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Faire
la généalogie
de sa famille est toujours
un long travail de recherches,
de surprises, de consultations,
tout cela sert parfois à
trouver des éléments
d'histoire de sa ville, de son quartier,
de sa famille. Si l'on désire
remonter au sommet de la
pyramide, il manquera toujours
quelque chose car les registres
n'ont pas été
tenus depuis le début
mais seulement il y a, environ
un peu plus de 4 siècles.
Ensuite ces registres sont
tenus dans les paroisses
donc transcrits par des
prêtres ou des curés
à partir de baptêmes,
de mariages ou de sépultures.
On peut partir du principe
que tout le monde était
baptisé mais était-ce
vraiment le cas. C'est pour
cette raison qu'il est parfois
difficile à tout
réunir. Toutefois,
à partir de 1792,
les données sont
justes puisqu'il y a une
obligation à déclarer
une naissance dans les trois
jours. Cependant il y aura
quelques erreurs quelquefois.
Ceci dit, voici Plonéour
et Lanvern qui ont fusionné
pour donner Plonéour-Lanvern.
A l'époque une vie
en "noir et blanc"
comme les photos ci-dessus.
|
La
commune de Plonéour-Lanvern
est constitutée du rattachement
de la commune de
Lanvern à
Plonéour. Cet
rattachement date
de 1827. Si l'on reprend l'histoire,
au départ ces communes
étaient des paroisses.
Il y avait la paroisse de Lanvern
composée
de 3 blocs différents,
une petite partie autour de
Lanvern, une autre partant de
Kerguien jusqu'à Bodérez
jusqu'aux limites de Peumerit,
jusqu'au Moulin de Bondivy aux
limites de Tréogat. De
Kerguien, cette limite remontant
vers Kerliver, Leurélis,
puis Kerviligou excluant le
village de Tréordo qui
était dans la paroisse de Plonéour.
Puis la paroisse comprend le
village de Saint Honoré.
Les historiens reprennent ensuite
l'appartenance des paroisses
auxquelles elles sont rettachées.
Les délimitations
étaient souvent faites
suivant les dons apportés
à ces paroisses dites
ecclésiastiques, domaines
religieux qui servaient
de base au culte et à
la levée de la dime.
Après
la Révolution Française
de 1789 ces paroisses deviennent des
communes. Lanvern devient donc
une commune tout comme Plonéour.
Les maires des communes ne sont
pas élus au suffrage
universel mais nommés
par le préfet dont ils
dépendent. Avant la révolution,
les registres des baptêmes,
mariages et sépultures
étaient tenus par les
curés des paroisses.
La notion "naissance"
était simplement "baptême"
d'où les initiales BMS.
Par la suite, ce sont les municipalités
ainsi constituées qui
prennent la relève des
naissances, mariages et décès.
Dans certains cas, les nouveaux
arrivants ont peiné à
tenir les registres car, parfois,
par manque d'instruction, certains
ne savaient pas écrire.
Les curés des paroisses
possédaient une bonne
instruction tandis que celle
du peuple était moindre.
A
compter du 20 septembre 1792,
la tenue des registres est retirée
aux curés ou prêtres
des paroisses. Elle est transférée
aux responsables des communes.
De 1789 à 1799, les agents
municipaux étaient élus
au suffrage direct. Les personnes
qui voulaient devenir les agents
municipaux devaient payer un
impôt dans la commune.
Etaient donc exclus les personnes
qui n'en payaient pas. A partir
de l'année 1800, les
maires des communes de moins
de 5 000 habitants, étaient
nommés par le préfet,
par le premier consul pour les
autres. La notion de maire arrive
à remplacer celle d'agent
municipal. Il y aura des modifications
sous la seconde république.
C'est l'histoire que chacun de nous
a appris à
l'école.
Comme
les autres communes, Plonéour
et Lanvern gèrent la
leur comme les autres communes
de France. A Lanvern comme à
Plonéour, la langue bretonne
est la plus usitée mais
il n'est pas question de retranscrire
les actes dans cette langue
bretonne que certains, s'ils
savent la parler correctement
selon les contrées, ne
peuvent pas l'écrire.
Il y a obligation d'écrire
les actes de naissances, de
mariages et de décès
en Français, langue de
la République. Dans un
premier temps, les responsables
de conseils municipaux avaient
pour tâches principales
cette tenue des registres. Par
la suite, petit à petit,
les compétences sont
élargies à la
gestion des communes. C'est
ainsi qu'apparaissent, dans
de nombreuses villes de France,
les difficultés à
gérer certaines communes
soit par manque d'expérience,
soit par manque d'instruction.
La fusion de beaucoup s'effectue
pour pallier à ces difficultés.
C'est toujours le préfet
ou le premier consul qui en
a la charge de cette gestion.
Ainsi
par ordonnance du 31 janvier
1827 la commune de Lanvern est
rattachée à celle
de Plonéour. Depuis février
1816, le maire de Plonéour
est Jean Alain LE CARVAL, ce
dernier étant conseiller
municipal et adjoint au maire
de Plonéour
avant d'être nommé
maire, lorsque Yves ARNOULT
exerce la fonction de maire,
qu'il avait déjà
exercée pendant 6 ans
auparavant,
de 1806 à 1812. De 1816
à 1827 Jean Alain LE
CARVAL est maire de Plonéour.
