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1.
Les
hameaux :
Une
vue générale d'une
partie d'un hameau se situant en
zone agricole permet d'apercevoir
des habitations diffuses créées
il y a plus de 50 ans. De la vue
écrasée prise d'en
haut l'impression est donnée
d'avoir un tout plat du champ agricole
et des maisons en face. C'est juste
un effet d'optique car entre les
maisons et le champ au 1er plan,
il y a une route puis une vallée
assez profonde que le visuel efface.
Les hameaux étaient constitués
de maisons d'habitations pour les
agriculteurs construites en pierres
du pays
quand plus tard d'autres maisons
se sont construites, dans les années
1960, en briques aux ouvertures
parfois ornées de pierre
de taille. Au fil des années,
les agriculteurs, dans ces fermes
peu étendues de 8 à
15 hectares, ont pris leur retraite
puis sont partis pour l'éternité.
Leur départ met fin à
ces habitations parfois sommaires,
entourées de granges, d'écuries
ou de crèches construites
dans ces pierres du pays. Un patrimoine
à garder bien évidemment.
Du PLU du 01.02.2022 supprimant
les zones Nr, il n'est plus possible
de faire une extension puisqu'elle
serait en infraction par rapport
au code de l'urbanisme. Autant dire
que si les maisons étaient
exigues ou trop petites, il va falloir
faire avec l'existant sans penser
à une extension, ce qui était
encore possible jusqu'au 31 janvier
2022 sauf à se trouver face
un "sursis à statuer"
pour des demandes faites avant cette
date. |
2.
Les
hameaux :
Cette
maison, en bord de route dans un
hameau, montre la beauté
de la construction d'époque
alors qu'aujourd'hui c'est un
peu le "légo"
empilé pour construire
les murs extérieurs comme
la partie gauche sur la photo.
Ce qui était assez surprenant
était qu'à l'époque,
les maisons étaient recouvertes
d'un ciment granuleux destiné
à recevoir de la chaux
pour lui donner un aspect de
ravalement. Aujourd'hui ce ciment
est retiré et les pierres
sont jointées pour donner
un aspect de maisons bretonnes
à l'opposé des
constructions rapides faites
de quatre murs en briques, de
fenêtres de hauteur aussi
hautes et un toit
plat
où les ardoises sont
remplacées par du zinc
ou autre matériau l'imitant.
C'est un nouveau genre de maisons
que l'on retrouve dans les cités
mélangées à
des maisons construites dans
la tradition bretonne aux toits
triangulaires. Les nouvelles
constructions présentent
des garanties moi-disantes de
consommation d'énergie.
C'est un point important à
côté des autres
constructions plus anciennes.
Pour autant, il n'est pas possible
de penser à les démolir.
Au devant de cette maison, une
autre est visible avec des murs
en pierres du pays dont un permis
d'extension a été
refusé à plusieurs
reprises dès lors que
toutes les zones Nr ont été
supprimées. |
3.
Anciennes
demeures non étoilées
:
Il
existe dans la campagne
de Plonéour-Lanvern,
de nombreux anciens bâtiments,
maisons anciennes qui avaient
été construites
de cette manière,
qu'aujourd'hui, faute d'être
habitées, elles ont
fini par perdre leur toit,
voire leurs murs. Néanmoins
il y a aussi d'autres, dans
un état meilleur
qui sont des anciennes granges
ou maisons qui sont la convoitise
de personnes souhaitant
les rénover. Leur
position, même si
elles étaient démolies,
ne permet pas de retrouver
un terrain susceptible d'avoir
une vocation agricole. Leur
état permet une rénovation
à condition de changer
sa destionation. Au PLU
de 2022, il y a 53 bâtiments
qui ont été
étoilés susceptibles
d'être rénovés.
Comme les zones Nr ont été
supprimées, une extension
est impossible. Certaines
demeures pourront être
reprises quand d'autres
ne le pourront pas sauf
à modifier le système.
Certains se sont exprimés
contre ces possibles rénovations
en indiquant un mitage.
Pourtant beaucoup d'entre
eux ont profité de
ce système pour rénover
des anciennes fermes. Il
y a lieu de garder ce patrimoine
et même de densifier
des hameaux au lieu de vouloir
densifier des endroits et
vouloir en raser d'autres.
Ce n'est pas demain que
cela sera possible non plus.
Ces anciens bâtiments
ne sont pas étoilés
et risquent de rester dans
cet état jusqu'à
effondrement total alors
qu'il est possible de faire
autre chose. |
4.
Anciennes
demeures étoilées
:
Les
murs de cette maison
montrent aussi la conception
en pierre du pays qui
ont été
jointées. Le
pignon est recouvert
de lierres. Autour c'est
abandonné
depuis quelques années.
