Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

PLONÉOUR-LANVERN

1. Plonéour-Lanvern :

Plonéour-Lanvern

De tout temps le droit de disposer a été d'actualité. Cependant, il a évolué avec le temps. Posséder une maison, un morceau de terrain voit s'étaler ses limites par des lois ou des décisions en dépit parfois des réalités. Certes, il est essentiel d'avoir des lignes de conditions mais très souvent ces lignes sont franchies par certains au détriment des autres. La raison du plus fort vient parfois avoir raison des plus faibles. Pourtant le grand principe est de pouvoir disposer de ce que l'on a. Il y a 10 450 parcelles sur Plonéour-Lanvern.

2. Le remembrement :

Plonéour-Lanvern

Avec le temps il est forcé que les successions ont abouti à des morcellements de parcelles de terrain quand d'autres ont été achetés différemment, autrement dit leur démembrement. Faire l'opération inverse consistait à supprimer ces limites de chaque parcelle en créant d'autres plus grandes. Dans ces opérations il y a eu des gagnants donc forcément des perdants. Dans la campagne plonéouriste les esprits se sont bien échauffés durant cette période des années 1960. Dans les commissions du remembrement des agriculeturs en faisaient partie. Ceux qui en faisaient partie ont vite flairé l'opportunité d'avoir des échanges de terrain au détriment des autres. C'est ainsi que des terrains ont changé de main mais la nature des échanges était souvent moi-disante pour certains. Chacun connaissait les terrains de leurs voisins, leur nature, leurs problèmes alors que les bureaucrates n'en savaient rien. Pour eux, "coller" un terrain à un autre c'était seulement une opération sur le papier sans entrer dans les détails sur le terrain. Rien de tel pour se fâcher avec ses voisins de façon durable quand cela ne finissait pas par des coups. Celui qui perdait ses bonnes terres tempestait quand celui qui les récupérait se frottait les mains. Il avait, pour lui, une décision administrative qui l'emportait. Le droit de disposer avait donc ses limites.

3. La construction des routes :

Plonéour-Lanvern

Dans la campagne plonéouriste les moyens pour aller d'une parcelle à une autre, d'une ferme à une autre, étaient des chemins de charrois, la plupart du temps bordés d'arbres remarquables des 2 côtés. Les moyens de locomotion étaient réduits souvent tirés par des chevaux à crottins avant que le cheval vapeur ne vienne les remplacer. La préparation de la construction de ces routes était aussi dramatique que le remembrement. Ces 2 éléments se sont succédés pour mettre de l'ambiance au fond des campagnes. Ceux qui étaient attachés à la matière noble qu'était le bois, les arbres ne voulaient pas que les bulldozers viennent déraciner ces arbres plantés par leurs ancêtres. Les châtaigniers, les cerisiers, les pommiers, les noyers, les figuiers, les ormes, les chênes, les cyprès, les pins, les sapins pour ne citer que ceux-là allaient vivre, pour la plupart, leur dernière saison ou leurs derniers instants. Les drôles de machines allaient les pousser vers le sol, tête contre terre et les empêcher de pousser encore plus haut. Les talus dressés sur le bord de ces routes seront érasés afin d''élargir ces chemins de charrois ou chemins de terre. Les chemins voient disparaître ces parties ombrageux permettant d'éviter les affres d'un soleil trop puissant ou trop cuisant. Autour des hameaux la terre offrait un visage de nudité que seule la volonté des hommes à reconstruire l'image du passé pouvait germer dans leur coeur comme pour ne pas oublier le travail des ancêtres considérés comme les âmes du village. Si ces ancêtres avaient rejoint le monde de la perpétuité, il n'était pas rare que les familles s'y rendaient au cimetière pour converser avec eux quand d'autres allaient allumer un cierge dans l'église pour conjurer le sort qui leur était réservé. Rien n'y fera, la volonté des hommes aura raison des exhortes de toutes sortes.