C'était il y
a 200 ans aujourd'hui.
Yves
ARNOULT maire et notaire, ne pouvant
plus exercer conjointement
la fonction de maire et de notaire
ayant transféré
ses minutes à
Pont-l'Abbé,
écrit au préfet
lui suggérant la nomination
de Jean Alain LE CARVAL comme
maire ou un Monsieur MAVIC.
Le préfet
nomme Jean Alain
LE CARVAL, celui-ci
remplissant les conditions requises
pour être nommé
maire.
.
Lettre de Yves Arnoult au Préfet :
Pont-l'Abbé, 29 janvier 1816 Monsieur le préfet, Les deux citoyens que je crois les
plus propres à remplir vos vues sont Jean Allain LE CARVAL adjoint de la mairie
et Yves MAVIC, conseiller municipal. Ils sont tous deux pleins d'amour et de
respect pour notre bon roi et pour son auguste famille et tiennent une conduite
à l'abri du plus léger reproche. Il est malheureux que leur éducation ne
corresponde pas à leurs autres qualités. Cependant ils savent lire et écrire et
je connais dans nos campagnes plusieurs maires qui n'ont pas plus d'instruction
qu'eux.
Je crois
cependant, monsieur le préfet, que le moyen d'assurer la marche des affaires
administratives dans la commune serait de nommer pour maire Jean Allain LE
CARVAL et pour adjoint (...). Lorsque
Lanvern est rattaché
à Plonéour, pour
donner Plonéour-Lanvern,
le 31 janvier 1827, Jean Alain LE CARVAL
devient le maire de la nouvelle
commune de Plonéour-Lanvern.
Jean Alain LE CARVAL, est le dernier
maire de Plonéour et
devient le premier maire de
Plonéour-Lanvern. Il
restera maire 6 ans à
partir de 1827 jusqu'en août
1833, date à laquelle
il se retire. Il s'éteindra
moins de 3 ans plus tard. Il aura donc
été maire de façon
continuelle de mars 1816 à
août 1833 soit 17 et 7
mois. Jusqu'en 2000, il était
le 3e maire qui occupa la plus
haute fonction à
Plonéour et Plonéour-Lanvern,
après René DANIEL,
41 ans, et Pierre Jean DANIEL,
30 ans. Aujourd'hui
cette 3e place est acquise à
Michel CANÉVET, maire d'avril
1992 à octobre
2017, soit 25 ans
et 6 mois, contraint
de démissionner
eu égard
de la loi sur le
non-cumul des mandats. Jean
Alain LE CARVAL devient désormais
4e.
|
1.
Jean
Alain LE CARVAL :
Voici
l'extrait du baptême
de Jean-Alain LE
CARVAL écrit
de la main du curé
de la paroisse de
Penmarch. "Jean
Alain Le Carval
fils légitime
de Alain et de Marie
Le Dréau,
mari et femme, né
au village de Langrouguen
en cette paroisse
le premier novembre
mil sept cent quatre
vingt onze, a été
solonnellement baptisé
par moi soussigné
curé, parrain
et marraine ont
été
Jean Le Dréau
qui signe, Anne-Marguerite
Le Carval qui, avec
le père présent,
déclare ne
savoir signer. Signatures
de Jean Joseph Le
Dréau, G.
Morvan curé
de Penmarch".
|
2.
Jean Alain LE CARVAL
: les origines
Jean
Alain LE CARVAL
est né
à Penmarch
à Langrouguen.
Son père,
Alain Le CARVAL
est né
à Kérouil
en Penmarch,
son arrière
grand-père
est né
à Saint
Guénolé,
paroisse de
Beuzec Cap Caval.
Ils portent
tous le nom
de LE CARVAL
jusqu'au haut
de la pyramide
de l'arbre tandis
que maintenant
le "LE"
a disparu pour
la plupart sauf
dans la région
de Penmarch
où, aux
XXIème
siècle
certains portent toujours
le nom LE CARVAL.
Cela peut se
traduire par
les enregistrements
en mairie où,
dans certaines
d'entre elles,
les "L"
étaient
classés
dans "L"
tandis que dans
d'autres mairies
ils étaient
classés
dans "C".
Puisque les
obligations
de registres
se situent au
milieu de XVIème
siècle,
il n'est pratiquement
pas possible
d'aller au delà
dans l'époque
du temps sauf
pour une catégorie
de personnes,
ce qui n'est
pas le cas ici.
Certains historiens
ont cherché
les origines
bien au-delà
mais trouvent
les mêmes
écueils
dans leurs recherches.
Il y a la particularité
de trouver les
CARVAL dans
le Pays Bigouden
et le Cap Sizun
pour plus de
90% des personnes
au XXème
siècle.
