne s'y attardent
plus. Quant à
la réduction
de la consommation foncière
incitée par le
gouvernement, la commune
s'est inscrite dans
ce programme en y associant
divers critères
contradictoires, par
le PADD,
qui ne pourront pas
cohabiter longtemps
sans créer des
remous ou des échauffes.
Mais voilà,
dans ce monde rien n'est
éternel, tout
se meut. Le droit de disposer
peut aussi changer de
place sur l'échiquier.
En
pensant y mettre un
cadre nouveau, le verre
du miroir pourrait se
fissurer apportant l'inverse
de ce que souhaité.
|
7.
LES
OBJECTIFS
:
Les
objectifs
d'une
révision
d'un
PLU
avec
des
axes
pour
le projet
d'aménagement
et de
développement
durables,
PADD,
doivent
leur
cohérence
à
la réalité
du terrain.
Chaque
commune
est
libre
d'établir
ses
objectifs
par
rapport
à
ses
besoins
ou à
ses
prévisions. 1. Permettre l'accueil
de populations
nouvelles
et diversifiées,
en priorité
au bourg,
à
proximité
des
équipements
et des
services,
afin
de conforter
et animer
la vie
locale,
selon
un rythme
de croissance
dynamique,
dans
la continuité
de ces
dernières
années,
en adéquation
avec
le niveau
d'équipement
et la
capacité
d'accueil
de la
commune. Il
est
dit
en objectif
l'accueil
de populations
nouvelles
au
centre
bourg
afin
de conforter
et animer
la vie
locale,
selon un rythme de
croissance
dynamique,
dans
la continuité
de ces
dernières
années.
Dans
l'objectif
il est
projeté
une
population
plonéouriste
à
7400
habitants
en 2030
donc
en 8
ans.
Plonéour-Lanvern
voit,
en moyenne,
sa population
augmenter
de 35
à
50 habitants
par
an.
Pour
passer
de 6347
à
7400,
il en
faudra
un minimum
de 20
ou 25
ans
sans
oublier
que
dans
toutes
données
démographiques
d'une
commune,
il y
a des
pauses.
Les
augmentations
de la
population
peuvent
tenir,
en grande
partie
des
zones
sud
: Kerganet,
Hellen,
Brénanvec,
Les
Lavandières.
Ces
habitations
sont
des
cités
dortoirs
de Pont-l'Abbé
puisque
la capitale
bigoudène
est
d'une
superficie
presque
3 fois
moins
grande,
limitée
d'où
la stagnation
de la
population.
Projeter
une
croissance
économique
dicte
à
ne pas
oublier
la zone
dite
de Kerganet-Brénanvec
ci-dessous
développée.
Ce n'est
pas
le centre
bourg
qui,
en employant
le
néologisme,
est
exodé
de la
plupart
de ses
commerces
implantés
dans
cette
zone
de Kerganet-Hellen-Brénanvec.
1901 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1931 |
1936 |
1946 |
1954 |
1962 |
1968 |
1975 |
3 770 |
3 925 |
4 103 |
4 247 |
4 536 |
4 375 |
4 281 |
4 130 |
4 040 |
4 208 |
4 087 |
4 364 |
1982 |
1990 |
1999 |
2005 |
2006 |
2010 |
2015 |
2020 |
2021 |
|
|
|
4
508 |
4
619 |
4
800 |
5
265 |
5
395 |
5
825 |
6
079 |
6
300 |
6
347 |
|
|
|
En 120 ans la démographie
a augmenté
de :
6347-3770
= 2577
habitants
soit
une
moyenne
de 20
de plus
par
an.
Entre
1968
et 1982,
années
l'augmentation
est
de 421
soit
33 de
plus.
Il faut
noter
qu'en
1926
la population
était
supérieure
à
celle
de 1982.
Les
instituts
de statistiques
(INSEE)
prévoient,
en estimation,
une
population
de Plonéour-Lanvern
à
6708
habitants
en se
basant
sur
les
évolutions
moyennes
entre
2014
et 2020,
au 1er
janvier
2030.
2. "Affirmer le bourg
comme
pôle
principal
de l'urbanisation
en privilégiant
la densification
du tissu
bâti
existant".
Faire
du neuf
avec
des
anciens
bâtiments
va conduire
à
un surcoût
évident
même
si c'est
déconstruit.