4. La safer :

Plonéour-Lanvern

La création de la safer, le 5 août 1960, a pour but à réorganiser les exploitations agricoles afin de les rendre plus productives. Les années ont dévoyé le but initial en créant un "état dans l'état" puis en arrachant une grande partie de la liberté des propriétaires terriens surtout s'ils ne sont pas agriculteurs. Un grand boulevard va s'ouvrir pour une corporation au détriment d'une autre. Vouloir rendre les exploitations agricoles plus productives est donner un "blanc seign" sans savoir où cela peut mener. A l'époque la dimension des exploitations agricoles oscillait entre 8 et 20 hectares avec un potentiel de polyculture assez restreint. La population française de cette époque est de 46 millions d'habitants encore éloignée des 50 millions de consommateurs puisqu'il faudra attendre la fameuse année 1968 pour y parvenir. En 2023, la France compte 68 millions d'habitants soit 22 millions de plus qu'en 1960. Au niveau mondial 3 millards d'habitants en 1960 et 8 milliards en 2023. Les exploitations agricoles de 1960 étaient en mesure de nourrir ses habitants. Le but initial de la création de la safer tendait à mieux rentabiliser les exploitations sans connaître les limites fixées. Produire "plus" en dénaturant le qualitatif au profit du quantitatif allait avoir l'effet d'obtenir un pléthore de tonnage incontrôlable. Qui dit "pléthore de marchandises" dit automatiquement des prix revus à la baisse par le jeu de l'offre et de la demande. Lorsqu'au surplus de tout cela, les divers plans européens font entrer sur le marché les produits des pays à faible coût de main d'oeuvre, le tassement des prix est inéluctable. Cette protection des terres à caractère de monopole, s'écartant de son but primitif, risque un jour d'éclater car la réduction de certaines zones à urbaniser va à l'encontre de l'augmentation structurelle de la population. Vouloir augmenter la population de sa ville en réduisant l'espace pour les loger, ne peut aboutir qu'à imiter les exemples de New York où les gens vivent dans des gratte-ciels. Dans certaines villes françaises, des immeubles tendent à entasser des personnes dans des espaces restreints. L'entassement des hommes c'est un peu comme l'entassement des pommes. Dans des cités les fenêtres des uns touchent celles des autres avec une vue rapprochée sur le voisin. Ce système préemptoire de la safer, s'accordant tous les droits, est contraire à sa destination première. Ses effets risquent de se payer comptant les années à venir si du lest n'est pas mis en place. Pour l'instant cela n'est pas le cas, renforcé au contraire par des mesures autoritaires. Le droit de disposer a disparu.

5. POS - SRU - PLU :

Plonéour-Lanvern

La loi d'orientation foncière de 1967 instaure le POS, plan d'occupation des sols, document d'urbanisme. Par conséquent, être propriétaire d'un bien ne donne pas le droit de disposer à sa guise, que ce bien soit privé ou public. De tout temps le sol a été un élément de la vie des habitants où les impôts prenaient leur source. Auparavant, en 1962, la PAC est créée afin de mieux organiser la productivité des entreprises agricoles. Ces aides européennes sont un grand volet de dépenses des fonds européens. Dans ces années 1960, le POS, la PAC, la safer deviennent des outils mis au secteur agricole qui va disposer d'éléments non négligeables à leur expansion nécessaire pour une meilleure visibilité et rentabilité. Comme déjà remarqué, l'agriculture au Pays Bigouden n'a rien de comparable avec d'autres régions. Si les agriculteurs vont cultiver des légumes pour les conserveries locales tels que haricots, petits pois, flageolets, laitues, oignons, carottes, les surfaces individuelles ne sont pas énormes. Les industriels iront s'installer dans les régions où les surfaces sont 10 fois ou 100 fois plus élevées permettant une meilleure rentabilité. Certes, le gain en productivité n'aura pas que des effets positifs. La qualité va se ressentir. Pour activer les rendements l'utilisation intensif de produits phytosanitaires et phytopharmaceutiques vont être utilisés, sorte de dopage aux plantes ou aux animaux pour pousser plus vite. Or ces produits sont nocifs à la santé. Malgré la prise de conscience ils vont continuer à polluer l'environnement. Or, les cultures ont lieu près des habitations où la dispersion de ces produits va endommager la vie des habitants à proximité. Le POS est remplacé par le PLU en 2008, ce qui ne changera pas la vision des choses. Il est revu en 2022 avec la réthorique "Dans le projet de révision du PLU la commune doit limiter sa consommation d'espace : il n'est pas prévu d'étendre l'urbanisation sur le secteur". Ceux qui avaient déjà le zonage en terrain constructible se sont vus retirer cette possibilité. Ne dit-on pas "donner c'est donner, reprendre c'est voler". Il est reparti à favoriser le secteur agricole, déjà bien favorisé, oubliant que dans ce même PLU opposable, il est dit "Agir pour une meilleure protection de l'environnement et pour le cadre de vie des habitants". A lire l'ensemble il est dit le tout et son contraire. Cela risque de grincher dans les chaumières et mettre de la surchauffe. Certains vont y trouver leur compte quand d'autres pas. Une ressemblance du temps du remembrement. Ensuite penser à augmenter la population de plus de 1 000 personnes sur 7 ans en réduisant l'espace fera que les habitants vont se trouver concentrés dans des zones avec une densité pas forcément une cinécure. Vouloir "refaire" du centre bourg une attraction commerciale ne peut se dire que dans les mots car les maux de ce bourg sont l'exode des commerces. S'il en reste quelques-uns ils sont loin d'arrêter les voitures qui passent. Lorsque la vitesse, déjà mise à 30 kms/h va passer à 20 kms/h, il va falloir accepter le détournement effectué par les automobilistes en changeant d'itinéraire. Le bourg se videra lui-même sauf des piétons et des vélos, pas tous encore. Le carrefour du Pays Bigouden risque de n'y posséder que le nom. C'est la rançon du progrès. "Donner et retenir ne vaut" !