Cependant, sur
la partie possible,pour
l'instant, il
n'est pas établi
de lien entre
les familles
CARVAL du Pays
Bigouden et
celles du Cap
Sizun ce qui
semble assez
curieux. Peut-être
faut-il remonter
plus haut pour
en trouver.
|
3.
Jean Alain LE CARVAL
: ses enfants
Jean
Alain LE
CARVAL
se marie
en 1806
à
Plonéour,
à
Catherine
GADONNA
dont la
famille
habite Kéréon
à
Plonéour.
La famille
GADONNA
habite Plonéour
depuis qu'il
est possible
de trouver
une trace.
De leur
union naît
7 enfants
: 1.
Marie Catherine
LE CARVAL:
1810-1852
qui se marie
à
Alain LE
CORRE :
8 enfants 2.
Jean Marie
CARVAL
: 1813-1863
qui se marie
à
Urbanne
QUILLIEC
puis à
Tudyne LE
GUEN : 14
enfants 3.
Noël
LE CARVAL
: 1815-1815 4.
Jean LE
CARVAL :
1819-1871
qui se marie
à
Louise LE
GARREC :
8 enfants 5.
Corentin
LE CARVAL
: 1823-1905
qui se marie
à
Anne LE
CALVEZ :
8 enfants 6.
Yves LE
CARVAL :
1826-1892
qui se marie
à
Corentine
LE GARREC
puis à
Jeanne LE
LOCH : 12
enfants 7.
Catherine
LE CARVAL
: 1829-1855
qui se marie
à
Henri BOIS
: 1 enfant
Jean
Marie CARVAL né
en 1813
ne porte
pas, à
sa naissance,
"LE
CARVAL"
mais simplement
"CARVAL",
tous les
autres enfants
portent
"LE
CARVAL".
Jean CARVAL
(1813-1863)
sera premier
adjoint
au maire
de Plonéour-Lanvern,
Pierre
Jean
DANIEL.
Jean
CARVAL né
en 1819
et son
frère
Yves
CARVAL
1826
se marient
à
2 soeurs
LE GARREC,
Louise
pour
Jean
et Corentine
pour
Yves.
Jean
Alain LE CARVAL
a donc 51 petits-enfants.
De ces enfants je
suis de la branche
de Corentin LE CARVAL
(1823-1905)
|
4.
Corentin LE
CARVAL : ses
enfants
Corentin
LE CARVAL
se marie
le 13
juillet
1848
à
Plonéour-Lanvern,
à
Anne
LE CALVEZ.
De leur
union
naît
8 enfants
: 1.
Inconnu
LE CARVAL
(1849-1849) 2.
Jean
Marie
LE CARVAL
(1851-1878)
qui
se marie
à
Jeanne
LE HÉNAFF
: 1
enfant 3.
Catherine
Anne
LE CARVAL
(1853-1893)
qui
se marie
à
Jean
Vincent
Le CLÉACH
puis
à
Daniel
LE FAILLER
: 7
enfants 4
. Jean
Corentin
LE CARVAL
(1855-1942)
qui
se marie
à
Jeanne
LAGADIC
puis
à
Marie
Catherine
BALOUIN
: 8
enfants 5.
Corentin
LE CARVAL
(1857-1940)
qui
se marie
à
Anne
BALOUIN
: 9
enfants 6.
Jacques
CARVAL
(1859-1924)
qui
se marie
avec
Marie
Louise
TANNEAU
: 13
enfants 7.
François
LE CARVAL
(1862-1944)
célibataire 8.
Marc
CARVAL
(1867-1928)
qui
se marie
à
Rosalie
LOUSSOUARN
: 11
enfants
Corentin
LE CARVAL
et Anne LE CALVEZ
ont 8 enfants
dont 2 portent
seulement le
nom CARVAL,
Jacques et Marc,
les
autres
sont
LE CARVAL.
Ils ont 49 petits
enfants. De
ces enfants
je suis dans
la branche Jacques
CARVAL
|
5.
Jacques
CARVAL (1859-1924) :
ses enfants
Jacques
CARVAL
se
marie
le
24
septembre
1885
à
Saint
Jean
Trolimon,
à
Maire
Louise
TANNEAU.
De
leur
union
naît
13
enfants
: 1.
Jacques
CARVAL
(1886-1916)
qui
se
marie
à
Marie
Louise
KERLOC'H
:
2
enfants 2.
Marie
Louise
CARVAL
(1888-1893) 3.
Anne
Catherine
CARVAL
(1889-1957)
qui
se
marie
à
Jean
Marie
TANGUY
:
6
enfants 4.
Jean
Marie
CARVAL
(1891-1954)
qui
se
marie
à
Yvonne
LE
REUN
:
2
enfants 5.
Marie
Louise
CARVAL
(1893-1896) 6.
Anne
Michelle
CARVAL
(1894-1894) 7.
Marie
Michelle
CARVAL
(1896-1980)
qui
se
marie
à
Pierre
LE
BRUN
:
5
enfants 8.
Joseph
CARVAL
(1898-1900) 9.
Jean
Louis
CARVAL
(1900-1960)
qui
se
marie
à
Jeanne
OLLIVIER
puis
à
Jeanne
LE
LOCH
:
4
enfants 10.