La densification
du bourg,
même
allongé,
peut
se faire
mais
cela
ne sera
pas
en relation
directe
avec
un commerce
retrouvé
mais
davantage
dans
une
optique
de créations
de logements
y compris
sociaux.
Les
habitudes
des
gens
ont
changé
et les
offres
les
attirent
vers
les
grandes
surfaces
qui
habillent
du sol
au plafond.
Tenir
un commerce,
dans
ces
conditions,
devient
un pari
impossible
surtout
s'il
faut
s'acquitter
d'un
loyer. 3. Limiter le développement
des
pôles
d'urbanisation
secondaire
et permettre
pour
certains,
leur
densification. 4. Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale.. Des
objectifs
à
mettre
en oeuvre
avec
d'autres
pour
améliorer
le cadre
local. 5.
Assurer
la protection
des
espaces
agricoles
(modération
de la
consommations
des
espaces
agricoles
et naturels,
protection
des
sites
d'exploitation
agricole),
préserver
des
boisements
et des
talus
boisés,
permettre
l'accueil
des
activités
secondaires
et tiertiaires,
renforcer
l'attractivité
commerciale
du centre
bourg,
maintenir
le commerce
de proximité
au sein
des
centralités
urbaines,
offre
d'accueil
au tourisme. Tous
ces
objectifs
abordés,
il faut
qu'ils
soient
concordants.
Densifier
le centre
bourg
n'est
pas
forcément
"améliorer
le cadre
de vie".
Vouloir
accroître
la population
n'est
pas
non
plus
une
accroche
prioritaire
pour
un cadre
de vie
meilleur
car nous
savons
ce que
donne
l'entassement
des
pommes.
Faire
apparaître
les
déplacements
doux
comme
alternative
à
un meilleur
cadre
de vie
n'est
qu'un
leurre
surtout
en densifiant
le centre
bourg.
|
8.
PADD
:
Le
projet
d'aménagement
et
de
développement
durables,
PADD,
détermine
les
grandes
orientations
d'aménagément
du
territoire.
C'est
le
projet
d'urbanisme
d'une
commune
contenu
dans
le
PLU
pour
les
années
à
venir
suivant
les
enjeux
qui
ont
été
identifiés
lors
d'un
diagnostic.
Les
4
axes
directeurs
sont
déclinés
:
1. Poursuivre une
croissance
dynamique
en
mettant
à
profit
une
situation
attractive
et
un
cadre
de
vie
de
qualité
au
sein
du
Haut
Pays
Bigouden, 2.
Répondre
aux
besoins
en
logements
en
renforçant
l'agglomération
principale, 3.
Développer
le
tissu
économique
de
la
commune, 4.
Agir
pour
une
meilleure
protection
de
l'environnement
et
pour
le
cadre
de
vie
des
habitants. .
le
PADD
:
avec
une
perspective
d’atteindre
une
population
de
7
400
habitants
à
l’horizon
2030
au
travers
de
son
PADD,
la
commune
exprime
les
grandes
lignes
des
mesures
qu’elle
envisage
de
mettre
en
oeuvre
pour
accueillir
les
populations
(habitat,
équipements
communaux,
activités
économiques
et
touristiques) Il
est
très
bien
d'avoir
des
projets
pour
sa
commune
afin
de
l'embellir,
de
faire
venir
des
acteurs
économiques
pour
maintenir
une
croissance
commerciale.
Cependant
les
acteurs
économiques
se
fixeront
sur
des
axes
ou
des
secteurs
porteurs
afin
d'avoir
un
volume
d'affaires
pour
se
maintenir. Projeter
une
croissance
démographique
va
dans
le
bon
sens
mais
force
est
de
constater
qu'actuellement
beaucoup
de
nouvelles
habitations
sont
davantage
articulées
autour
de
la
périphérie
de
la
capitale
bigoudène.
En
réalité
cette
zone,
de
part
et
d'autre,
que
ce
soit
Kerganet,
Hellen,
Brénanvec
et
Les
Lavandières,
n'est
qu'une
suite
de
Pont-l'Abbé
se
développant
au
sud
de
Plonéour-Lanvern,
à
5
kilomètres
du
centre
bourg.