6. LES COHABITATIONS :

Plonéour-Lanvern

Avec ce nouveau PLU, de nouvelles cohabitations sont projetées sur le papier. Dès lors qu'il a été établi suivant les conditions en vigueur, il est opposable tant sur le fond et que sur la forme. Vouloir rendre le centre bourg attractif commercialement puis économiquement est un pari osé dès lors que d'autres contraintes vont s'y opposer. De plus, vouloir des commerces de proximité ne peut dépendre de la seule volonté d'une commune car les commerçants sont libres de disposer de l'endroit où ils entendent se fixer. Par nature, ils choisiront une zone de chalandise plus disante qu'une zone exodée et érodée au fil du temps. Les offres sont plus disantes ailleurs où les grands commerçants ont placé leurs pions sur l'échiquier. Des constructions ont été faites entre Plonéour-Lanvern et Pont-l'Abbé où ces nouveaux habitants vont faire leurs achats dans la capitale bigoudène ou dans la zone y touchant mais au sud à Plonéour-Lanvern. Le commerce s'effectue davantage dans ce périmètre qu'au centre bourg. Pour dynamiser commercialement un bourg, il faut des acteurs économiques or ils ne sont pas présents à cet endroit. De surcroît, les habitants plus anciens vont aussi faire leurs achats dans la capitale bigoudène car les commerces de proximité affichent des prix bien trop élevés dans un contexte inflationiste appelé à durer encore quelques années.

Vouloir modifier les moyens de transports c'est oublier que le temps de la charette a vécu. Le vélo pourrait aussi avoir cette tendance. La cohabitation déplacements doux avec déplacements automobiles n'a jamais été en faveur des cyclistes ou des piétons. Il suffit d'avoir sillonner les routes du Pays Bigouden, de l'Ouest Cornouaille et du Sud-Finistère, pour se rendre compte de la dangerosité de cette cohabitation. S'il est encore vu des cyclistes, en groupe, le nombre n'a cessé de diminuer depuis quelques années. Trop ont été victimes d''accidents faisant réfléchir les autres. Quant à dire de vouloir partager les routes en y créant des pistes cyclables il y a effectivement des endroits où cela est possible quand d'autres ne le sont pas. Quant à vouloir y mettre sur la route menant de Plonéour-Lanvern à Pont-l'Abbé, cela est beaucoup trop dangereux. Il existe des solutions en prenant les routes périphériques où le danger est moindre tout ceci en évitant le centre bourg qui a déjà du mal à évacuer le passage des voitures. Y réduire la vitesse va, de fait, obliger les automobilistes à dévier leur trajectoire. Les touristes ne s'y attardent plus. Quant à la réduction de la consommation foncière incitée par le gouvernement, la commune s'est inscrite dans ce programme en y associant divers critères contradictoires, par le PADD, qui ne pourront pas cohabiter longtemps sans créer des remous ou des échauffes. Mais voilà, dans ce monde rien n'est éternel, tout se meut. Le droit de disposer peut aussi changer de place sur l'échiquier. En pensant y mettre un cadre nouveau, le verre du miroir pourrait se fissurer apportant l'inverse de ce que souhaité.

7. LES OBJECTIFS :

Plonéour-Lanvern

Les objectifs d'une révision d'un PLU avec des axes pour le projet d'aménagement et de développement durables, PADD, doivent leur cohérence à la réalité du terrain. Chaque commune est libre d'établir ses objectifs par rapport à ses besoins ou à ses prévisions.
1. Permettre l'accueil de populations nouvelles et diversifiées, en priorité au bourg, à proximité des équipements et des services, afin de conforter et animer la vie locale, selon un rythme de croissance dynamique, dans la continuité de ces dernières années, en adéquation avec le niveau d'équipement et la capacité d'accueil de la commune.
Il est dit en objectif l'accueil de populations nouvelles au
centre bourg afin de conforter et animer la vie locale, selon un rythme de croissance dynamique, dans la continuité de ces dernières années. Dans l'objectif il est projeté une population plonéouriste à 7400 habitants en 2030 donc en 8 ans. Plonéour-Lanvern voit, en moyenne, sa population augmenter de 35 à 50 habitants par an. Pour passer de 6347 à 7400, il en faudra un minimum de 20 ou 25 ans sans oublier que dans toutes données démographiques d'une commune, il y a des pauses. Les augmentations de la population peuvent tenir, en grande partie des zones sud : Kerganet, Hellen, Brénanvec, Les Lavandières. Ces habitations sont des cités dortoirs de Pont-l'Abbé puisque la capitale bigoudène est d'une superficie presque 3 fois moins grande, limitée d'où la stagnation de la population. Projeter une croissance économique dicte à ne pas oublier la zone dite de Kerganet-Brénanvec ci-dessous développée. Ce n'est pas le centre bourg qui, en employant le néologisme, est exodé de la plupart de ses commerces implantés dans cette zone de Kerganet-Hellen-Brénanvec.