Marie
Josèphe
CARVAL
(1901-1902) 11.
Corentin
CARVAL
(1903-1905) 12.
Alour
CARVAL
(1906-1966)
qui
se
marie
à
Rosalie
LE
DREZEN
:
5
enfants 13.
Léocadie
CARVAL
(1910-1912)
Jacques
CARVAL
et Marie
Louise TANNEAU
ont 13 enfants.
Ils ont
24 petits
enfants.
De ces enfants
je suis
dans la
branche
Jacques
Yves CARVAL.
Certains
généalogistes,
pour ne
pas dire
la plupart,
indiquent
via les
sites de
généologie
que Jacques
CARVAL est
né
en 1859
et décédé
en 1889,
qu'avant
d'épouser
Marie Louise
TANNEAU
il a eu
une autre
union avec
une personne
qui n'est
jamais citée,
donnant
comme enfant
Jacques
Yves CARVAL.
Ces données
internet
sont erronnées.
Jacques
CARVAL n'est
pas décédé
en 1889
mais en
1924 à
TRÉGUENNEC.
Il est possible
de voir
son nom,
et sa signature,
dans tous
les actes
de naissances
de ses enfants
et, pour
certains
hélas,
les actes
de décès.
Il est possible
également
de voir
son nom
et sa
signature
sur d'autres
actes de
naissances,
ou
autres,
de sa famille
proche.
De
même
pour
Marie
Josèphe
née
en
1901,
il
lui
est
attribué
un
mariage
alors
qu'elle
est
décédée
en
1902.
Elle
n'a
pas
pu
se
marier
en
1920
comme
certains
l'indiquent.
Quant
au
monsieur
qui
lui
est
cité
comme
mari,
il
est
bien
marié
en
1920
à
une
autre
femme.
|
6.
Jacques
CARVAL (1886-1916)
: ses
enfants
Jacques
CARVAL
(*1)
se
marie
le
11
septembre
1911
à
Plonéour-Lanvern,
à
Maire
Louise
KERLOC'H. (*2).
De
leur
union
naît
2
enfants
1.
Jean
Louis
Jacques
CARVAL
(1913-1989)
qui
se marie
à
Marie
Thérèse
FAOU
(*3)
: 3
enfants
dont
Armand CARVAL 2.
Marie
Jeanne
Henriette
CARVAL
(1915-2010)
qui
se marie
à
Daniel
COIC
: 2
enfants
Jacques
CARVAL
(*)
et Marie
Louise
KERLOC'H
ont
2 enfants.
Ils
ont
5 petits
enfants.
De ces
enfants
je suis
dans
la branche
Jean
Louis
Jacques
CARVAL
(*1)
Jacques
CARVAL
connaîtra
ses
2 enfants
(1913
et 1915)
mais
décède
en 1916.
Il ne
connaîtra
donc
jamais
ses
petits-enfants. (*2)
Le frère
aîné
de Marie
Louise
KERLOC'H,
Jean
KERLOC'H
(1872-1928)
se marie,
à
Plonéour-Lanvern,
en 1895
à
Anne
Marie
CARVAL
(1878-1920).
Tous
deux
sont
natifs
de Plonéour-Lanvern.
Ce couple,
purement
plonéouriste,
quittera,
en 1898,
Plonéour-Lanvern
pour
s'installer
définitivement
à
Plonéis.
Marie
Louise
KERLOC'H
n'avait
que
5 ans
lors
du mariage
de son
frère. (*3)
Ma mère
bien
que
la fille
de Jean
Marie
LE FAOU
ne porte
pas
le nom
LE FAOU
mais
FAOU
un oubli
à
la mairie
fait
qu'elle
ne porte
pas
tout
à
fait
le même
nom
que
sa soeur
et ses
frères.
A noter
aussi
que
pour
l'un
de ses
frères
le prénom
usité
est
le second.
Cela
était
courant
à
l'époque.
|
7.
Armand
CARVAL
:
Même
si
les
généalogistes
indiquent
LE
CARVAL
pour
l'ensemble
de
la
branche
LE
CARVAL
depuis
1555
certains
d'entre
nous
l'ont
perdu
au
fil
des
années
et
d'autres
l'ont
conservé.
Je
n'ai
pas
LE
CARVAL
mais
simplement
CARVAL
comme
indiqué
dans
les
tableaux
ci-avant.
Armand CARVAL
|
8.
LE
CARVAL
à
PLONÉOUR
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
n'est
pas
le
premier
LE
CARVAL
à
venir
ou
d'être
présent
à
Plonéour.
En
1736
Yves
LE
CARVAL
de
Plomeur,
en
se
mariant
à
Jeanne
LE
FAOU,
fait
venir
à
Plonéour
les
LE
CARVAL.
On
les
trouve
à
Kérambleudou,
à
Kéricun
en
1776
mais
Kéricun
se
trouve
dans
la
paroisse
de
Lanvern.
Il
est
difficile
de
savoir
exactement
l'époque
où
les
LE
CARVAL
sont
à
Plonéour
d'autant
qu'il
n'y
a
pas
de
registres
au
delà
d'une
certaine
période.