Il est dit que les pierres
ou les murs se souviennent
des personnes ayant
habité dans des
maisons. C'est un endroit
où ma famille
a été
durant quelques années,
ma grand'mère
étant la locataire
des lieux. Mon père
m'a souvent raconté
l'histoire de ces endroits.
En 2019 un acheteur
a été
adjudicataire de cette
maison qui comprend
aussi une grange et
du terrain. Cet achat,
dans le but de restaurer
qu'importe
les raisons, a été
contrarié par
un droit de préemption
agricole lancé
par un agriculteur qui
fait intervenir la
safer.
La préemption
portait uniquement sur
l'une des parcelles
comprenant cet ensemble
vendu aux enchères.
En préemptant,
il est forcé
que la préemption
porte, non pas sur une
partie, mais sur l'adjudication
elle-même comprenant
donc la maison, la
grange et le terrain. Bien évidemment
la safer, exerçant
son droit de préemption,
prend la totalité
à la suite d'un
procès qui a
rendu son verdict en 2021.
Depuis cette date, l'herbe
pousse, pousse et pousse
avec ronces, envahissant
les alentours y compris
la maison. En 2022,
au PLU la
grange est étoilée
indiquant, dans ce cas,
qu'il serait possible
de lui changer de destination. |
5.
Anciens
bâtiments
étoilés
:
Derrière
ces lierres et ces
fleurs qui grandissent
à bonne hauteur,
se cache une grange
construite avec
des pierres du pays.
C'est un patrimoine
à sauvegarder
d'autant qu'une
rénovation
n'aurait pas d'impact
sur une emprise
au sol agricole
pour la bonne raison
que cet espace ne
peut pas être
travaillé
en agriculture.
Puisqu'il est écrit
qu'il faut limiter
la consommation
des terres, ici
la question ne se
pose même
pas. On est loin
de l'incohérence
qu'il
suffit de voir en
cliquant sur le
mot en surbrillance.
La plupart de ces
anciens bâtiments
sont recouverts
de plaques amiantées
comme c'était
souvent le cas,
étant entendu
qu'au tout départ
le toit était
recouvert de chaume.
La suppression des
zones Nr tend à
dire que plus aucune
extension n'est
possible sauf à
refaire une refonte
du PLU. Si l'on
prend l'exemple
de Tréguennec,
les zones Nr ont
été
gardées sur
les hameaux. On
voit des extensions
en cours pendant
qu'à Plonéour-Lanvern,
ces hameaux risquent
de disparaître
en utilisant la
force des pelleteuses
et des tracteurs
pour niveler le
sol. Pour quel gain
d'espace quand il
est vu beaucoup
de parcelles non
cultivées.
Qu'il soit laissé
l'initiative aux
investisseurs pour
éviter la
disparition de ces
anciennes demeures
ou bâtiments
qui font partie
du patrimoine. Les
maisons à
toit
terrasse
ne sont pas un patrimoine
breton mais une
"mode"
qui répond
à d'autres
impératifs.
Il y a 53
bâtiments
étoilés
sur le règlement
graphique du PLU. |
6.
Hameaux
et agriculture
:
Jadis,
les hameaux
constituaient
la vie agricole
avec des petites
structures allant
de 8 à
15 hectares.
Ces hameaux
avaient un cadre
de vie en commun.
Aujourd'hui,
les petites
structures ont
toutes disparu
sauf une qui
se trouve enclavée
au coeur des
constructions.
Il est forcé
qu'il y ait
une cohabitation
entre les nouvelles
constructions
et l'agriculture.
Des constructions
déjà
citées
comme à
l'impasse de
Stangoulinet,
les Roches Vertes
mais surtout
le premier lotissement
dans l'allée
des épicéas,
qui est présent
tout comme au
Veuz, Kéruc,
Kersulec
et bien d'autres.
Les habitants
ont été
obligés
de dresser des
clôtures
assez hautes
pour éviter
toutes sortes
de nuisances.
Les cultures
intensives de
maïs, qui
dépassent
les hauteurs
des clôtures
mais il y a
aussi tout le
travail de base
avec épandages,
dispersion de
produits que
ces habitations
doivent parfois
subir car il
n'y a pas de
séparation
physique entre
les lotissements
et les champs
agricoles. Ici,
sur la photo,
c'est une distance
d'environ 1
mètre
ce qui est peu.
A ces endroits,
des parcelles
constructibles
ont perdu cette
destination
au profit de
leur classement
en zone A. Toutes
les parcelles
éparses
remises en zone
A ne peuvent
pas servir l'agriculture
mais servent
davantage à
monter des habitants
les uns contre
les autres.