1901

1906

1911

1921

1926

1931

1936

1946

1954

1962

1968

1975

3 770

3 925

4 103

4 247

4 536

4 375

4 281

4 130

4 040

4 208

4 087

4 364

1982

1990

1999

2005

2006

2010

2015

2020

2021

 

 

 

4 508

4 619

4 800

5 265

5 395

5 825

6 079

6 300

6 347

 

 

 

En 120 ans la démographie a augmenté de : 6347-3770 = 2577 habitants soit une moyenne de 20 de plus par an. Entre 1968 et 1982, années l'augmentation est de 421 soit 33 de plus. Il faut noter qu'en 1926 la population était supérieure à celle de 1982. Les instituts de statistiques (INSEE) prévoient, en estimation, une population de Plonéour-Lanvern à 6708 habitants en se basant sur les évolutions moyennes entre 2014 et 2020, au 1er janvier 2030.

2. "Affirmer le bourg comme pôle principal de l'urbanisation en privilégiant la densification du tissu bâti existant". Faire du neuf avec des anciens bâtiments va conduire à un surcoût évident même si c'est déconstruit. La densification du bourg, même allongé, peut se faire mais cela ne sera pas en relation directe avec un commerce retrouvé mais davantage dans une optique de créations de logements y compris sociaux. Les habitudes des gens ont changé et les offres les attirent vers les grandes surfaces qui habillent du sol au plafond. Tenir un commerce, dans ces conditions, devient un pari impossible surtout s'il faut s'acquitter d'un loyer.
3. Limiter le développement des pôles d'urbanisation secondaire et permettre pour certains, leur densification.
4. Améliorer ou réfléchir à améliorer le cadre de vie local : équipements existants, déplacements doux, stationnement, énergie renouvelale..
Des objectifs à mettre en oeuvre avec d'autres pour améliorer le cadre local.
5. Assurer la protection des espaces agricoles (modération de la consommations des espaces agricoles et naturels, protection des sites d'exploitation agricole), préserver des boisements et des talus boisés, permettre l'accueil des activités secondaires et tiertiaires, renforcer l'attractivité commerciale du centre bourg, maintenir le commerce de proximité au sein des centralités urbaines, offre d'accueil au tourisme.
Tous ces objectifs abordés, il faut qu'ils soient concordants. Densifier le centre bourg n'est pas forcément "améliorer le cadre de vie". Vouloir accroître la population n'est pas non plus une accroche prioritaire pour un cadre de vie meilleur car nous savons ce que donne l'entassement des pommes. Faire apparaître les déplacements doux comme alternative à un meilleur cadre de vie n'est qu'un leurre surtout en densifiant le centre bourg.

8. PADD :

Plonéour-Lanvern

Le projet d'aménagement et de développement durables, PADD, détermine les grandes orientations d'aménagément du territoire. C'est le projet d'urbanisme d'une commune contenu dans le PLU pour les années à venir suivant les enjeux qui ont été identifiés lors d'un diagnostic. Les 4 axes directeurs sont déclinés :
1. Poursuivre une croissance dynamique en mettant à profit une situation attractive et un cadre de vie de qualité au sein du Haut Pays Bigouden,
2. Répondre aux besoins en logements en renforçant l'agglomération principale,
3. Développer le tissu économique de la commune,
4. Agir pour une meilleure protection de l'environnement et pour le cadre de vie des habitants
.
. le PADD : avec une perspective d’atteindre une population de 7 400 habitants à l’horizon 2030 au travers de son PADD, la commune exprime les grandes lignes des mesures qu’elle envisage de mettre en oeuvre pour accueillir les populations (habitat, équipements communaux, activités économiques et touristiques)