D'ailleurs,
à
un
moment
donné
le
panneau
d'entrée
dans
cette
ville
était
implantée
juste
après
le
rond
point
de
Kerganet,
faisant
croire
qu'au
sud
de
la
rocade
c'était
Pont-l'Abbé.
Dans
cette
zone,
les
acteurs
économiques,
bien
que
fixés
sur
le
territoire
de
Plonéour-Lanvern,
indiquent
"Pont-l'Abbé"
sur
leurs
publicités
ou
autres.
Dans
ces
zones
on
y
trouve
2
supermarchés
de
taille
:
Lidl
et
Leclerc
même
si
ce
dernier
est
un
drive
où
plusieurs centaines
de
commandes
par
jour
sont
préparées,
dont
certaines
livrées
à
domicile,
avec
une
station
service.
Il
serait
trop
long
de
lister
toutes
les
entreprises,
du
grand
magasin
de
M.
Bricolage
à
Gifi,
tous
deux
citant
être
à
Pont-l'Abbé
tout
comme
le
Magasin
Vert
ou
Point
P.
On
y
trouve
2
garages
avec
Peugeot
et
Norauto
qui
affichent
bien
"Pont-l'Abbé",
un
magasin
de
chaussures,
ou
d'habillement,
de
produits
surgelés,
un
nettoyeur
de
voitures
et
beaucoup
d'autres
entreprises.
Les
habitants
de
ces
mêmes
zones
vont
donc
faire
leurs
achats
à
Pont-l'Abbé
et
dans
les
zones
de
Kerganet,
Hellen
ou
Brénanvec.
Les
habitants
des
lavandières
ont
3
supermarchés
à
moins
d'un
kilomètre
puisqu'il
y
a
Netto.
Il
est
forcé
qu'ils
ne
viendront
pas
faire
leurs
courses
au
supermarché
Casino,
même
si
demain
l'enseigne
sera
Intermarché,
situé
au
bourg
de
Plonéour-Lanvern.
D'autre
part
le
Centre
Leclerc
de
Pont-l'Abbé,
est
l'hypermarché
le
plus
actif
et
le
moins
disant
du
Pays
Bigouden.
Les
consommateurs
y
sont
attirés
par
une
offre
constante
de
prix
attractifs
avec
une
maîtrise
bien
rôdée
comprenant
une
poissonnerie
très
pertinente,
une
boulangerie
bien
cossue
tout
comme
un
rayon
boucherie
et
fromages.
Avec
l'ouverture
du
Centre
Culturel
bien
agencé,
les
clients
y
trouvent
leurs
comptes.
En
prime
un
parking
couvert
et
un
énorme
parking
extérieur
sans
qu'il
soit
besoin
de
mettre
son
disque
de
stationnement.
Le droit de disposer
appartient à ces
acteurs
économiques.
Les
contructions
au
sud
de
Plonéour-Lanvern,
s'apparentent
davantage
à
des
habitants
proches
de
Pont-l'Abbé,
dont
certains
conviennent
à
dire
que
tout
ce
qui
est
en-dessous
de
la
rocade
est
Pont-l'Abbé
quand
d'autres
souhaitent
même
voir
cette
partie
sud
de
Plonéour-Lanvern
être
rattachée
à
Pont-l'Abbé.
D'ici
là,
bien
des
choses
auront
changé. |
9.
Le
centre
bourg
:
Le
nouveau
PLU
a
été
accepté
par
le
conseil
municipal
mais
sur
demande
d'un
tiers
des
conseillers,
le
vote
s'est
fait
à
bulletins
secrets.
Le
résultat
a
été
de
17
pour,
11
contre
et
1
en
abstention.
Le
PLU
est
donc
opposable
à
tous.
L'un
des
axes
de
cette
révision
du
PLU
est
"Développer
le
tissu
économique
de
la
commune".
C'est une très
bonne
chose.
Pour
ce
faire,
il
faut
tout
faire
pour
attirer
les
acteurs
économiques
à
venir
s'installer
sur
la
commune.
Pour
que
cela
soit
crédible,
il
faut
qu'aucun
élu
n'est
son
entreprise
dans
une
autre
commune
car
comment
pourrait-il
justifier
le
besoin
inmpérieux
de
faire
venir
les
entreprises
dans
la
commune
si
lui-même
a
son
ou
ses
entreprises
ailleurs.