Des évolutions,
il faut aussi
remettre les
débats
au centre et
éviter
des incohérences.
Hélas,
il en demeure
et, au surplus,
il en est créé. |
7.
Hameau
de
Hellès
:
Le
hameau de
Hellès
est désormais
à
la périphérie
des zones
artisanales,
commerciales.
De par sa
situation,
il est logique
que ce hameau
puisse défendre
ses particularités.
Si les pierres
pouvaient
parler,
c'est dans
ce hameau
qu'est née
ma grand
mère
maternelle
au début
du siècle
dernier,
elles pourraient
en raconter.
Son grand-père
était
un personnage
très
connu dans
Plonéour-Lanvern
dont Hellès
était
attaché
à
son nom
puisqu'il
était
connu ainsi.
Il est conseiller
municipal
de la première
mandature
de Pierre-Jean
DANIEL en
1852. De
ses descendants
il y aura
plusieurs
maires mais
aussi un
Conseiller
Général
et Sénateur.
Le hameau
de Hellès,
désormais
dit "Le
Hellès",
voit également
croître
le nombre
de passages,
en son centre
puisque
certains
utilisent
cette route
pour aller
aux divers
points de
Kerlavar,
en évitant
le bourg.
Il n'y a
plus de
ferme à
ces endroits
de Hellès,
comme par
le passé.
Comme beaucoup
d'autres
hameaux,
les murs
des bâtiments
étaient
faits avec
les pierres
du pays.
Il y a lieu
de garder
ce patrimoine
qui n'est
pas étoilé,
ce qui peut
paraître
étonnant.
|
7.
Hameau
un peu
plus
loin
:
En
continuant
la route
de Hellès,
en prenant
à
droite,
on voit
ce
hameau
qui
donne
un cachet
au paysage.
C'est
la vision
typique
avec
maison,
grange,
attenants,
cour
et hangar.
C'est
la norme
avec
un espace
important
tout
comme
des
constructions
en pierres
du pays.
Elles
aussi,
si elles
pouvaient
parler,
vous
diront
que
de cet
endroit
a donné,
dans
les
générations
suivantes,
un maire,
un conseiller
général
et Sénateur,
montrera
que
Plonéour-Lanvern
va,
au-delà,
de ses
frontières
naturelles
pour
la faire
connaître.
Le nombre
de hameaux
est
importants
puisqu'ils
constituaient
les
espaces
des
petites
fermes
avec
leurs
structures
d'antan.
Le balayage
vertical
actuellement
opéré
ne va
pas
satisfaire
tout
le monde.
Les
nouvelles
applications
du nouveau
PLU
opposable
est
en contradiction
avec
lui-même
tendant
à
limiter
la consommation
d'espace
agricole
pour
entrer
dans
cette
optique
ZAN.
Dans
de numbreux
hameaux,
des
hangars
existent.
L'espace,
au sol,
est
déjà
pris.
Il faut
aussi
relever
qu'en
face,
il y
a des
surfaces
agricoles
non
travaillées
en ne
tenant
pas
compte
des
obligations
de jachère. |
8.
Hameau
en
ville
:
Sur
la
route
de
Saint-Jean,
une
parcelle
agricole
passe
en
constructible
pour
11
logements.
Sans
préjuger,
il
est
assez
normal
de
comprendre
qu'avec
le
projet
d'augmenter
le
nombre
d'habitants
il
va
falloir
pousser
les
murs.
C'est
chose
assez
logique
qui
rime
avec
mathématique.
La
situation
de
cette
parcelle
est
comprise
dans
le
périmètre
du
bourg
puisque
le
panneau
de
sortie
de
la
ville
est
plus
loin.
Comme
partout,
c'était
aussi
du
terrain
de
petites
fermes
aux
alentours.
Aujourd'hui
ce
terrain
est
en
zone
urbaine
donc
très
logique
d'aller
dans
cette
continuité
globale.
Mais
voilà
situé
en
bord
de
route
départementale,
dans
un
virage,
la
sortie
devra
se
faire
autrement
par
mesure
de
sécurité.
Les
contraintes
amèneront
d'autres
contraintes
où
il
sera
contraint
d'y
tenir
compte.
Même
si
ça
prend
du
temps
cela
se
fera,
à
condition
que
les
11
lots
soient
vendus
car
l'acheteur
regarde
beaucoup
les
emplacements.
Construire
une
maison
ne
peut
pas
être
le
souhait
d'un
matin.
La
densification
de
ce
secteur
s'effectue
et
il
pourrait
en
amener
d'autres. |
9.