Il est très bien d'avoir des projets pour sa commune afin de l'embellir, de faire venir des acteurs économiques pour maintenir une croissance commerciale. Cependant les acteurs économiques se fixeront sur des axes ou des secteurs porteurs afin d'avoir un volume d'affaires pour se maintenir. Projeter une croissance démographique va dans le bon sens mais force est de constater qu'actuellement beaucoup de nouvelles habitations sont davantage articulées autour de la périphérie de la capitale bigoudène. En réalité cette zone, de part et d'autre, que ce soit Kerganet, Hellen, Brénanvec et Les Lavandières, n'est qu'une suite de Pont-l'Abbé se développant au sud de Plonéour-Lanvern, à 5 kilomètres du centre bourg. D'ailleurs, à un moment donné le panneau d'entrée dans cette ville était implantée juste après le rond point de Kerganet, faisant croire qu'au sud de la rocade c'était Pont-l'Abbé. Dans cette zone, les acteurs économiques, bien que fixés sur le territoire de Plonéour-Lanvern, indiquent "Pont-l'Abbé" sur leurs publicités ou autres. Dans ces zones on y trouve 2 supermarchés de taille : Lidl et Leclerc même si ce dernier est un drive où plusieurs centaines de commandes par jour sont préparées, dont certaines livrées à domicile, avec une station service. Il serait trop long de lister toutes les entreprises, du grand magasin de M. Bricolage à Gifi, tous deux citant être à Pont-l'Abbé tout comme le Magasin Vert ou Point P. On y trouve 2 garages avec Peugeot et Norauto qui affichent bien "Pont-l'Abbé", un magasin de chaussures, ou d'habillement, de produits surgelés, un nettoyeur de voitures et beaucoup d'autres entreprises. Les habitants de ces mêmes zones vont donc faire leurs achats à Pont-l'Abbé et dans les zones de Kerganet, Hellen ou Brénanvec. Les habitants des lavandières ont 3 supermarchés à moins d'un kilomètre puisqu'il y a Netto. Il est forcé qu'ils ne viendront pas faire leurs courses au supermarché Casino, même si demain l'enseigne sera Intermarché, situé au bourg de Plonéour-Lanvern. D'autre part le Centre Leclerc de Pont-l'Abbé, est l'hypermarché le plus actif et le moins disant du Pays Bigouden. Les consommateurs y sont attirés par une offre constante de prix attractifs avec une maîtrise bien rôdée comprenant une poissonnerie très pertinente, une boulangerie bien cossue tout comme un rayon boucherie et fromages. Avec l'ouverture du Centre Culturel bien agencé, les clients y trouvent leurs comptes. En prime un parking couvert et un énorme parking extérieur sans qu'il soit besoin de mettre son disque de stationnement. Le droit de disposer appartient à ces acteurs économiques. Les contructions au sud de Plonéour-Lanvern, s'apparentent davantage à des habitants proches de Pont-l'Abbé, dont certains conviennent à dire que tout ce qui est en-dessous de la rocade est Pont-l'Abbé quand d'autres souhaitent même voir cette partie sud de Plonéour-Lanvern être rattachée à Pont-l'Abbé. D'ici là, bien des choses auront changé.

9. Le centre bourg :

Plonéour-Lanvern

Le nouveau PLU a été accepté par le conseil municipal mais sur demande d'un tiers des conseillers, le vote s'est fait à bulletins secrets. Le résultat a été de 17 pour, 11 contre et 1 en abstention. Le PLU est donc opposable à tous. L'un des axes de cette révision du PLU est "Développer le tissu économique de la commune". C'est une très bonne chose. Pour ce faire, il faut tout faire pour attirer les acteurs économiques à venir s'installer sur la commune. Pour que cela soit crédible, il faut qu'aucun élu n'est son entreprise dans une autre commune car comment pourrait-il justifier le besoin inmpérieux de faire venir les entreprises dans la commune si lui-même a son ou ses entreprises ailleurs. Cela s'est déjà produit récemment où un maire en exercice a pris la décision de démissionner car il avait une entreprise dans une autre commune. Une sage décision de ce maire. Il est vrai qu'il n'est pas possible de faire valoir l'intérêt de s'installer dans une commune quand un élu préfère s'installer ailleurs. Un choix s'impose naturellement : c'est la démission car la crédibilité des élus est en cause. Il est de même quand il est parlé de dynamiser les commerces de proximité alors que l'on rencontre des élus dans la capitale bigoudène la préférant aux commerces de proximité. Là aussi, leur crédibilité est mise à l'épreuve. Néanmoins, comme il existe la liberté d'entreprendre comme le droit de disposer de ses achats chacun y fera sienne de sa décision même en dépit de ce qu'il prône. Dynamiser le centre bourg avait sans nul doute une solution pérenne à placer la barre assez haute mais force est de constater que l'année écoulée a vu ses chances anéanties. Lorsque les dés sont jetés on compte les points. Le projet du réaménagement du centre bourg risque d'avoir un effet contraire à ce que souhaité s'il est établi dans cet état.