Cela
s'est
déjà
produit
récemment
où
un
maire
en
exercice
a
pris
la
décision
de
démissionner
car
il
avait
une
entreprise
dans
une
autre
commune.
Une
sage
décision
de
ce
maire.
Il
est
vrai
qu'il
n'est
pas
possible
de
faire
valoir
l'intérêt
de
s'installer
dans
une
commune
quand
un
élu
préfère
s'installer
ailleurs.
Un
choix
s'impose
naturellement
:
c'est
la
démission
car
la
crédibilité
des
élus
est
en
cause.
Il
est
de
même
quand
il
est
parlé
de
dynamiser
les
commerces
de
proximité
alors
que
l'on
rencontre
des
élus
dans
la
capitale
bigoudène
la
préférant
aux
commerces
de
proximité.
Là
aussi,
leur
crédibilité
est
mise
à
l'épreuve.
Néanmoins,
comme
il
existe
la
liberté
d'entreprendre
comme
le
droit
de
disposer
de
ses
achats
chacun
y
fera
sienne
de
sa
décision
même
en
dépit
de
ce
qu'il
prône.
Dynamiser
le
centre
bourg
avait
sans
nul
doute
une
solution
pérenne
à
placer
la
barre
assez
haute
mais
force
est
de
constater
que
l'année
écoulée
a
vu
ses
chances
anéanties.
Lorsque
les
dés
sont
jetés
on
compte
les
points.
Le
projet
du
réaménagement du centre bourg
risque d'avoir un
effet
contraire
à
ce
que
souhaité
s'il
est
établi
dans
cet
état.
|
10.
Constructions
:
Quand
le
bâtiment
va
tout
va.
Ces
constructions
devant
le
terrain
de
football
pour
22
maisons
c'est
très
bien.
On
y
trouve
aussi
des
maisons
construites
et
à
contruire
à
Kerallain,
Kerland,
Stang
Goulinet
donc
des
fixations
durables
sur
le
territoire
notamment
dans
l'agglomération.
Les
constructions
du
sud
de
Plonéour-Lanvern
:
Brénanvec,
Kerganet,
Les
Lavandières,
comme
déjà
indiqué,
c'est
un
peu
le
"trop
plein"
de
la
capitale
bigoudène
qui
prend
son
dortoir
à
ces
endroits.
Ces
habitants
font
presque
partie
de
l'agglomération
pont-l'abbiste
que
seul
le
lavoir
les
sépare
l'un
à
Plonéour-Lanvern,
l'autre
à
Pont-l'Abbé.
Des
lavoirs,
il
ne
reste
plus
que
des
souvenirs,
dont
l'un
semble
être
oublié
du
temps.
Et
le
lavoir
de
Plonéour-Lanvern
au
Moulin
d'Ascoët
a
été,
tout
simplement,
détruit
récemment.
De
ces
constructions
en
face
du
terrain
de
football,
il
est
possible
de
voir
ces
poteaux
et
fils
électriques
qui
ne
sont
pas
sans
oublier
que
le
transport
de
l'énergie
ou
de
la
communication
doit
se
faire
par
l'aérien.
Du
souterrain
envisagé,
il
n'est
pas
présent
à
cet
endroit,
la
route
vient
d'être
refaite
ce
qui
suppose
que
ces
fils
resteront
aériens,
en
prise
avec
le
vent
qui
passe,
à
souhaiter
qu'il
ne
les
brise
pas.
Depuis
quelques
années
il
y
a
un
maque
évident
de
logements
donc
accueillir
de
nouveaux
habitants
sera
proportionnel
au
nombre
de
logements
disponibles.
Entre
projets
et
réalisations
il
y
a
une
différence
car
certains
n'auront
ni
la
patience
ni
économiquement
le
temps
d'attendre
et
iront
vers
des
lieux
où
il
y
aura
de
la
disponibilité.
Si
l'on
prend
la
nouvelle
cité
de
Kerallain
sur
30
910
mètres
carrés
pour
40
logements,
c'est
bien
pensé,
les
maisons
disposant
de
400
à
450
mètres
carrés.
C'est
en
face
de
l'espace
Raphalen.