Agricole
en
ville
:
Entre
les
deux
bâtiments,
à
droite,
on
entre
dans
la
cour
d'une
ferme
enclavée
entre
des
maisons
construites,
d'autres
en
constructions.
La
ferme
existe
depuis
toujours
avec
des
terrains
épars
ce
qui
oblige
à
voir
passer
à
travers
une
cité,
un
peloton
en
noir
et
blanc,
avec
des
cornes.
Les
champs
disposés
plus
loin
voient
les
vaches
aller
paître
dans
des
paturages
en
passant
entre
des
maisons
mais
restant
aussi
aux
alentours.
Dans
une
ferme,
les
vaches
meuglent,
les
coqs
chantent,
le
cheval
hennit
et
le
tracteur
fait
également
du
bruit.
Les
animaux
défectent
et
se
lâchent
où
bon
leur
semble.
Les
écréments
vont
se
coller
aux
roues
où
déjà
les
nuées
de
mouches
vont
envahir
les
habitations
voisines
avec
les
conséquences.
Les
habitants
seront
considérés
comme
néo-ruraux
puisque
la
ferme
était
en
activité
avant
leur
arrivée.
Il
ne
sera
pas
possible
de
faire
valoir
les
nuisances
à
l'inverse
dans
les
cas
où
les
maisons
étaient
avant.
Une
cohabitation
qui
fera
forcément
grincer
des
dents.
Jusqu'à
quand
? |
10.
Hameaux
et
vaches
:
Il
existe
des
endroits
où
les
vaches
sont
en
pâture
près
des
habitations.
Cela
était
habituel,
par
le
passé,
dans
les
hameaux
puisque
les
habitations
faisaient
partie
intégrante
des
petites
fermes.
Le
nombre
de
vaches
ne
dépassait
guère
20
têtes,
le
plus
souvent
entre
12
et
15.
La
polyculture
ne
permettait
pas
d'avoir
beaucoup
de
bétail
car
dans
les
petites
fermes,
il
se
cultivait
du
blé,
de
l'orge,
de
l'avoine
pour
avoir
de
la
paille,
des
pommes
de
terre
de
toutes
sortes
y
compris
de
"sélection".
Les
prairies
servaient
pour
le
foin.
Par
contre
il
n'y
avait
pas
de
culture
de
maïs,
ce
n'était
pas
compatible
avec
les
céréales
puisque
les
terres
ne
pouvaient
pas
servir
aux
deux
à
la
fois.
Les
surfaces
des
exploitations
ne
le
permettaient
pas.
Aujourd'hui
les
surfaces
sont
multipliées
et
l'on
trouve
des
fermes
de
150,
200
ou
300
hectares
où
les
surfaces
des
céréales
et
du
maïs
sont
à
perte
de
vue.
Il
le
faut
pour
nourrir
la
centaine
de
vaches
ou
deux
cents
suivant
le
cas.
La
proximité
des
vaches
près
des
habitations
est
mal
vue
par
l'ensemble
des
habitants
car
au-delà
de
leur
présence
il
y
a
aussi
la
prolifération
des
mouches
avec
leurs
dégâts. |
11.
Hameaux
anciens
:
Ce
sont
les
restes
d'un
bâtiment
agricole
désormais
en
ville.
Une
restauration
est
effectuée
sur
l'un
des
bâtiments
qui
montre
la
beauté
d'une
maison
construite
avec
des
pierres
du
pays.
Les
constructions
d'antan
avaient
un
cachet
que
beaucoup
veulent
aujourd'hui
sauvegarder.
Ce
qui
subsiste
encore
pourrait
voir
se
joindre
une
réplique
à
ce
qui
manque.
Depuis
50
ans
il
y
a
des
évolutions
dans
les
constructions
et
elles
s'accélèrent.
Entre
obligations
à
construire
face
aux
demandes,
avec
un
pourcentage
mixte,
les
maisons
montent
vite
dans
le
paysage.
Tout
semble
se
rapporter
des
années
1970
où
la
vague
de
constructions
a
atteint
des
sommets.
Aujourd'hui
la
nécessité
de
restreindre
la
consommation
d'énergie
oblige
le
choix
des
matériaux
garantissant
ces
économies.
La
maison
traditionnelle
bretagne
se
voit
voler
parfois
la
vedette
au
profit
de
ces
maisons
à
toit
terrasse
qui
changent
le
paysage.
La
conception
des
maisons
traditionnelles
oublige
les
voliges
et
les
ardoises,
ce
qui
n'est
pas
le
cas
pour
les
maisons
à
toit
terrasse
ou
toit
plat. |
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