Pendant
toute
la
période
où
Jean
Alain
LE
CARVAL
est
maire
de
Plonéour,
puis
maire
de
Plonéour-Lanvern,
son
père
fera
partie
de
son
conseil
municipal.
Plus
tard
un
de
ses
petits-enfants,
Jean
Marie
CARVAL
de
Kéréon
deviendra
premier
ajoint
au
maire,
pour
une
période,
lorsque
Pierre
Jean
DANIEL
est
maire.
|
9.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
ses
frères
:
Les
parents
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
sont
Alain
LE
CARVAL
(1758-1836)
et
Marie
LE
DRÉAU
(1756-1809)
comme
indiqué
sur
son
acte
de
baptême.
Le
couple
Alain
LE
CARVAL-Marie
LE
DRÉAU
a
10
enfants.
Ils
sont
mariés
le
9
février
1779. 1.
Alain
LE
CARVAL
(1780-1780) 2.
Jean Alain LE CARVAL
(1781-1836)
marié
à
Catherine
GADONNA
:
8
enfants 3.
Marie
Anne
LE
CARVAL
(1783-1817)
mariée
à
Nonna
LE
BOENNEC
:
13
enfants 4.
Yves
Joseph
LE
CARVAL
(1785-1823)
marié
à
Marie
Louise
MAVIC
:
3
enfants 5.
Alain
Yves
LE
CARVAL
(1788-1843)
marié
à
Marguerite
LE
CORRE
:
9
enfants 6.
Anne
LE
CARVAL
(1791-1832)
mariée
à
Jean
Marie
GUÉGUEN
-
7
enfants 7.
Marie
LE
CARVAL
(1791-1791) 8.
Catherine
LE
CARVAL
(1793-1859)
mariée
à
Henri
GLOAGUEN
:
5
enfants 9.
Pierre
LE
CARVAL
(1795-1832)
marié
à
Jeanne
ARNOULT
:
2
enfants 10.
Marie
Anne
LE
CARVAL
(1802-1809)
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
donc
47
neveux
et
nièces.
|
9.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
la
révolution
française
de
1789
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
un
peu
plus
de
7
ans
lors
de
la
Révolution
Française
de
1789.
Un
âge
suffisant
pour
se
rappeler
de
ces
événements
même
si
le
système
de
communication
était
différent
de
celui
de
maintenant.
En
1789,
Jean
Alain
LE
CARVAL
était
à
Penmarch
avec
ses
parents,
ses
frères
et
sa
soeur.
|
10.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
ses
parents
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
se
marie
en
1806.
Il
a
25
ans,
sa
femme
n'a
pas
16
ans.
S'il
n'est
pas
l'aîné
de
la
famille
il
le
devient
par
obligation
puisque
le
premier
enfant
du
couple
de
ses
enfants,
Alain
né
en
1780,
n'a
pas
survécu.
Jean
Alain
LE
CARVAL
n'a
pas
28
ans
lors
du
décès
de
sa
mère,
Marie
LE
DRÉAU,
en
1809.
Le
plus
jeune
des
enfants
a
14
ans
lorsqu'ils
perdent
leur
mère.
Alain
LE
CARVAL,
leur
père
ne
se
remarie
pas.
Sur
les
10
enfants
du
couple
2
ne
survécurent
pas
et
la
dernière
née
en
1802
décède
à
7
ans.
Au
décès
de
sa
femme,
Alain
LE
CARVAL
a
51
ans.
Né
à
Kérouil
en
Penmarch
il
est
à
Langrouguen
où
il
est
"laboureur
de
terre".
Beaucoup
des
LE
CARVAL
sont
marins
et
le
seront
par
la
suite.
Alain
LE
CARVAL
vient
à
Plonéour
en
1800,
à
Lescoulouarn.
Sa
dernière
fille,
Marie
Anne
née
en
1802
naît
à
Lescoulouarn.
En
1800
Jean
Alain
LE
CARVAL
a
19
ans.
Lescoulouarn
est
situé
en
prolongation
de
Kéréon.
La
proximité
fera
qu'en
1806
il
se
marie
à
Catherine
GADONNA
le
1er
juillet.
Sur
son
acte
de
mariage
il
signe
"Jean
Allain
Le
Carval".
A
sa
naissance
il
n'y
a
pas
de
"2
L"
à
Alain.
Il
n'y
aura
pas
non
plus
sur
les
autres
actes
de
naissance.
Lors
de
la
célébration
du
mariage
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
il
y
a
4
témoins
:
Alain
LE
CARVAL
père
du
marié,
Jacques
GADONNA,
père
de
la
mariée,
Jean
Marie
GADONNA,
frère
de
la
mariée
tous
trois
habitant
la
commune
de
Plonéour
et
Nonna
BOENNEC,
beau
frère
du
marié.
Le
mariage
est
célébré
par
Louis
Pierre
MERMET,
secrétaire
de
mairie
de
Plonéour,
délégué
pour
remplir
la
fonction
d'Officier
d'État
Civil.
|
11.
