PLONÉOUR-LANVERN

1. Maison ancienne en campagne :

Les habitations en zone rurale étaient nombreuses à l'époque où les agriculteurs ne possédaient qu'une ferme de moins dE 10 hectares, parfoisjusqu'à 15 ou 20. Il faut se rapprocher de l'histoire pour savoir pourquoi les habitants d'autrefois ont construit à tel ou tel endroit, formant souvent un petit village mais parfois de façon isolée. Certes les moyens précaires de locomotion obligeait à se tenir près des bâtiments de ferme. Aujourd'hui ces petites fermes ont disparu au profit de grandes fermes oscillant, pour la plupart entre 200 et 300 hectares. Le nouveau PLU de 2022 tend à interdire la construction en milieu milieu rural pour les effectuer au centre ville. L'entassement des hommes c'est un peu l'entassement des pommes, surtout quand les décisions sont prises pour les autres oubliant que pour soi, la tranquilité d'un espace suffisant se met en contradiction avec un espace resserré aux environs de 400 mètres carrés. Que va-ton faire de ces anciens bâtiments où leur cour est passé en "agricole". Planter des choux dans ces cours artificialisés est une idée venue d'ailleurs. Ces bâtiments de ferme, jadis des étables, écuries, hangars, granges subissent les aléas du temps jusqu'à perdre leurs têtes, plus précisément leurs toits. Puisque les constructions en zone A sont interdites, que va-t-on faire de ces bâtiments jadis construites en pierre du pays. Sans doute les laisser tomber dans leur moule puis de faire appel à des mâchoires d'acier pour ôter toute leur mémoire. se sont toujours posées. Outre les sujets d'urbanisme, diverses modifications se se sont opérées au fil du temps comme le remembrement dans les campagnes. Dans les années 1950, à la campagne, les gens vivaient avec l'horloge du temps car il n'y avait pas d'électricité dans la plupart des quartiers tandis qu'en ville l'électricité existait depuis 1935. Un avantage considérable de la ville par rapport à la campagne. Dans mon quartier ce ne sera qu'en 1954 où jeune je vais actionner, avec le maire, la manette de mise en service. Les bougies, les lampes à pétrole, vont être oubliées sur les tables ou les endroits dont il était besoin de lumière. En hiver, les soirées pourront être plus longues, pas obligés d'aller dormir en même temps que les poules.

2. Maison ancienne désormais en ville :

Cette maison ancienne, jadis en campagne, va bénéficier d'un autre traitement vu sa situation. Lister ces maisons ou bâtiments semble la meilleure idée d'avancer de façon sereine afin d'appréhender le sujet. Le problème qui se pose est que deux mondes s'affrontent sur ce sujet. Le nouveau monde avec ses idées de maisons à toit terrasse fait place aux maisons traditionnelles et plus encore aux maisons construites avec des pierre du pays. L'ancien monde attaché aux valeurs du patrimoine et aux constructions aérées, synonymes de bien être et de calme. Si le nouveau monde veut implanter ses idées à l'ancien monde, la bataille sera rude. Au bout de quelque temps, l'ancien monde reprendra la main pour montrer le pas de la porte aux autres. L'entassement des maisons en cités, comme nous pouvons le voir, construites sur des surfaces de moins de 400 mètres carrés pour certaines, risque de faire exploser le bien vivre ensemble tant souhaité.

3. Maison en rénovation en campagne :

C'était une grange, en pierres. Voilà une rénovation qui tient à sauvegarder les bâtiments qui ne servent plus dans le secteur agricole. Un changement de destination pour éviter que les bâtiments subissent le même sort que celles indiquées plus avant. Le PLU 2022 prévoit que les bâtiments pouvant changer de destination sont étoilés à son règlement graphique. La dernière destination connue étant évidemment agricole, il y a lieu de demander le changement. Une telle rénovation ne modifie en rien l'espace agricole puisque les sols sont déjà artificialisés. Les fameuses normes énergétiques tendent à dire que ces anciennes maisons seront la proie des mâchoires d'acier, prétextant que le patrimoine est sans valeur face à des réalisations nouvelles. Certes, chacun défend ses idées, faut-il encore qu'elles soient logiques. Ces habitations en campagne permettent une vie bien plus calme qu'en centre ville. Vouloir réduire la restauration de ces bâtiments tend à démontrer l'idée de tirer un trait sur le passé comme pour effacer l'histoire. Ensuite vouloir bétonner la ville en lui enlevant les espaces verts comme l'ancien terrain de football de l'union sportive bigoudène semble aussi aller dans le sens d'effacer la mémoire. Il est vrai que remplacer l'herbe par du synthétique évite les coupes où les coupes seront remises aux joueurs. D'autres diront que cela évitera aux habitants de passer dans des routes pleines de boues laissant la campagne aux agriculteurs et la ville aux citadins. Un monde différent où les néo-ruraux ne seront acceptés que sous réserves alors qu'ils ont déjà un habitus réglé. Ils décident de s'installer en zone rurale dans des habitations délaissées par les anciens agriculteurs aujourd'hui disparus. Les défenseurs tendant à libérer des espaces aux ruraux ne tiennent pas compte des réalités sur le terrain, tout en étant contre les cultures intensives. Cela va dans le sens du zéro phyto qui obligera la pelle et la pioche, comme un retour en arrière, où l'herbe va envahir les lieux.

4. Maisons en bois :

Même si les maisons en bois ne sont très nombreuses, ce style est choisi pour une architecture différente. Le bois est utilisé pour les charpentes, fermes ou fermettes, voliges mais parfois aussi pour recouvrir les murs des maisons au lieu d'un ravalement. Les maisons en bois sont dites écologiques et ont une consommation d'énergie moindre. C'est important surtout qu'à l'époque les maisons étaient énergivores avec un prix dérisoire des énergies fossiles. De la même manière, une maison en bois est à toit plat donc pas besoin d'ardoises avec ce que cela exige.

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16. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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