Ce
n'est
pas
sans
remarquer
une
certaine
similitude
avec
les
maisons
du
Lotissement
Raphalen
et
de
Kerbréac'h,
ces
derniers
touchant
aussi
Raphalen
dont
la
plupart
travaillaient
à
la
conserverie
Raphalen.
Il
ne
faut
pas
oublier
que
l'entreprise
Raphalen,
outre
donner
du
travail
aux
habitants,
aidait
les
employés
dans
la
construction
de
leur
logement
via
le
1%. |
11.
D'un
terrain
de
foot
à
un
autre
:
Lors de la présentation des vœux le dimanche 14
janvier 2024 il est appris, par le discours de la maire, [cf du discours page
14] qu'il est projeté la construction de 10 logements rue du vieux moulin.
Certes l'adresse n'est pas forcément parlante pour tous sauf à ceux qui
connaissent le coin. Des logements y sont présents à partir de la rue P.
Brossolette depuis des années. Pour qui connaît les lieux il semble apparaitre
que ce "lancement" de construction se ferait sur le petit terrain de
foot au sud de celui, anciennement USB. Dans la foulée des vœux, par le média local, il
est appris que le terrain synthétique rue des stades oblige une mise aux
normes. Même si la date butoir semble éloignée ne serait-il pas judicieux d'y
prêter une attention particulière quant aux réglementations et d'en tirer les
conséquences à plusieurs niveaux. La densification du bourg prévue au PLU et PADD
va se traduire par une bétonnisation plus forte. Cette photo, attachée à l'article, risque d'être
"collector", les près de 300 élèves de NDBS vont avoir une vue sur un
ensemble de béton après avoir vu leur cour réduite par la construction
d'appartements dans l'ancienne école, celle d'avant 1949. Puisqu'il s'agit de logements pour les seniors,
10 étant un nombre limité, pourquoi ne pas avoir gardé le terrain qui, il
semble, avait été donné par M. Pierre Goenvic, [dont ai un lien de parenté], au
Bureau d'aide sociale. Il apparaît qu'il ait été échangé ou vendu pour
augmenter un zonage A. Certes, c'est très bien de penser aux seniors
mais ne serait-il judicieux d'imiter la réflexion pour le cadre de vie des
enfants de cette école. D'un côté il est dit, dans le PLU, vouloir
limiter la consommation d'espaces verts en campagne quand de l'autre il est
imaginé bétonner le peu qu'il reste en verdure au bourg. Comme l'espace vert du
terrain
de
foot
est devenu
synthétique que va-t-on respirer demain ? |
12.
Acteurs
économiques
:
Développer
le
tissu
économique
de
la
commune Il
est
très
bien
d'avoir
des
projets
pour
sa
commune
afin
de
l'embellir,
de
faire
venir
des
acteurs
économiques
pour
maintenir
une
croissance
commerciale.
Cependant
les
acteurs
économiques
se
fixeront
sur
des
axes
ou
des
secteurs
porteurs
afin
d'avoir
un
volume
d'affaires
pour
se
maintenir.
A
Plonéour-Lanvern
le
développement
démographique
semble
prendre
le
pas
sur
le
développement
économique
au
centre-bourg.
Densifier
les
habitations
sans
densifier
les
entreprises
est
donner
une
impression
de
vouloir
établir
une
commune
dortoir.
Pourquoi
pas,
agir
dans
ce
sens
puisque
la
mobilité
ne
semble
plus
être
un
critère
important
au
choix
de
son
logement.
Pour
preuve
des
élus
ont
leur
entreprise
ailleurs
pour
une
meilleure
visibilité
aux
abords
de
la
transbigoudène
où
le
flux
de
voitures
est
plus
important
que
dans
des
zones
de
Plonéour-Lanvern.
Dès
lors
qu'ils
incitent
à
venir
s'installer
à
Plonéour-Lanvern,
pourquoi
ne
franchissent-ils
pas
le
pas
pour
transférer
leur
entreprise
dans
la
commune
où
ils
sont
les
élus
?
On
ne
peut
pas
demander
aux
autres
ce
que
l'on
ne
fait
pas
soi-même.
C'est
une
question
de
logique
tout
simplement.
Il
n'y
a
pas
lieu
de
confondre
"logique"
pour
le
confondre
avec
"critique".
13.