10. Constructions :

Plonéour-Lanvern

Quand le bâtiment va tout va. Ces constructions devant le terrain de football pour 22 maisons c'est très bien. On y trouve aussi des maisons construites et à contruire à Kerallain, Kerland, Stang Goulinet donc des fixations durables sur le territoire notamment dans l'agglomération. Les constructions du sud de Plonéour-Lanvern : Brénanvec, Kerganet, Les Lavandières, comme déjà indiqué, c'est un peu le "trop plein" de la capitale bigoudène qui prend son dortoir à ces endroits. Ces habitants font presque partie de l'agglomération pont-l'abbiste que seul le lavoir les sépare l'un à Plonéour-Lanvern, l'autre à Pont-l'Abbé. Des lavoirs, il ne reste plus que des souvenirs, dont l'un semble être oublié du temps. Et le lavoir de Plonéour-Lanvern au Moulin d'Ascoët a été, tout simplement, détruit récemment. De ces constructions en face du terrain de football, il est possible de voir ces poteaux et fils électriques qui ne sont pas sans oublier que le transport de l'énergie ou de la communication doit se faire par l'aérien. Du souterrain envisagé, il n'est pas présent à cet endroit, la route vient d'être refaite ce qui suppose que ces fils resteront aériens, en prise avec le vent qui passe, à souhaiter qu'il ne les brise pas. Depuis quelques années il y a un maque évident de logements donc accueillir de nouveaux habitants sera proportionnel au nombre de logements disponibles. Entre projets et réalisations il y a une différence car certains n'auront ni la patience ni économiquement le temps d'attendre et iront vers des lieux où il y aura de la disponibilité. Si l'on prend la nouvelle cité de Kerallain sur 30 910 mètres carrés pour 40 logements, c'est bien pensé, les maisons disposant de 400 à 450 mètres carrés. C'est en face de l'espace Raphalen. Ce n'est pas sans remarquer une certaine similitude avec les maisons du Lotissement Raphalen et de Kerbréac'h, ces derniers touchant aussi Raphalen dont la plupart travaillaient à la conserverie Raphalen. Il ne faut pas oublier que l'entreprise Raphalen, outre donner du travail aux habitants, aidait les employés dans la construction de leur logement via le 1%.

11. D'un terrain de foot à un autre :

Sports Plonéour-Lanvern

Lors de la présentation des vœux le dimanche 14 janvier 2024 il est appris, par le discours de la maire, [cf du discours page 14] qu'il est projeté la construction de 10 logements rue du vieux moulin. Certes l'adresse n'est pas forcément parlante pour tous sauf à ceux qui connaissent le coin. Des logements y sont présents à partir de la rue P. Brossolette depuis des années. Pour qui connaît les lieux il semble apparaitre que ce "lancement" de construction se ferait sur le petit terrain de foot au sud de celui, anciennement USB. Dans la foulée des vœux, par le média local, il est appris que le terrain synthétique rue des stades oblige une mise aux normes. Même si la date butoir semble éloignée ne serait-il pas judicieux d'y prêter une attention particulière quant aux réglementations et d'en tirer les conséquences à plusieurs niveaux. La densification du bourg prévue au PLU et PADD va se traduire par une bétonnisation plus forte. Cette photo, attachée à l'article, risque d'être "collector", les près de 300 élèves de NDBS vont avoir une vue sur un ensemble de béton après avoir vu leur cour réduite par la construction d'appartements dans l'ancienne école, celle d'avant 1949. Puisqu'il s'agit de logements pour les seniors, 10 étant un nombre limité, pourquoi ne pas avoir gardé le terrain qui, il semble, avait été donné par M. Pierre Goenvic, [dont ai un lien de parenté], au Bureau d'aide sociale. Il apparaît qu'il ait été échangé ou vendu pour augmenter un zonage A. Certes, c'est très bien de penser aux seniors mais ne serait-il judicieux d'imiter la réflexion pour le cadre de vie des enfants de cette école. D'un côté il est dit, dans le PLU, vouloir limiter la consommation d'espaces verts en campagne quand de l'autre il est imaginé bétonner le peu qu'il reste en verdure au bourg. Comme l'espace vert du terrain de foot est devenu synthétique que va-t-on respirer demain ?

12. Acteurs économiques :

Sports Plonéour-Lanvern

Développer le tissu économique de la commune
Il est très bien d'avoir des projets pour sa commune afin de l'embellir, de faire venir des acteurs économiques pour maintenir une croissance commerciale. Cependant les acteurs économiques se fixeront sur des axes ou des secteurs porteurs afin d'avoir un volume d'affaires pour se maintenir.
A Plonéour-Lanvern le développement démographique semble prendre le pas sur le développement économique au centre-bourg. Densifier les habitations sans densifier les entreprises est donner une impression de vouloir établir une commune dortoir. Pourquoi pas, agir dans ce sens puisque la mobilité ne semble plus être un critère important au choix de son logement. Pour preuve des élus ont leur entreprise ailleurs pour une meilleure visibilité aux abords de la transbigoudène où le flux de voitures est plus important que dans des zones de Plonéour-Lanvern. Dès lors qu'ils incitent à venir s'installer à Plonéour-Lanvern, pourquoi ne franchissent-ils pas le pas pour transférer leur entreprise dans la commune où ils sont les élus ? On ne peut pas demander aux autres ce que l'on ne fait pas soi-même. C'est une question de logique tout simplement. Il n'y a pas lieu de confondre "logique" pour le confondre avec "critique".