Jean
Alain
LE
CARVAL
et
sa
profession
:
Jean
Alain
LE
CARVAL
est,
comme
son
père,
cultivateur
à
Penmarch
d'abord
où
il
aide
ses
parents
puis
à
Kéréon
à
Plonéour
à
partir
de
1806
lorsqu'il
se
marie
à
Catherine
GADONNA.
Comme
son
père
Jean
Alain
LE
CARVAL
sera
veuf
puisqu'il
perd
sa
femme
en
1831
alors
qu'il
n'a
pas
50
ans.
Marié
le
1er
juillet
1806,
il
résidera
presque
30
ans
à
Kéréon
pendant
lesquelles
il
sera
maire
17
ans
et
7
mois.
S'il
a
bien
été
adjoint
au
maire,
il
a
dû
être
également
conseiller
municipal
quelque
temps
avant.
|
12.
Jean
Alain
LE
CARVAL
en
mairie
:
Voici
la signature de Jean-Alain LE
CARVAL sur tous
les
actes
de
naissances,
de
mariages,
de
décès
et
documents
administratifs
de
la
commune
de
Plonéour
et
celle
de
Plonéour-Lanvern
ensuite.
Ce
qui
peut
frapper
c'est
que
dans
sa
signature
il
signait
J.
alaincarval
maire,
encerclant
son
nom.
Le
premier
acte
de
naissance
qu'il
signe
est
du
17
avril
1816
en
tant
que
maire.
Cependant,
il
signe
également
l'acte
de
naissance
du
5
février
1816
dont
le
maire
est
Yves
ARNOULT,
Jean
Alain
CARVAL
étant
adjoint
au
maire
mais
le
12
février
1816
il
indique
être
maire.
S'il
est
bien
né
"Jean
Alain
Le
CARVAL,
il
se
peut
bien
qu'il
soit
appelé
"Alain
CARVAL"
comme
son
père.
Sur
son
acte
de
décès
du
23
avril
1836,
il
est
indiqué
"Allain
Le
Carval,
ancien
maire
de
Plonéour".
Là
il
y
a
aussi
"2
L"
à
Alain,
donc
Allain". Très
souvent
le
second
prénom
était
celui
d'usage.
Son
grand
père
s'appelait
aussi
Allain
Le
Carval.
De
par
sa
signature,
son
nom
était
déjà
"alaincarval".
Il
faut
se
remettre
dans
la
période
d'autre
fois.
De
même,
sur
son
acte
de
décès,
il
est
mis
"veuf
de
Catherine
LE
GADONNA.
Là
aussi
le
"Le"
est
mis
parfois
et
pas
dans
d'autres
cas.
|
13.
La
plus
longue
longévité
dans
la
descendance
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
:
Lorsque
la
rencontre
des
CARVAL
a
été
faite,
le
22
mai
2016
à
PLONÉOUR-LANVERN
la
plus
longue
longévité
de
la
descendance
de
Jean
Alain
LE
CARVAL
est
Louise
KERLOC'H.
Elle
est
née
le
10
février
1915
à
Plonéis
et
décédée
le
20
février
2010
à
QUIMPER,
à
95
ans
et
10
jours.
Elle
est
la
fille
de
Jean
KERLOC'H
et
Anne
Marie
CARVAL.
Sa
cousine
Marie
CARVAL
née
le
15
octobre
1915,
décédée
le
26
juin
2010,
soit
94
ans
7
mois
11
jours,
fille
de
Jacques
Yves
CARVAL
et
Marie
Louise
KERLOC'H
ont
eu
un
parcours
presque
identique.
Elles
sont
nées
la
même
année
et
décédées
la
même
année.
Jean
KERLOC'H
et
Marie
Louise
KERLOC'H
étaient
frère
et
soeur.
Depuis
le
2
septembre
2017,
la
plus
longue
longévité
de
la
descendance
de
Jean
Alain
CARVAL
est
Alain
DAOULAS,
né
le
22
août
1922
décédé
le
10
février
2020.
Alain
DAOULAS
a
la
particularité
d'être,
à
égalité
de
générations,
le
descendant
de
Jean
Alain
CARVAL
et
de
Yves
LE
FORESTIER
de
LESMADEC
qui
fut,
tout
au
long
des
mandatures
de
Jean
Alain
CARVAL,
son
premier
adjoint.
En
2019,
le
plus
jeune
est Raphaël
CARVAL
né
en
2019
se
trouve
en
7ème
génération
directe
avec
la
particularité
d'avoir
dans
sa
liste
de
prénoms
"Jacques"
pour
la
5ème
génération
d'affilée,
son
père
a
Jacques
dans
les
siens,
son
grand
père
aussi,
son
arrière
grand
père
est
Jacques CARVAL
(1886-1916)
et
son
arrière
arrière
grand
père
c'est
Jacques
CARVAL
(1859-1924).