Cadre
de
vie
:
Pour
qu'une
ville
soit
attractive
et
tende
à
améliorer
le
cadre
de
vie,
il
faut
que
les
gens
aient
envie
de
venir
s'installer
dans
une
ville
propre
à
tous
points
de
vue.
Dire
:
"Améliorer
ou réfléchir
à
améliorer
le cadre
de
vie
local
: équipements
existants,
déplacements
doux,
stationnement,
énergie
renouvelale.."
ne suffira pas
si on
oublie
l'essentiel
sur
les
éléments
existants.
Imager
une
amélioration
en
prenant
l'exemple
de
poubelles
bondées,
dépassant
de
tous
bords,
des
existants
ternis
par
le
temps
pour
ne
pas
dire
sales,
n'invitent
pas
les
gens
à
y
venir.
Lorsqu'en
plein
centre
ville
cette
vue
flashe,
une
interrogation
s'impose.
Ces
bacs
poubelles
peuvent
avoir
droit
à
une
douche
où
l'effet
d'un
nettoyeur
pourrait
leur
rendre
l'éclat
du
neuf.
Il
n'y
a
pas
que
ce
secteur
qui
a
besoin
de
nettoyage
car
les
monuments
existants
en
ont
également
tel
le
monument
aux
morts secteur
qui
fait
partie
du
patrimoine
de
la
commune.
Des
existants,
il
n'est
pas
le
seul
dans
ce
cas.
Il
a
été
préféré
ouvrir
la
voie
aux
activités
sportives,
certes
nécessaires,
en
remplaçant
l'herbe
du
terrain
de
football
par
un
terrain
synthétique
au
coût
élévé
tout
en
prenant
la
voie
du
zéro
phyto
au
cimetière,
le
laissant
enherbé
à
maintes
reprises.
A
l'heure
des
choix
il
faut
retenir
le
plus
urgent
car
tout
ne
pourra
se
faire
en
même
temps.
Un
choix
peut-être
cornélien
mais
sans
doute
nécessaire. |
14.
Pas
très
cohérent
:
L'élaboration
du
PLU,
après
une
gestation
de
8
ans,
a
abouti
à
des
incohérences.
La
récurrente
phrase
de
la
commune
:
"Dans
le
projet
de
révision
du
PLU,
la
commune
doit
limiter
sa
consommation
d'espace,
elle
n'a
pas
retenu
ce
secteur
d'habitats
diffus
comme
secteur
d'extension
de
l'urbanisation".
Si
l'on
prend
l'exemple
au
droit
de
la
route
de
Kergonda,
la
parcelle
7
850
m2
rendue
constructible
est
attenante
à
des
terres
agricoles,
il
vient
en
contradiction
avec
des
zones
où
l'habitat
est
important
notamment
à
l'axe
de Stangoulinet-Le
Veuz-Languivoa-Miné
Yeun.
De
plus
au
droit
il
est prévu
de
supprimer
un
chemin
menant
à
Mariano
pour
joindre
la
ligne
du
"train
carottes".
Certes
la
population
ne
cessant
d'augmenter
la
limitation
de
la
consommation
d'espace
ne
peut
pas
faire
bon
ménage
sauf
à
relever
la
hauteur
des
bâtiments.
Dans
cet
espace
il
n'y
a
pas
de
limite.
Ce
n'est
pas
qu'il
soit
anormal
d'élargir
les
zones
habitables
mais
pourquoi
dans
un
sens
pas
un
autre.
Cette
parcelle
a
été
vendue
en
octobre
2021
pour
faire
un
lotissement
avant
le
nouveau
PLU
et
se
trouve
dans
la
liste
OAP
annexé
au
PLU
du
01.02.2022.
La
sélection
de
certains
secteurs
ayant
subi
un
déclassement
des
parcelles,
du
constructible
vers
l'agricole,
ne
saurait
se
valider
que
par
des
actions
inexpliquées
sauf
à
en
trouver
ou
à
en
déduire.
Concentrer
et
densifier
la
construction
vers
le
bourg,
pourquoi
pas
mais
il
est
oublié
la
réalité
où
des
constructions
diffuses
ont
été
réalisées
en
campagne.
Dans
certains
cas,
des
parcelles
agricoles
sont
encerclées
par
des
constructions
datant
d'il
y
a
des
années.