13. Cadre de vie :

Plonéour-Lanvern

Pour qu'une ville soit attractive et tende à améliorer le cadre de vie, il faut que les gens aient envie de venir s'installer dans une ville propre à tous points de vue. Dire : "Améliorer ou réfléchir à améliorer le cadre de vie local : équipements existants, déplacements doux, stationnement, énergie renouvelale.." ne suffira pas si on oublie l'essentiel sur les éléments existants. Imager une amélioration en prenant l'exemple de poubelles bondées, dépassant de tous bords, des existants ternis par le temps pour ne pas dire sales, n'invitent pas les gens à y venir. Lorsqu'en plein centre ville cette vue flashe, une interrogation s'impose. Ces bacs poubelles peuvent avoir droit à une douche où l'effet d'un nettoyeur pourrait leur rendre l'éclat du neuf. Il n'y a pas que ce secteur qui a besoin de nettoyage car les monuments existants en ont également tel le monument aux morts secteur qui fait partie du patrimoine de la commune. Des existants, il n'est pas le seul dans ce cas. Il a été préféré ouvrir la voie aux activités sportives, certes nécessaires, en remplaçant l'herbe du terrain de football par un terrain synthétique au coût élévé tout en prenant la voie du zéro phyto au cimetière, le laissant enherbé à maintes reprises. A l'heure des choix il faut retenir le plus urgent car tout ne pourra se faire en même temps. Un choix peut-être cornélien mais sans doute nécessaire.

14. Pas très cohérent :

Terrain Plonéour-Lanvern

L'élaboration du PLU, après une gestation de 8 ans, a abouti à des incohérences. La récurrente phrase de la commune : "Dans le projet de révision du PLU, la commune doit limiter sa consommation d'espace, elle n'a pas retenu ce secteur d'habitats diffus comme secteur d'extension de l'urbanisation". Si l'on prend l'exemple au droit de la route de Kergonda, la parcelle 7 850 m2 rendue constructible est attenante à des terres agricoles, il vient en contradiction avec des zones où l'habitat est important notamment à l'axe de Stangoulinet-Le Veuz-Languivoa-Miné Yeun. De plus au droit il est prévu de supprimer un chemin menant à Mariano pour joindre la ligne du "train carottes". Certes la population ne cessant d'augmenter la limitation de la consommation d'espace ne peut pas faire bon ménage sauf à relever la hauteur des bâtiments. Dans cet espace il n'y a pas de limite. Ce n'est pas qu'il soit anormal d'élargir les zones habitables mais pourquoi dans un sens pas un autre. Cette parcelle a été vendue en octobre 2021 pour faire un lotissement avant le nouveau PLU et se trouve dans la liste OAP annexé au PLU du 01.02.2022. La sélection de certains secteurs ayant subi un déclassement des parcelles, du constructible vers l'agricole, ne saurait se valider que par des actions inexpliquées sauf à en trouver ou à en déduire. Concentrer et densifier la construction vers le bourg, pourquoi pas mais il est oublié la réalité où des constructions diffuses ont été réalisées en campagne. Dans certains cas, des parcelles agricoles sont encerclées par des constructions datant d'il y a des années. Il est donc trouvé des activités agricoles au centre de ces maisons et le PLU en a créé d'autres. Si c'est pour attirer les habitants au centre bourg pour étoffer un commerce érodé par manque d'offres, c'est éluder les réalités. Sauf à répéter, ce commerce s'est transporté au sud de la commune où d'autres établissements vont s'ouvrir quand d'autres ferment au centre bourg. Le passage obligé des automobilistes par le centre bourg risque aussi de s'éroder car les usagers prendront des déviations en le contournant. C'est très facile. Les travaux du centre bourg n'entravent pas, outre mesure, les automobilistes qui empruntent des voies déviées ou contournantes. Les résidents n'ont pas le choix mais ils trouvent aussi la possibilité des contournements. Va-t-on arriver à rimer "densifier" par "asphyxier". Si l'on se réfère au PLU de 2008, toutes les zones Nr ont été supprimées. Même des personnes en demande de permis sur des parcelles constructibles ont essuyé un refus. Dans certains cas, les propriétaires construisaient dans le but de louer d'autant que le logement est tendu, qu'il faut attendre pour en trouver. La municipalité a voulu tout monopoliser ne laissant pas la liberté de disposer à des propriétaires qui investissent. Un non-sens sauf à démontrer les raisons. Les hameaux ont toujours fait partie de la commune de Plonéour où Lanvern avait même des yeux pour s'étendre avant que Jean Alain CARVAL propose au Préfet de rattacher Lanvern à Plonéour.