Il
a
aussi
le
plus
grand
écart
d'âge
avec
son
arrière
arrière
grand
père
pour
5
générations
soit
160
ans
(1859-1924)
et
238
ans
avec
Jean
Alain
CARVAL
(1781-1836)
sur
7
générations.
|
|
Retrouvailles
CARVAL
:
Pour
fêter
les
200
ans
de
l'élection
de
Jean
Alain
CARVAL
maire
de
Plonéour,
ses
descendants
ont
organisé
une
rencontre
intergénérationnelle
à
Plonéour-Lanvern
le
22
mai
2016.
150
personnes
se
sont
retrouvées
dans
cette
commune
dirigée
au
début
du
XIXème
siècle
par
leur
aïeul.
Cela
a
été
l'occasion,
pour
beaucoup,
de
rencontrer
pour
la
première
fois
des
membres
de
leur
famille.
La
journée
fut
trop
courte
pour
que
chacun
puisse
faire
de
plus
amples
connaissances
et
se
situer
les
uns
par
rapport
aux
autres.
Chaque
descendant
est
parti
avec
un
diagramme
représentant
son
arbre
généalogique
comme
celui
du
début
de
cette
page
me
concernant,
établi
par
rapport
à
Jean
Alain
CARVAL.
Il
y
avait
des
personnes
en
génération
5,
6,
7
et
8.
La
personne
la
plus
âgée
présente
est
née
en
1927
et
la
plus
jeune
en
2015.
L'éloignement
de
certains,
aujourd'hui,
n'a
pas
suffi
à
les
empêcher
de
venir
à
cette
fête.
Ils
sont
venus
de
Grenoble,
Lyon,
Toulouse,
Rennes
et
d'ailleurs.
En
novembre
2024,
la
personne
la
plus
âgée
est
toujours
en
vie,
ayant
dépassé
97
ans
et
sa
soeur,
présente
également,
la
suit
de
2
ans,
donc
95
ans
et bientôt
96
ans
dans
deux
mois.
|
Il
nous
arrive
tous,
à
un
moment
de
notre
vie,
de
penser
ce
que
pouvait
être
la
vie
de
nos
ancêtres.
Refaire
"Le
chemin
à
l'envers"
permet
de
retracer
une
partie
de
leurs
vies
grâce
aux
écrits
qu'il
nous
reste.
Les
réunir
dans
un
ou
plusieurs
ouvrages
c'est
reculer
leur
oubli
pour
plusieurs
décennies.
A
l'époque,
pas
de
caméra
ni
de
photos
pour
les
ascendants
les
plus
lointains.
Seules
des
signatures
si
un
registre
de
baptême,
de
naissance,
de
mariage,
de
décès
permettaient
de
suivre
leurs
mouvements.
Quant
à
leur
quotidien,
tout
était
précaire
sans
aucune
commodité.
L'hiver
avait
prise
sur
eux
car
les
moyens
de
chauffage
étaient
très
limités.
En
campagne,
le
bois
était
la
premère
matière
qui
servait
à
réchauffer
les
maisons
sur
des
âtres
ouverts
où
le
vent
s'engoufrait,
happant
la
chaleur
émise
par
ces
bûches.
Sur
la
table,
une
nourriture
dérisoire
où
le
pain
servait
de
base.
Les
habitations
aux
murs
épais
avec
des
fenêtres
étroites
empêchaient
parfois
le
soleil
de
réchauffer
les
pièces.
Ces
murs
faits
de
pierres
et
de
terre
n'étaient
toujours
droits.
A
l'intérieur,
dans
les
pièces
principales,
le
sol
en
terre
battue
gardait
l'humidité
remontant
le
long
des
murs.
La
lumière
était
celle
du
jour,
la
chaleur
celle
du
soleil.
Sans
même
remonter
si
loin
dans
le
temps,
partout
dans
les
campagnes
on
retrouvait
ce
paysage.
S'il
nous
reste
des
écrits,
tout
le
monde
ne
savait
pas
lire
ni
écrire
ni
compter.
Cela
était
réservé
à
une
catégorie
de
personnes.
Ici
dans
ma
région
point
besoin
de
reculer
si
loin
pour
se
souvenir
de
ces
habitations
modestes.
Dans
certains
coins
l'électricité
ne
vint
qu'après
les
années
50.
Les
bougies,
les
lampes
à
pétrole
servaient
à
éclairer
les
longues
soirées
d'hiver
devant
ces
cheminées
ouvertes.
Le
mot
"confort"
s'il
existait
dans
le
dictionnaire
ne
trouvait
pas
sa
prolongation
dans
la
réalité.
Il
y
avait
cette
différence
entre
la
vie
dans
les
campagnes
et
dans
les
bourgs
des
villes.
Aujourd'hui
cette
différence
perdure
entre
les
citadins
et
les
campagnards.
C'est
pour
cela
que,
petit
à
petit,
certains
ont
quitté
les
campagnes
pour
vivre
en
ville
dans
le
confort
qui
n'existait
pas
chez
eux.
La
présentation,
ici,
n'est
qu'un
petit
aperçu
de
"le
chemin
à
l'envers"
dans
lequel
nous
devrions
puiser
des
idées
afin
d'être
moins
exigeants.