Il
est
donc
trouvé
des
activités
agricoles
au
centre
de
ces
maisons
et
le
PLU
en
a
créé
d'autres.
Si
c'est
pour
attirer
les
habitants
au
centre
bourg
pour
étoffer
un
commerce
érodé
par
manque
d'offres,
c'est
éluder
les
réalités.
Sauf
à
répéter,
ce
commerce
s'est
transporté
au
sud
de
la
commune
où
d'autres
établissements
vont
s'ouvrir
quand
d'autres
ferment
au
centre
bourg.
Le
passage
obligé
des
automobilistes
par
le
centre
bourg
risque
aussi
de
s'éroder
car
les
usagers
prendront
des
déviations
en
le
contournant.
C'est
très
facile.
Les
travaux
du
centre
bourg
n'entravent
pas,
outre
mesure,
les
automobilistes
qui
empruntent
des
voies
déviées
ou
contournantes.
Les
résidents
n'ont
pas
le
choix
mais
ils
trouvent
aussi
la
possibilité
des
contournements.
Va-t-on
arriver
à
rimer
"densifier"
par
"asphyxier".
Si
l'on
se
réfère
au
PLU
de
2008,
toutes
les
zones
Nr
ont
été
supprimées.
Même
des
personnes
en
demande
de
permis
sur
des
parcelles
constructibles
ont
essuyé
un
refus.
Dans
certains
cas,
les
propriétaires
construisaient
dans
le
but
de
louer
d'autant
que
le
logement
est
tendu,
qu'il
faut
attendre
pour
en
trouver.
La
municipalité
a
voulu
tout
monopoliser
ne
laissant
pas
la
liberté
de
disposer
à
des
propriétaires
qui
investissent.
Un
non-sens
sauf
à
démontrer
les
raisons.
Les
hameaux
ont
toujours
fait
partie
de
la
commune
de
Plonéour
où
Lanvern
avait
même
des
yeux
pour
s'étendre
avant
que
Jean
Alain CARVAL
propose
au
Préfet
de
rattacher
Lanvern
à
Plonéour. |
15.
Modification
légère
du
PLU
du
01.02.2022
:
La
récurrente
phrase
de
la
commune
:
"Dans
le
projet
de
révision
du
PLU,
la
commune
doit
limiter
sa
consommation
d'espace,
elle
n'a
pas
retenu
ce
secteur
d'habitats
diffus
comme
secteur
d'extension
de
l'urbanisation".
La
modification
du
PLU
du
01.02.2022,
s'est
déjà
montrée
nécessaire
à
bien
des
égards,
sous
la
pression
de
certains
administrés.
Dans
la
campagne
plonéouriste,
des
voix
se
sont
élevées
sur
le
PLU
du
01.02.2022,
opposable
à
tous.
Si
l'on
regarde
le
projet
des
quelques
modifications
il
est
tiré
divers
enseignements.
Il
y
aura
effectivement
des
discussions
et
un
commissaire
enquêteur
qui
devra
accueillir
les
doléances
des
administrés.
Dans
le
style
"déshabiller
Pierre
pour
habiller
Paul",
en
appliquant
la
phrase
récurrente
du
début
de
ce
paragraphe,
se
tient
cette
modification
qui,
de
plus,
rappelle
en
clair
que
finies
les
zones
"nr",
les
extensions
ne
sont
plus
admises
sur
les
existants,
notamment
en
zone
diffuse
d'habitants.
Le
maître
mot
"densifier
le
bourg"
autour
des
commerces
de
moins
en
moins
nombreux,
est
un
choix
risqué
à
l'entassement
des
hommes
comme
l'entassement
des
pommes.
Il
n'est
pas
possible
d'anéantir
des
zones
vertes
existantes,
comme
le
terrain
de
football
de
l'école
privée,
pour
y
dresser
des
constructions
bétonnées
où
les
enfants
seront
en
prise
avec
des
logements,
comme
c'est
déjà
le
cas
dans
les
anciens
bâtiments
de
cette
école,
rendant
exangue
une
cour
nécessaire.
Les
dates
prévionnelles
de
cette
consultation
arrivent
en
pleine
période
électorale
où
les
candidats
ne
manqueront
pas
de
faire
remarquer
les
incohérences
à
ce
niveau
en
exposant
d'autres.