15. Modification légère du PLU du 01.02.2022 :

Sports Plonéour-Lanvern

La récurrente phrase de la commune : "Dans le projet de révision du PLU, la commune doit limiter sa consommation d'espace, elle n'a pas retenu ce secteur d'habitats diffus comme secteur d'extension de l'urbanisation". La modification du PLU du 01.02.2022, s'est déjà montrée nécessaire à bien des égards, sous la pression de certains administrés. Dans la campagne plonéouriste, des voix se sont élevées sur le PLU du 01.02.2022, opposable à tous. Si l'on regarde le projet des quelques modifications il est tiré divers enseignements. Il y aura effectivement des discussions et un commissaire enquêteur qui devra accueillir les doléances des administrés. Dans le style "déshabiller Pierre pour habiller Paul", en appliquant la phrase récurrente du début de ce paragraphe, se tient cette modification qui, de plus, rappelle en clair que finies les zones "nr", les extensions ne sont plus admises sur les existants, notamment en zone diffuse d'habitants. Le maître mot "densifier le bourg" autour des commerces de moins en moins nombreux, est un choix risqué à l'entassement des hommes comme l'entassement des pommes. Il n'est pas possible d'anéantir des zones vertes existantes, comme le terrain de football de l'école privée, pour y dresser des constructions bétonnées où les enfants seront en prise avec des logements, comme c'est déjà le cas dans les anciens bâtiments de cette école, rendant exangue une cour nécessaire. Les dates prévionnelles de cette consultation arrivent en pleine période électorale où les candidats ne manqueront pas de faire remarquer les incohérences à ce niveau en exposant d'autres. Ce sera d'autant plus fort que ce projet pourrait être un héritage à la nouvelle majorité qui sortira des urnes en 2026. Cette photo est "collector" car il ne sera plus possible de la prendre ainsi puisque des constructions vont avoir lieu.

16. Modification légère du PLU du 01.02.2022 :

Esplanade des frères Méhu

Vouloir densifier le bourg en créant des espaces vides va à l'encontre de ce qu'il est voulu. En prenant le cas des bâtiments de l'ancien commerce Le Gall, pour créer un espace non destiné au stationnement est assez parlant. Cet espace sert principalement à des marchés traditionnels une ou deux fois l'an. Cette possibilité pouvait être offerte dans un espace plus grand car à cette esplanade les places seront réduites, avec ce risque qu'est l'entrée sur la route passante venant de la Pointe du Raz, vers Pont-l'Abbé ou Bénodet. Il est visible sur cette photo, un petit bâtiment qui, acquis par la Commune, reste en l'état depuis des années, offrant aux passants et touristes une vue délabrée, où la propreté d'une entrée de la ville du Carrefour du Pays Bigouden, qu'est Plonéour-Lanvern. Dans le cadre de l'aménagement du bourg prévu dans son programme avec le fameux "tourne en rond", pourrait éviter cette vue mais surtout "éviter le bourg" par des déviations externes. Vouloir augmenter la population de 15% sur des bases non établies, dans un horizon 2030 donc dans 6 ans, n'est pas coercitif par rapport au développement des commerces et infrastructures. Une école est presque à saturation sauf à permettre la construction de nouveaux locaux mais où et comment ? Les commerces sont en phase de diminution importante ne permettant pas aux habitants d'avoir un choix. Dans quel endroit peut-on trouver un marchand de chaussures ou une droguerie ? C'est au sud de la Commune. Touchant cette esplanade, au bourg, un restaurant devait s'ouvrir mais cette verrue de quelques mètres carrés l'en empêche. L'activité commerciale du bourg ne pourra pas se faire et le bourg se meurt de cette absence. Ce n'est plus un cheval couché qu'il faut relever mais un cheval à l'agonie où les remèdes de "cheval" devront être à la hauteur des ambitions. Densifier les quartiers où le voisin pourra serrer la main à son voisin d'en face sans que, ni l'un ni l'autre, ne sorte de son habitation, va faire que cette proximité d'habitation va ressembler aux ensembles de certaines villes avec les conséquences qui en découlent. Les élus ne sont que des personnes de passage à la merci des urnes qui pourraient leur enlever ce pouvoir d'administrer sans consulter les administrés. Chaque médaille a un revers. Il peut être plus rapide que prévu où une nouvelle majorité n'aura pas d'autres solutions que d'arrêter des projets incompatibles générant des dépenses parfois inutiles. Les dotations de l'Etat diminuent donc les subventions aussi. Il est impératif de tout cadrer pour que les habitants s'y retrouvent.

Cette page sera complétée, les photos des rubriques 2 à 8 seront actualisées

14. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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