D'hier
et
d'aujourd'hui,
le
contraste
est
grand,
il
y
a
tant
de
choses
à
savoir
car
si
nous
sommes
là,
ce
n'est
pas
par
hasard
mais
grâce
à
ceux
qui
ont
tracé
le
chemin
avant
nous.
|
L'idée
de
réaliser
une
journée
de
rencontre
pour
une
cousinade
des
CARVAL
est
née
lors
d'une
conversation
en
2014,
sur
la
place
de
la
mairie
à
Plonéour-Lanvern.
Pour
réaliser
une
telle
rencontre
il
faut
avoir
une
grande
partie
de
son
arbre
généalogique
comme
référence.
A
l'époque
je
n'avais
absolument
rien.
Si,
grâce
à
ma
mémoire,
je
pouvais
avoir
les
contours
j'étais
loin
de
me
douter
que
la
branche
dont
nous
dépandions
était
si
grande.
Partant
de
cette
idée,
je
commence
à
constituer
l'arbre
mais
je
ne
savais
pas
jusqu'où
j'allais.
Tout
d'abord
j'ai
choisi
un
logiciel
de
généalogie
qui
me
permettrait
de
construire
une
base
de
données.
Comme
je
savais
que
notre
descendance
avait
eu
Jean
Alain
CARVAL,
maire
de
Plonéour,
par
la
suite
devenu
1er
maire
de
Plonéour-Lanvern
en
organisant
le
rattachement
de
Lanvern
à
Plonéour.
Le
thème
est
trouvé
pour
avancer
dans
cette
direction,
faut-il
encore
retrouver
toutes
les
branches
et
toutes
les
ramifications
de
la
descendance
mais
aussi
des
ascendants
de
Jean-Alain
CARVAL.
Commence
alors
le
long
chemin
vers
cette
construction
de
l'arbre,
compliqué
comme
bien
d'autres.
Ce
chemin
me
mène
vers
les
registres
des
différentes
communes
concernées.
La
lecture
des
actes
est
parfois
difficile.
Même
si
j'ai
eu
l'habitude
de
déchiffrer
des
écritures
manuscrites,
ici
c'est
encore
différent
car
dès
que
l'on
remonte
vers
les
années
1800,
cela
devient
souvent
difficile.
Si
certains
ont
fait
la
paléographie
c'est-à-dire
l'étude
des
écritures
anciennes,
je
n'ai
rien
fait
de
cela.
Dans
un
1er
temps,
je
réunis
11
000
noms
dans
ma
base
de
données,
sachant
que
les
familles
sont
imbriquées,
j'ai
l'impression
d'être
dans
un
système
sans
fin
qui
s'élargit
au
fil
des
semaines
et
des
mois.
Puis
ces
recherches
s'arrêtent
en
début
2015
pour
reprendre
à
la
fin
de
l'année
car
l'idée
du
thème
reste
en
mémoire.
Je
vois
que
je
suis
loin
d'être
au
bout
de
ce
chemin
et
j'irai
jusqu'à
près
de
30
000
noms.
Puisque
l'idée
est
là,
il
nous
faut
faire
la
rencontre
en
2016
que
l'on
prévoit
au
22
mai.
Dès
que
les
annonces
sont
faites,
dans
les
médias,
nous
la
peaufinons
par
des
réunions
régulières
hebdomadaires.
Des
anecdotes
et
des
surprises
il
va
y
en
avoir.
Je
crée
un
site
internet
pour
l'occasion.
Cela
me
vaut
une
demande
de
TF1
désirant
couvrir
ce
sujet
mais
TF1
voulait
une
cousinade
d'environ
600
personnes
alors
que
nous
avions
d'abord
pensé
à
300
puis
descendu
à
150.
Je
reçois
également
une
demande
d'un
journaliste
parisien.
Il
viendra
couvrir
l'événement.
Pour
que
cette
journée
soit
mémorable,
j'ai
eu
l'idée
de
dresser
un
diagramme
pour
chaque
descendant
présent,
en
prenant
comme
référence
Jean
Alain
CARVAL.
J'avais
des
diagrammes
sur
5,
6,
7,
8
générations.
J'essaie,
autant
qu'il
m'est
possible,
de
réaliser
un
diagramme
complet
ce
qui
fait
augmenter
la
base
de
données.
Puisque
c'est
grâce
aux
écrits
qu'il
nous
a
été
possible
de
remonter
le
temps,
je
raconte
dans
cet
ouvrage
tout
ce
qui
a
permis
de
réaliser
cette
journée
avec
toutes
les
personnes
qui
ont
voulu
s'associer
au
projet.
Que
cela
permette
de
proroger
le
temps
et
de
connaître
les
différentes
branches
de
la
descendance
Jean
Alain
CARVAL
puis
simplement
celle
des
CARVAL
depuis
1600
qui
se
trouve
dans
la
plupart
des
branches
des
familles
du
Pays
Bigouden.
Lors
de
ces
recherches
je
ne
suis
pas
arrivé
à
faire
le
pont
avec
les
CARVAL
du
Cap-Sizun
qui
sont
aussi
nombreux.
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vie
de
Jean-Alain
LE
CARVAL
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