Ce
sera
d'autant
plus
fort
que
ce
projet
pourrait
être
un
héritage
à
la
nouvelle
majorité
qui
sortira
des
urnes
en
2026.
Cette
photo
est
"collector"
car
il
ne
sera
plus
possible
de
la
prendre
ainsi
puisque
des
constructions
vont
avoir
lieu.
|
16.
Modification
légère
du
PLU
du
01.02.2022
:
Vouloir
densifier
le
bourg
en
créant
des
espaces
vides
va
à
l'encontre
de
ce
qu'il
est
voulu.
En
prenant
le
cas
des
bâtiments
de
l'ancien
commerce
Le
Gall,
pour
créer
un
espace
non
destiné
au
stationnement
est
assez
parlant.
Cet
espace
sert
principalement
à
des
marchés
traditionnels
une
ou
deux
fois
l'an.
Cette
possibilité
pouvait
être
offerte
dans
un
espace
plus
grand
car
à
cette
esplanade
les
places
seront
réduites,
avec
ce
risque
qu'est
l'entrée
sur
la
route
passante
venant
de
la
Pointe
du
Raz,
vers
Pont-l'Abbé
ou
Bénodet.
Il
est
visible
sur
cette
photo,
un
petit
bâtiment
qui,
acquis
par
la
Commune,
reste
en
l'état
depuis
des
années,
offrant
aux
passants
et
touristes
une
vue
délabrée,
où
la
propreté
d'une
entrée
de
la
ville
du
Carrefour
du
Pays
Bigouden,
qu'est
Plonéour-Lanvern.
Dans
le
cadre
de
l'aménagement
du
bourg
prévu
dans
son
programme
avec
le
fameux
"tourne
en
rond",
pourrait
éviter
cette
vue
mais
surtout
"éviter
le
bourg"
par
des
déviations
externes.
Vouloir
augmenter
la
population
de
15%
sur
des
bases
non
établies,
dans
un
horizon
2030
donc
dans
6
ans,
n'est
pas
coercitif
par
rapport
au
développement
des
commerces
et
infrastructures.
Une
école
est
presque
à
saturation
sauf
à
permettre
la
construction
de
nouveaux
locaux
mais
où
et
comment
?
Les
commerces
sont
en
phase
de
diminution
importante
ne
permettant
pas
aux
habitants
d'avoir
un
choix.
Dans
quel
endroit
peut-on
trouver
un
marchand
de
chaussures
ou
une
droguerie
?
C'est
au
sud
de
la
Commune.
Touchant
cette
esplanade,
au
bourg,
un
restaurant
devait
s'ouvrir
mais
cette
verrue
de
quelques
mètres
carrés
l'en
empêche.
L'activité
commerciale
du
bourg
ne
pourra
pas
se
faire
et
le
bourg
se
meurt
de
cette
absence.
Ce
n'est
plus
un
cheval
couché
qu'il
faut
relever
mais
un
cheval
à
l'agonie
où
les
remèdes
de
"cheval"
devront
être
à
la
hauteur
des
ambitions.
Densifier
les
quartiers
où
le
voisin
pourra
serrer
la
main
à
son
voisin
d'en
face
sans
que,
ni
l'un
ni
l'autre,
ne
sorte
de
son
habitation,
va
faire
que
cette
proximité
d'habitation
va
ressembler
aux
ensembles
de
certaines
villes
avec
les
conséquences
qui
en
découlent.
Les
élus
ne
sont
que
des
personnes
de
passage
à
la
merci
des
urnes
qui
pourraient
leur
enlever
ce
pouvoir
d'administrer
sans
consulter
les
administrés.
Chaque
médaille
a
un
revers.
Il
peut
être
plus
rapide
que
prévu
où
une
nouvelle
majorité
n'aura
pas
d'autres
solutions
que
d'arrêter
des
projets
incompatibles
générant
des
dépenses
parfois
inutiles.
Les
dotations
de
l'Etat
diminuent
donc
les
subventions
aussi.
Il
est
impératif
de
tout
cadrer
pour
que
les
habitants
s'y
retrouvent. |
Cette
page
sera
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des
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14.
Météo
de
Plonéour-Lanvern
sur
7
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